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Trump à l’ONU, l’Attila du politiquement correct

Trump à l’ONU, l’Attila du politiquement correct

par | 24 septembre 2025 | Politique

Trump à l’ONU, l’Attila du politiquement correct

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Le discours de Donald Trump à la tribune de l’ONU a inspiré notre chroniqueur Pierre Boisguilbert. Immigration, climat, islamisation… Le président des États-Unis d’Amérique a multiplié les attaques frontales contre le politiquement correct.
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Un casseur de codes que les médias détestent

En général, les médias – encore – dominants sont en admiration devant ceux qui « cassent les codes » et « font bouger les lignes ». C’est vrai pour toutes et tous mais pas pour Trump. Là où il passe, le politiquement correct ne repousse pas. Le Monde n’en est pas encore revenu : « Donald Trump ne fait plus semblant. Il ne prétend à aucune respectabilité ou langage diplomatique, tout entier livré aux remugles de ses obsessions, sans considération pour les valeurs libérales que les États-Unis ont prétendu défendre et incarner pendant des décennies. » Le magnat s’est félicité de pulvériser des bateaux supposément aux mains des cartels de la drogue, au large du Venezuela. Il a fait la leçon aux Européens sur l’immigration et le climat, « un monstre à deux queues » qui menacerait leur existence, leur conseillant de privilégier des frontières fortes et les énergies fossiles.

Immigration, climat et ONU

Pour Trump, le changement climatique est une escroquerie idéologique dont le seul résultat est de ruiner les pays occidentaux au profit de leurs rivaux, entendez la Chine. Il préfère la prospérité du pétrole aux moulins à vent de l’écologie. Plus convaincant peut-être, son cri d’alarme aux Européens : si l’Europe ne se réveille pas, elle sera submergée par l’immigration. Il leur demande de faire comme lui et prouve qu’on peut stopper les flots. Son constat – l’écologie ruine l’Occident et la migration incontrôlée détruit son identité – est devant l’ONU une sacrée leçon à contre-courant mondialiste. Il prend l’organisation à revers même sur la reconnaissance de la Palestine. Cette institution, il la méprise, elle ne sert à rien, il le dit et constate que l’escalier mécanique était en panne comme le prompteur. Il se doute bien que ce n’est pas un hasard mais retourne les deux incidents contre l’organisation, preuve supplémentaire de son incapacité et de son inutilité.

Les échos de Powell, Raspail et Le Pen

Finalement, les Européens ont entendu un Enoch Powell vulgaire mais super puissant. « Avant qu’il ne soit trop tard », a dit Trump, et Enoch Powell le prophétisait déjà en 1968. Le discours des Rivers of Blood est prononcé le 20 avril 1968 lors d’un rassemblement conservateur à Birmingham. Powell craint qu’une augmentation de la population non blanche et des lois anti-discrimination n’entraîne des quartiers entiers peuplés d’immigrés reproduisant leur société d’origine, avec à terme des émeutes raciales, un sentiment de dépossession et même une partition du pays. Jean Raspail, dans Le Camp des saints, annonçait lui aussi la fin de l’Occident par l’immigration. Trump n’a pas la classe british ni le souffle du roi français de Patagonie, mais un bon sens de pionnier qui sait que l’histoire de son pays fut un grand remplacement des peuples premiers. Jean-Marie Le Pen disait : « je suis Sitting Bull », le chef sioux qui lutte pour la survie d’un peuple submergé. L’homme le plus puissant du monde nous promet l’enfer si on ne réagit pas. Il n’est pas sûr qu’il soit plus entendu par les fausses élites européennes, traîtres à leur identité historique, qu’un Powell, un Raspail ou un Le Pen… mais ils auront été une fois de plus avertis.

Pierre Boisguilbert
24/09/2025

Pierre Boisguilbert

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