C’est, selon L’Atlas 2015 de la démographie médicale, publié à la mi-juin, le nombre de médecins en activité (198.365 contre 198.670 en 2014), soit 281,4 médecins pour 100.000 habitants en métropole. 45% sont des femmes (mais 58% des nouveaux médecins). On compte 89.788 médecins généralistes, dont 58.104 exercent en secteur libéral/mixte (10,3% depuis 2007). Si les effectifs de médecins ont seulement diminué de 0,2% entre 2007 et 2015, ils auront « une forte probabilité de continuer à décroître d’ici à 2025 » en raison de la lamentable politique de numerus clausus. En 2025, la France ne comptera plus que 54.000 généralistes, soit près de 80% de moins qu’actuellement. Les nouveaux praticiens sont attirés par les professions les plus rémunératrices comme la chirurgie (+ 25,7% depuis 2007). Plusieurs spécialités sont en déclin rapide comme la gynécologie (- 31 ,3% depuis 2008) et l’ophtalmologie. L’âge moyen des médecins (51,5 ans) et l’âge médian (53 ans contre 40 ans en 1990) ne cessent de progresser. Plus du quart (26,4%) a 60 ans ou plus. La Picardie est la région la moins bien lotie en médecins et l’Eure en tant que département. L’Ile de France (mais pas Paris) a perdu 6% de médecins. D’ici 2017, 30% du territoire francilien souffrira d’un déficit de professionnels de santé. (Source : Faits&Documents, 1er au 15 juillet 2015)
Un été meurtrier pour la macronie
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XXXVII) Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples et La Nouvelle guerre des mondes ♦ Ni la pause estivale ni le changement de gouvernement n’ont amélioré l’image de l’exécutif dans...