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« Écologistes » et mondialistes main dans la main contre la France

« Écologistes » et mondialistes main dans la main contre la France

par | 28 septembre 2020 | Politique, Société

« Écologistes » et mondialistes main dans la main contre la France

Par Laurence Maugest, essayiste ♦ Les écologistes semblent vouloir nous démontrer que l’homme est néfaste et qu’il est de salubrité planétaire de l’empêcher de nuire. Cela signifierait que celui-ci cesse de s’exprimer, d’apparaître, voire de vivre ? Ainsi, Grégory Doucet, maire de Lyon fraîchement élu, bon élève s’il en est de la mouvance verte, lance un pavé dans la mare de notre pays en s’attaquant au Tour de France. Il serait pollueur par sa caravane, plus commerciale il est vrai que sportive. Le Tour de France serait machiste car réservé à la gent masculine. Il faut donc, à ses yeux, le supprimer.
Mais, son plus grand tort n’est-il pas d’être populaire ?
Détruire un peu de France, là en l’occurrence un beau symbole mythique de notre pays, serait pour ces êtres plus accrochés à leur commerce écologiste qu’à leur terre, une aubaine à saisir. Nous lisons à travers leurs lignes qu’ils cherchent à ligoter ce qui reste de français en nous. Mais, plus grave encore, ces dandys, à la désinvolture étudiée, veulent surtout la mort du héros. Les qualités masculines, le courage, la pugnacité, le dépassement de soi, sont dénigrées depuis des décennies. Dans la caste des écologistes, les combats sont bien mous car il s’agit de défendre des valeurs féministes, indigénistes, immigrationnistes… face à un monde médiatique écologiste, féministe, indigéniste, immigrationniste…

Quel beau combat, quelle gloire !

Les détracteurs du Tour de France s’en prennent à leurs antithèses comme pour détruire une image qu’ils ne sauraient voir. Il est vrai que ces hommes à bicyclette qui déploient courage et abnégation pour monter des cols récalcitrants symbolisent l’héroïsme de toujours, revendiqué dans l’ancien monde que « les bobos » ne supportent pas.

C’est cela que nous vivons au quotidien : la destruction systématique de tout ce qui peut nous rappeler les heures de gloire de notre passé, pour laisser la place à l’apologie du flasque.

Une idéologie tueuse

Il n’y a pas que les virus qui assaillent nos cellules. L’idéologie des droits de l’homme attaque notre ossature, ce qui nous tient debout. Au-delà de cette fête estivale du vélo qui unit les Français autour des paysages magnifiques et si divers de notre patrie, des pans entiers de nos sociétés sont mités par ces idéologues nuisibles.

Ainsi, les élèves de Sciences Po sont abreuvés de conseils de lecture particulièrement marqués par l’indigénisme de plus en plus triomphant. Pire encore, les salariés des laboratoires Sandia, qui sont parmi les principaux instituts nationaux du département de l’Énergie des États-Unis, ont été dans l’obligation de suivre cette année un séminaire consacré à la déconstruction de « leurs privilèges d’hommes blancs ». Donc, ces scientifiques de haut vol ont dû accepter d’être perfusés à une soupe confuse et basée uniquement sur les vues hasardeuses de ces idéologues qui malheureusement les financent.

Une folie à haute prolifération

Nous constatons donc que ces vues éthérées infiltrent même les sciences dures. Ce constat devrait nous effrayer, surtout à l’heure où nous sommes confrontés au coronavirus, certes, mais aussi à la pathologie bien plus inquiétante des « conseils scientifiques ». Ces instances perdent leur impartialité sous la puissance sonnante et trébuchante des grands laboratoires pharmaceutiques multinationaux. Ces derniers travaillent au grand nivellement de l’humanité car un marketing planétaire serait bien plus rentable que des campagnes adaptées aux spécificités de chaque région du globe. Il est certain que des peuples nivelés et, de plus, affolés, seraient bien faciles à manipuler et à contrôler.

Les grandes enseignes mondialistes ont une mainmise considérable sur les gouvernements nationaux. Ici, dans le domaine de la santé, mais aussi dans des sphères tout aussi fondamentales que l’agriculture, un exemple entre autres : « Le CETA, c’est la mondialisation débridée » (*).

Nos gouvernements, nous le savons, n’ont plus de véritable pouvoir. Ils perdent, devant le peuple, prestige et honneur. C’est une autorité molle et, en définitive, inexistante qui explique le taux d’abstention qui ne fait que croître à chaque élection. La montée des écologistes dans certaines villes montre que ce sont les personnes réceptives aux discours idéologiques cosmopolites actuels qui se déplacent majoritairement dans les bureaux de vote. De nombreux abstentionnistes ne croient plus en la politique qu’ils savent sous le joug de puissances internationales. Certains attendent peut-être une parole politique ferme et un programme courageux clair, qui ne viennent pas. La lâcheté a envahi le monde politique et cette couardise infeste, en quelque sorte, notre pays par la tête. La politique actuelle travaille à la propagation de la peur qui rend lâche et méfiant et invite le peuple à se fondre dans une certaine invisibilité. Cette même invisibilité dénoncée par les Gilets jaunes originels qui ont tant de mal à poursuivre leur cause entre les intoxications chroniques des bien-pensants et les infiltrations d’extrême gauche.

La grandeur menacée

Le héros est un mythe que l’on doit détruire, dans la suite logique de 1789 relayée par Mai 68. Dans tous les cas, on déboulonne les statues du passé. Il faut anéantir tout ce qui nous porte à cultiver notre courage et notre singularité.

  • Nos familles, en premier lieu : elles doivent être désintégrées. Ainsi nous répète-t-on à l’envi que le coronavirus est, par on ne sait quel mystère, particulièrement agressif lors des réunions de famille, qu’il faut donc limiter au maximum.
  • Nos amis : le concept de « bulle sociale » (**) qui sévit déjà en Belgique émerge en France comme mesure du conseil scientifique.
  • Notre histoire, nos traditions : cette fois, ce n’est plus le conseil scientifique qui œuvre à notre malheur mais les écologistes, encore une fois, qui ne lâchent rien. Le maire de Lyon qui oublie les Vœux des échevins mais se rend à la pierre inaugurale d’une mosquée marque le désir de cette caste de voir s’implanter sur notre terre une autre civilisation que la nôtre.

L’exemple du maire de Bordeaux est aussi particulièrement éloquent. Le sapin de Noël doit être proscrit, dénoncé dans toute sa cruauté comme « arbre mort ». Ce crime contre les végétaux invite cette fine équipe à rédiger bien vite « une charte de l’arbre ».

Il y aurait bien d’autres exemples. Notons que ceux qui sont cités ici visent à nous rendre seuls, comme suspendus dans un univers sans croyance, sans étoile. Une telle ambiance invite davantage à la frilosité qu’au courage. C’est certainement ce qui est recherché, à moins que ce soit la folie. En effet, gardons en mémoire que cette charte de l’arbre est envisagée moins de deux mois après le vote de l’amendement qui concerne l’interruption de la grossesse à terme, l’infanticide.

Il ne faut pas d’évolution singulière et encore moins de héros pour plaire au monde économique, à la finance, aux mercantiles.

Les mondialistes veillent à cette déconstruction. Parmi eux, les progressistes de l’Éducation nationale éliminent des manuels scolaires les grands hommes et les temps fastes, depuis des années, dans un silence de mort.

Plus de héros, plus d’esprits libres. S’il en subsiste, ils subiront les conséquences de cette nouvelle Stasi née de l’humanisme dictatorial de la terreur. « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté écologico-cosmopolite », nous en resterons là. Les deux pieds englués dans la glaise de la peur.

Il faut apprendre à vivre avec le virus et surtout à ne pas prendre de risques, nous martèlent nos gouvernants.

Mais le risque est une respiration vitale qui anime l’homme et qui le tient debout de sa naissance à sa mort.

Bill Gates pense que nous sommes trop nombreux sur terre. Entre le masque et la peur, il peut espérer résoudre ce problème en travaillant, avec d’autres, à ce que la population devienne rampante. Cette posture, en brisant la dignité qui constitue l’homme, sera bien la source de sa létalité.

Laurence Maugest
28/09/2020

 (*)   https://www.lefigaro.fr/vox/monde/le-ceta-c-est-la-mondialisation-debridee-20190715
(**) https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-le-concept-son-efficacite-les-critiques-voici-ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-bulle-sociale_4101069.html

Crédit photo : Domaine public

Laurence Maugest
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