Accueil | Politique | Élections en Allemagne, la fin du règne d’Angela Merkel

Élections en Allemagne, la fin du règne d’Angela Merkel

Élections en Allemagne, la fin du règne d’Angela Merkel

Par François Stecher, correspondant en Allemagne de Polémia ♦ En Allemagne, les élections législatives du 26 septembre prochain vont ouvrir la voie au départ d’Angela Merkel. Un bouleversement politique sur lequel François Stecher revient dans un article très complet.
Polémia

« On ne ment jamais autant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse. »
Otto v. Bismarck

Le 26 septembre prochain, le règne interminable d’Angela Merkel, prendra fin. Il faudrait dire ici « le règne allemand », car nul ne peut affirmer aujourd’hui que ce monstre politique, après quelques mois de semi-repos et de concertation, ne décidera pas de poursuivre, cette fois depuis Bruxelles, sa très nuisible carrière, afin d’y apaiser son goût insatiable pour le pouvoir, cette fois au détriment de tous les Européens, mais toujours au service de la Caste. Quoi qu’il en soit des intentions de la dame, dans les jours et les semaines qui suivront l’élection au Bundestag, les Allemands vont assister à un exercice qui promet d’être assez difficile, celui de la formation de la coalition de gouvernement. L’Allemagne elle-même rentre dans une zone de turbulences, et les mois qui suivront l’élection promettent d’être mouvementés.

Zone de turbulences

Cette élection se tient à nouveau dans un contexte assez particulier – on rappellera que l’élection générale précédente survenue en 2017, alors que le pays finissait d’absorber les dernières convulsions de l’invasion migratoire de 2015 – celui d’une épidémie qui n’en finit pas, et d’une population fatiguée et résignée, pour une large part. Les Allemands ont affronté cette crise du covid avec un certain courage et une discipline indéniable, mais également avec une soumission aveugle à la puissance étatique – ce n’est pas la première fois dans leur histoire – et un esprit critique très largement absent, guère aiguillonné il est vrai par des médias audiovisuels parfaitement alignés sur le discours anxiogène du gouvernement fédéral, lui-même relayé sans fausses notes par les Länder, toutes couleurs politiques confondues.

Cependant, au fil du temps, les incohérences et absurdités des mesures corona sont apparues, comme la réalité du sacrifice des enfants par cette société de vieillards déracinés menée par des gens sans descendance : on s’est alors employé, depuis Berlin ou Munich, à intimider, traquer, diffamer toutes les voix discordantes et les opinions non conformes. Des magistrats, des médecins, ont subi des perquisitions – police ou fisc, des organes ou entités ont été soumis à des pressions politiques intenses et ininterrompues, telle la commission permanente de la vaccination (StiKo) qui s’est finalement rendue et a concédé du bout des lèvres une recommandation de vaccination pour les 12-17 ans après avoir longtemps résisté.

Covid-19. Le gouvernement allemand a commandé à des scientifiques des projections alarmistes pour justifier des mesures répressives !

Bien évidemment, les opposants à la dictature sanitaire qui se mettait en place ont fait l’expérience de la Reductio ad Hitlerum – ce serait presque savoureux si ce n’était pas si tragique : ces « Querdenker » sont certes issus de tout le spectre politique, mais leur centre de gravité, bien incarné par le nouveau parti « Die Basis » est clairement au centre-gauche, avec un fort marqueur écologiste, sans surprise. Ceci a évidemment contribué à accentuer la sécession intérieure, déjà à l’œuvre en Allemagne depuis de nombreuses années (la participation est bien remontée à 76,2% en 2017, mais après deux élections à 70,9% et 71,2%). Tandis qu’un petit nombre s’évertue à manifester et à résister, d’autres, plus nombreux, quittent la scène sur la pointe des pieds, pour ne pas déranger.

Les crues et inondations qui ont ravagé le sud-ouest de l’Allemagne et singulièrement le Land de Rhénanie-Palatinat début juillet ont encore aggravé cette désillusion des populations vis-à-vis de leur personnel politique, toutes formations confondues. Trois jours avant la catastrophe, le European Flood Awareness System (EFAS) avait informé Berlin, en l’occurence le Katastrophenschutz, qui dépend directement du ministère fédéral de l’Intérieur de l’imminence d’un phénomène exceptionnel. Comme des témoins oculaires l’expliqueront plus tard devant les caméras de télévisions, il était loisible à tout observateur qui circulait simplement sur les routes bordant l’une ou l’autre des retenues d’eau de la région d’Ahrweiler trois semaines avant les inondations de voir que ces retenues étaient proches de leur niveau maximal et qu’il était urgent d’ouvrir quelques vannes tout en avertissant les populations.

Les autorités locales et fédérales ont failli, avec un bel ensemble. Le patron du Katastrophenschutz, en vacances lorsque l’EFAS a donné l’alerte, n’a pas été dérangé, et le message s’est perdu dans les sables du ministère. Pour l’anecdote, ce monsieur avait pris ses fonctions un an auparavant après le limogeage de son prédécesseur : à l’occasion d’un essai des sirènes d’alerte sur tout le territoire du Reich, une première depuis l’effondrement du pacte de Varsovie, on avait constaté avec effroi que moins de 10% des installations étaient encore opérationnelles. Que l’on se rassure : le 12 août dernier, cela ne fonctionnait toujours pas … Non contentes d’avoir manqué à prévenir et à évacuer à temps les villes et villages menacés par les crues, les autorités ont montré une incroyable inefficacité et une lenteur sidérante dans la mise en œuvre des secours.

Covid-19. En Allemagne, folie douce et légère hystérie collective

C’est l’entraide, l’esprit de communauté, qui a permis aux victimes de retrouver, souvent après des jours dans la boue, sans eau potable et sans électricité, un semblant de vie. Beaucoup, aujourd’hui encore, en sont privés. Nombreux sont ceux qui ont perdu leur maison, et doivent se contenter, nul ne sait pour combien de temps, d’un logement de fortune. Les volontaires ont afflué de toute l’Allemagne pour prêter main forte aux bénévoles locaux. Les images cruelles des chaînes de télévision locales ont exposé les carences des autorités : des groupes électrogènes ou des engins de chantier acheminés sans pièces de rechanges et rapidement à l’arrêt, les tracteurs des paysans entrant en action – et la colère, terrible, des sauveteurs, devant le désarroi des victimes et la bêtise incapable des administrations.

Évidemment, corona oblige, les autorités de santé n’ont pas manqué d’observer, une fois la première émotion passée, que l’on ne respectait pas très scrupuleusement les gestes barrières au milieu des ruines et des rues encombrées de boues et de débris. Et l’on dépêcha la police afin d’y mettre bon ordre – avec les réactions que l’on peut imaginer. Encore plus fort, la rumeur se répandit bientôt que des « Querdenker », des opposants à la dictature sanitaire de Merkel, s’étaient glissés parmi les sauveteurs afin de subvertir les victimes sous couvert de bonnes œuvres. Et la police, derechef, fut envoyée sur les chantiers afin d’identifier les séditieux et de renvoyer dans leurs foyers ces infâmes prosélytes venus parfois de si loin.

On ne saurait clore ce tableau sans évoquer, et cela nous rapprochera du sujet des élections qui viennent, la prouesse d’Armin Laschet, candidat de l’Union à la chancellerie, surpris par une caméra indiscrète en train de rire aux éclats alors que devant lui, le président Steinmeier prononçait un discours dans lequel il exprimait sa compassion pour les sinistrés. Enfin, à tout seigneur tout honneur, c’est bien Angela Merkel qui gratifiera les malheureux – et l’Allemagne entière – de son dédain le plus abject, en appelant ses compatriotes à faire preuve de générosité et à mettre la main à la poche, alors que son gouvernement dépense sans retenue aucune pour acheter par millions les doses des Pfizer et autres Moderna, et qu’elle promettra, quelques semaines plus tard, après la chute de Kaboul, 600 millions d’euros pour la reconstruction de l’Afghanistan …

Cette chute de Kaboul et cette débâcle afghane, c’est du reste l’élément qui vient achever de noircir dans l’esprit des Allemands une situation déjà bien sombre. Les images de l’armée américaine mise en déroute par des barbus en sandales armés de RPG et de Kalashnikov juchés sur des motocyclettes – quelle que soit la réalité des modalités de transfert du pouvoir aux Talibans arrangées en coulisse par Washington – ont produit un effet puissant, et sans doute à long terme dévastateur dans l’esprit de gens qui ne peuvent la considérer autrement que comme une armée invincible, sauf à remettre en cause toute la mythologie sur laquelle s’est construite la République Fédérale au sortir de la seconde guerre mondiale. Les plus attentifs des concitoyens de madame Merkel auront eu au moins la possibilité d’ironiser sur ce fait significatif que les seules forces engagées au sol par la Bundeswehr pour récupérer les nationaux auront été les KSK (forces spéciales), c’est-à-dire la seule unité de combat véritablement opérationnelle de cette armée de fonctionnaires – celle-là même qu’Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre de la défense, s’emploie à démonter pièce par pièce depuis des mois sous le prétexte que certains de ses membres auraient des orientations droitières … Tous, en tous les cas, ont vu les images des avions de transports remplis de civils afghans. Ils savent qu’il y a parmi eux un nombre encore indéfini d’indésirables, déjà expulsés et futurs criminels, et que l’on a laissé en arrière un nombre considérable d’auxiliaires afghans qui sont maintenant en danger de mort. Le discrédit jeté sur le gouvernement fédéral et la perspective de la vague migratoire qui a déjà été annoncée comme inéluctable achèvent de couvrir l’Allemagne d’un voile sombre.

Le peuple allemand face à un nouvel ordre politique ?

Ainsi, à la veille de l’élection, le peuple allemand se trouve dans une situation presque inédite : il a perçu dans sa chair l’impuissance, la légèreté et parfois la brutalité de ses autorités politiques – en particulier les Querdenker qui sont allés manifester à Berlin, bravant les interdits, il entrevoit désormais que le grand frère américain pourrait ne pas être le protecteur puissant et fiable qui veillerait sur ses vieux jours, et il voit désormais poindre avec effroi le spectre redouté de l’inflation. Le pays est dans une situation d’attente : les gens sont las des mesures de la dictature sanitaire, aspirent à reprendre leur vie « d’avant », doutent des autorités et désespèrent. Bien sûr, le culte de l’État qui caractérise les peuples protestants, l’humilité et la discipline trop souvent invoquées au cours de ces dernier mois, maintiennent à peu près les digues. Il suffirait de pas grand’ chose – comme par exemple une flambée inflationniste, qui viderait les assiettes – pour que l’histoire se remette en marche, ici aussi.

C’est dans ce contexte que l’Allemagne se prépare donc à élire ses députés au Bundestag, et à refermer l’ère Merkel de la chancellerie. La situation relative des forces en présence a beaucoup évolué au cours de cette dernière année, et singulièrement de ces derniers mois. Je ne reviendrai pas ici sur le destin contrarié d’Annalena Bearbock, schwabette verte et inconsistante, qui trébucha au printemps sous les coups d’une campagne de presse bien menée qui mit son parti au tapis, lui assurant la troisième place dans la compétition électorale à venir.

Incompétence, soutien des médias… Annalena Baerbock, l’écolo qui pourrait succéder à Angela Merkel

Je m’attarderai un peu plus longuement sur la vieille SPD, qui semble retrouver des couleurs à l’occasion de celle-ci, au point d’être désormais donnée en tête par plusieurs instituts de sondage. Que l’on ne s’y trompe pas : il n’y a là aucune victoire idéologique, aucune reconquête sociale. Il ne s’agit que de l’effet « Scholz », du nom du candidat à la chancellerie du parti, opportunément préféré aux deux personnages qui président en théorie à ses destinées – lesquels ont d’ailleurs été priés de se faire discrets jusqu’au 26 septembre. Olaf Scholz, donc, qui porte à lui seul les espoirs – fondés – de la SPD est l’actuel vice-chancelier de Merkel et son ministre des Finances. C’est un politicien roué, ancien maire de la ville-état de Hambourg. À ces deux titres, il est concerné par au moins deux scandales politico-financiers majeurs qui ont eu quelque retentissement ces dernières années : CumEx et WireCard. Dans ce dernier cas, on sait même qu’ès fonction – ministre fédéral des finances – il a envisagé de renflouer l’entreprise avec de l’argent public quelques jours à peine avant que le scandale n’éclate, avec son lot de cadavres …

Pour l’Union, c’est une situation inversée. Le parti a évidemment reculé partout et perdu beaucoup de ses soutiens – on se souviendra qu’il tournait à des niveaux d’intentions entre 35 et 40% il y a un an. Il pâtit aujourd’hui cruellement de la dérive gauchisante que lui a infligé Merkel au cours de toutes ces années, qui l’a vidé de sa substance et lui a fait perdre le soutien de ces militants et sympathisants les plus conservateurs. Merkel a imposé au fil du temps « ses » séides et satellites, tous plus ou moins liés à Davos – à commencer par le ministre fédéral de la Santé Jens Spahn, camarade de promotion de Macron à la Soros Academy. Aujourd’hui, c’est très directement Armin Laschet, choisi par Merkel pour emmener le parti au combat électoral, qui plombe le parti. Ministre-président de Rhénanie du Nord-Westphalie, ce n’est pas un perdreau de l’année, mais bien un baron, solidement implanté sur ses terres. Mais, à l’instar de tous ces féodaux que Merkel a tolérés pendant son trop long règne, il n’a pas la stature et l’épaisseur pour lui tenir tête. Or, pour enrayer le déclin, il aurait fallu symboliquement tuer la Mère, ce que le rédacteur en chef de Die Welt, Ulf Poschardt, notait justement en mai dernier. Et quel meilleur terrain de manœuvre, pour ce meurtre rituel, que le champ sanitaire ? Trop timoré, ou bien contrôlé par les Merkel’s boys, Armin n’a pas osé. Nombreux, au sein de la CDU, regrettent que le parti n’ait pas choisi Markus Söder, la brute tyrannique de Bavière et patron de la CSU comme candidat de l’Union. Peu nombreux sont ceux qui osent seulement envisager que Merkel, à défaut de Baerbock, ait pu bloquer Söder et pousser Laschet pour envoyer son propre parti au casse-pipe … Tous ont pu, cependant, observer le silence assourdissant de la chancelière au cours de cette campagne : elle vient, ce mardi 31 août, de desserrer les lèvres pour la première fois, afin de préciser que Scholz n’était pas elle. Beau soutien, en vérité.

Un mot rapide des autres protagonistes de l’élection. Commençons par la FDP, qui devrait ravir la quatrième place à l’AfD dans cette élection, profitant de l’affaissement de la CDU : son patron, Christian Lindner, est un dilettante, qui se contente volontiers de sa situation de faiseur de roi. Il aurait pu, à n’en pas douter, coiffer les Verts au début de l’été s’il avait poussé les feux et joué la carte de la liberté contre la dictature sanitaire – il est resté dans le rang. L’AfD, habituellement sous-estimée dans les sondages, devrait a minima se maintenir à son étiage de l’élection précédente, même si elle remporte quelques beaux succès dans les Länder de la Mitteldeutschland (Saxe, Saxe-Anhalt, Thuringe). Die Linke, en baisse, devrait néanmoins parvenir assez largement à passer la barre des 5%. Enfin, il faut citer deux petites formations : les Freie Wähler, réceptacle des déçus de la CDU et de la CSU, que les sondages donnent actuellement à 3%, et qui pourraient, s’ils passaient la barre des 5% pour l’Allemagne entière, faire leur entrée au parlement ; enfin « Die Basis », fondée par des opposants à la dictature sanitaire, dont le très emblématique avocat Reiner Fuellmich, qui pourraient, également créer la surprise et faire son entrée au Bundestag – à dire le vrai, leurs chances semblent aujourd’hui assez modestes. Pour l’AfD et les deux dernières formations politiques citées, le niveau d’abstention jouera évidemment un rôle décisif. Compte tenu du contexte général assez sombre, il faut justement s’attendre à des niveaux d’abstention élevés, qui pourraient dépasser les 30 % et établir un nouveau record.

Élections et coalitions

Les sondages de la semaine écoulée donnent une première information essentielle, qui, si elle se concrétisait au soir de l’élection, claquerait comme un coup de tonnerre dans un ciel déjà passablement troublé. Aucune coalition à deux partis ne devrait être en mesure d’obtenir une majorité absolue à la chambre. La SPD et l’Union ensemble devrait manquer – de peu – cet objectif. Dès lors, une reconduction de la GroKo, qu’elle qu’en soit la tête, semble hautement improbable. À la CDU comme à la SPD, on sait de toute façon qu’une telle coalition aboutirait à la destruction finale du parti – les choses sont déjà bien engagées, la chirurgie esthétique « Scholz » ne tiendra pas longtemps, et la vieille peau sous le fard réapparaitra bientôt. Ceci signifie que, très concrètement, l’Allemagne entrera, quoi qu’il arrive, dans une ère d’instabilité gouvernementale et de fortes turbulences le 26 septembre – c’est évidemment un événement majeur pour l’Allemagne elle-même et pour l’Europe. La tentation de retrouver une forme d’équilibre en s’en remettant à Bruxelles et en abandonnant une part croissante de sa souveraineté pourrait alors accélérer paradoxalement le processus de centralisation engagé par Merkel, puisqu’il faudrait transférer des prérogatives des Länder à Bruxelles via Berlin.

Venons-en maintenant aux coalitions possibles. L’AfD étant par principe exclue des coalitions de gouvernement, il reste donc en réalité trois configurations envisageables, toutes à trois partenaires. Les Verts, compte tenu de la faiblesse relative de la FDP, sont nécessairement promis au second rôle : Annalena devrait occuper le strapontin de vice-chancelière. Le couple SPD/Verts aurait, en l’état actuel des sondages, la possibilité de s’allier avec la FDP (Rouge-Vert-Jaune, majorité confortable à plus de 55%), mais aussi avec « Die Linke » (Rouge-Vert-Rouge, majorité plus courte). Il va sans dire que la deuxième solution ne soulève pas un enthousiasme délirant au sein du Mittelstand. Le couple Union/Verts n’aurait d’autre choix que de s’allier avec la FDP (Noir-Vert-Jaune, majorité confortable, également à plus de 55%). Dans les deux configurations avec les Verts et la FDP, la conclusion d’un accord de coalition et la cohabitation des deux formations ne va pas manquer de piquant, du fait de leurs très nombreux points de désaccord. Il faut donc s’attendre à des négociations longues et pénibles.

Et ceci nous ramène précisément à cette inquiétude exprimée en ouverture : lorsque l’automne et les premiers frimas auront commencer d’assombrir l’humeur des Allemands, alors que l’un ou l’autre des nouveaux variants de coronafoirus commencera de se répandre et de prélever son lot de victimes dans un pays acquis à la folie vaccinale et livré tout entier à la davocrature sanitaire, qu’une inflation désormais incontrôlable videra progressivement l’assiette du Deutscher Michel, que fera le chancelier, la férule à la main mais impuissant, si son attelage se met à tirer à hue et à dia ? Et que feront les Allemands eux-mêmes ? Cette question doit agiter le sommeil d’Armin et d’Olaf – elle n’aurait jamais troublé celui d’Annalena.

 

François Stecher
02/09/2021

Cet article vous a plu ?

Je fais un don

Soutenez Polémia, faites un don ! Chaque don vous ouvre le droit à une déduction fiscale de 66% du montant de votre don, profitez-en ! Pour les dons par chèque ou par virement, cliquez ici.

Voir aussi