Accueil | Politique | L’État de droit ? Un néo-totalitarisme contre l’identité et les libertés

L’État de droit ? Un néo-totalitarisme contre l’identité et les libertés

L’État de droit ? Un néo-totalitarisme contre l’identité et les libertés

par | 29 novembre 2017 | Politique

L’État de droit ? Un néo-totalitarisme contre l’identité et les libertés

Faire un don à POLÉMIA

Récolté 8 359,00€
Objectif 20 000,00€
Donateurs 117
41,8%

Polémia se saisit de la question de l’intelligence artificielle en développant sa propre IA, entraînée uniquement sur des sources identitaires. Grâce à vos dons, nous pourrons la présenter courant décembre…

Par Jean-Yves Le Gallou, ENA, ancien député européen, essayiste, président de la fondation Polémia ♦ L’État de droit est une des vaches sacrées de l’idéologie dominante. Et les juges – du Conseil constitutionnel, du Conseil d’État, de la Cour de cassation – sont qualifiés de « sages » par les médias. « Conformistes » serait plus exact car ces magistrats, souvent militants, interprètent des textes (très) généraux exclusivement dans le sens politiquement correct, au détriment des libertés d’expression, de réunion et de manifestation. Et sans aucune prise en compte de l’identité européenne, française et chrétienne. Jean-Yves Le Gallou a dénoncé cette imposture de l’État de droit sur Boulevard Voltaire. Nous reprenons son texte.
Polémia


Nos oligarques n’ont que ce mot-là à la bouche : l’État de droit. Qui serait censé nous garantir de l’arbitraire du pouvoir et protéger nos libertés.

Quelle blague ! Quelle foutaise !

L’État de droit, c’est le cache-sexe du gouvernement des juges. Et, pour être plus précis, du gouvernement des juges politiquement corrects car les autres rasent les murs par crainte du terrorisme intellectuel : celui des médias et celui du Syndicat de la magistrature. Minoritaire, certes, mais dominant.

Les résultats sont là !

La liberté d’expression est bafouée. Pierre Cassen, Renaud Camus, Éric Zemmour et tant d’autres sont condamnés pour délits d’opinion. Leur crime ? Avoir osé rappeler le réel.

La liberté constitutionnelle de manifestation n’est pas davantage protégée : samedi 25 novembre une manifestation pacifique de Génération identitaire contre l’islamisation a été interdite, au motif qu’il aurait pu y avoir des troubles à l’ordre public en raison d’une contre-manifestation d’extrême gauche autorisée à proximité immédiate…

Les libertés des communes sont aussi bafouées : le maire de Ploërmel se voit contester le droit d’ériger une croix au-dessus d’une statue du… pape Jean Paul II. Et d’autres maires se voient imposer l’obligation de fournir de la viande halal (un mode d’abattage contraire à la réglementation française) dans les cantines scolaires. En revanche il est interdit d’interdire le burkini !

En fait les jurisprudences de la Cour de cassation et du Conseil d’État sont de plus en plus liberticides.

Elles sont aussi identicides.

Malgré les requêtes de Vigilance Halal les magistrats administratifs refusent de vérifier que les règlements sur l’abattage des animaux de boucherie sont appliqués. Et ils expliquent que l’interdiction du burkini, vêture pourtant contraire aux mœurs françaises et européennes, n’est pas légale.

Les magistrats judiciaires et les magistrats administratifs conjuguent leurs efforts pour rendre impossible l’expulsion des étrangers clandestins. Le gouvernement a affirmé mensongèrement au Sénat qu’il y avait eu 6.166 retours forcés en 2016 (ce qui représenterait moins de 1% des clandestins). Par rapport à la réalité ce chiffre est majoré fictivement de 234% car la Commission européenne qui cofinance les retours n’a reçu officiellement du gouvernement français que 2.665 demandes de remboursement. La probabilité pour un clandestin en France d’être expulsé est de moins de… 2 sur 1000.

Nos magistrats sont devenus les exécutants serviles de la politique d’ouverture totale des frontières de la Ligue des droits de l’homme, du GISTI [Groupement d’information et de soutien des immigrés] et du Syndicat de la magistrature.

Il faut balayer la dictature judiciaire et rendre le pouvoir au peuple à l’exemple de ce que font les gouvernements réellement démocratiques de Pologne et de Hongrie. Le soleil se lève à l’Est.

Jean-Yves Le Gallou
26/11/2017

Source : bvoltaire.fr

Crédit photo : Erasoft24 via Wikimedia (cc)

Jean-Yves Le Gallou

Cet article vous a plu ?

Je fais un don

Je fais un donSoutenez Polémia, faites un don ! Chaque don vous ouvre le droit à une déduction fiscale de 66% du montant de votre don, profitez-en !

Voir aussi

Le général Mandon, voix de son maître Macron

Le général Mandon, voix de son maître Macron

L’intervention du général d’armée aérienne Fabien Mandon, chef d’état-major des armées (CEMA) en titre, lors de l’assemblée des maires de France, a fait l’effet d’un coup de canon dans les consciences des Français qui l’ont entendue et écoutée. Catherine Vautrin,...

Au Chili, l’éternel retour de Pinochet ?

Au Chili, l’éternel retour de Pinochet ?

L’élection présidentielle chilienne du 14 décembre s’annonce décisive. José Antonio Kast, porté par une droite sécuritaire et libérale, domine le débat, ravivant malgré lui l’ombre de Pinochet. Dans cet article, Pierre Boisguilbert interroge ce possible « retour par...