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De quoi la dette est-elle le nom ? Introduction au Forum de la Dissidence

De quoi la dette est-elle le nom ? Introduction au Forum de la Dissidence

par | 17 novembre 2024 | Économie, Politique

De quoi la dette est-elle le nom ? Introduction au Forum de la Dissidence

Introduction au Xème Forum de la Dissidence, le samedi 16 novembre 2024, par Michel Geoffroy, polémiarque, essayiste.

« Un peuple a le droit de se libérer des dettes odieuses ne répondant pas à un intérêt public. Il faudra s’en souvenir… »

Le thème de ce Xème Forum de la Dissidence : « 3000 milliards de dette, ouvrons la chasse aux dépenses nuisibles » peut paraître technique. Pourtant, la question de la dette est devenue politique, car force est de constater qu’en France on a laissé filer la dette comme on a laissé filer l’immigration, la désindustrialisation, la délinquance ou l’effondrement de l’enseignement. Tout se tient en effet.

Ces chiffres astronomiques ne signifient rien en eux-mêmes si on ne les compare pas

S’agissant de la dette publique française on connaît les chiffres : 3228,4 Mds au second trimestre de 2024, soit 112,9 % du PIB en 2024. Mais ces chiffres astronomiques ne signifient rien en eux-mêmes si on ne les compare pas :

– Ainsi depuis que François Fillon déclarait en 2007, comme Premier ministre « Je suis à la tête d’un État qui est en situation de faillite », la dette a plus que doublé : de 1211,6 Mds à 3228,4 soit + 266% ! Macron regnans, elle a augmenté de 1000 Mds. Le déficit annuel s’élève désormais à 150 Mds soit 6,1% du PIB en 2024 et le service de l’intérêt de la dette (54 Mds en 2023) de la France équivaut au budget des Armées.

– Comparons aussi à la dette actuelle des pays africains : 1152 Mds de dollars en 2023. Donc la dette de la France est près de 3 fois plus élevée que celle de l’Afrique ![1]

– Ou à la dette des pays de l’UE [2]: la France est le 3ème pays le plus endetté de l’UE derrière la Grèce et l’Italie (respectivement 162% et 137% du PIB) en valeur relative ; mais la première en valeur absolue car la dette grecque s’établit à 369 Mds et celle de l’Italie à 2948 Mds.

Rappelons que dans le même temps, la dette russe ne représente que 15% de son PIB en 2023 et 55% du PIB pour la dette chinoise[3]

Le recours à l’emprunt est un pari sur l’avenir qui postule que demain nous obtiendrons les ressources nous permettant de le rembourser.

Mais ce pari n’est viable que lorsqu’on se trouve dans une dynamique d’enrichissement réel.

Or précisément, l’enrichissement comme la croissance sont de plus en plus fictifs en Europe, comme le souligne Olivier Todd dans son dernier essai.[4] Et notamment en France du fait de la désindustrialisation massive, de la hausse du coût de l’énergie, du vieillissement de la population, du poids de la bureaucratie et de la baisse de la productivité.

C’est pourquoi nous nous trouvons aujourd’hui dans une impasse économique et financière.

Cynisme, incompétence, impuissance

Il faut donc se demander pourquoi on a tout laissé filer. Plusieurs explications sont plausibles :

1. Le cynisme de nos dirigeants, d’abord
Un complotiste pourrait en effet se demander si la dette n’est pas l’un des moyens choisis par l’oligarchie pour détruire la souveraineté des États en la plaçant sous la surveillance des institutions financières bruxelloises, internationales et des prêteurs. Comme la Grèce fut soumise à « la Troïka » (FMI, BCE, Commission européenne) en 2010, sa dette se situant alors à 177% de son PIB.
En rendant la France ingouvernable de l’intérieur on la rend mure pour une gouvernance extérieure. Comme l’écrivait récemment Nicolas Baverez dans Le Figaro : « la France est devant un choix clair : le redressement ou la mise sous tutelle »[5].
Néanmoins ce type d’explication a l’inconvénient de surestimer les aptitudes réelles de nos dirigeants.

2. L’incompétence des dirigeants constitue en effet une seconde explication
En France, la dette, les déficits et les impôts suivent la gauche, comme l’orage suit la nuée.
C’est en 1980 que dernier budget a été présenté en quasi équilibre juste avant l’élection de François Mitterrand ; et en 1980 la dette publique ne représentait que 20% du PIB (92Mds de… francs).
Comme le relève André-Victor Robert dans son essai « La France au bord de l’abîme », à la différence de ses voisins, notre pays a financé ses dépenses publiques à la fois par l’impôt et par l’endettement et cela dans des proportions inégalées. Comme l’écrit l’auteur : « on ne pouvait pratiquement pas faire pire ; c’était presque inconcevable d’atteindre un résultat aussi calamiteux et pourtant nos dirigeants l’ont fait »[6].
Notre pays présente ainsi la particularité en Europe de cumuler une fiscalité élevée[7], une dette publique élevée, des dépenses publiques élevées et un mécontentement public élevé.
Bravo les Mozart de la finance !
La dette n’est donc pas vraiment la faute des Français comme on s’efforce périodiquement de nous le faire croire (« les Français vivent au-dessus de leurs moyens ») car l’oligarchie n’assume jamais rien et rejette toujours ses échecs sur les autres. Comme M. Le Maire affirmant que le déficit actuel est de choix du gouvernement Barnier !
Les Français ne sont responsables, que de voter pour les candidats du système et de se laisser manipuler par sa propagande.
Mais la dette et les déficits résultent des mauvais choix politiques et du manque de courage de nos dirigeants et de nos parlementaires, incapables de conduire les réformes nécessaires dans la durée pour rétablir l’équilibre des finances publiques.

3. Ce qui nous conduit à la troisième explication : l’impuissance de nos dirigeants. C’est le grand secret que l’on nous cache à chaque élection
Pensons ainsi à ce que peut faire un « ministre de l’économie » dans un pays où la monnaie et le taux de change sont de la compétence de la BCE, les tarifs douaniers et la politique commerciale sont de la compétence de l’UE, où les prix ne sont pas encadrés et où les grandes orientations de politique économique sont validées par Bruxelles…
En fait, ce ministre a le temps d’écrire des livres comme Bruno Le Maire : 6 livres en 7 ans…
Ajoutons que le marché global de la dette représente aujourd’hui 230 000 milliards de dollars, soit le triple du PIB mondial. À côté, plus d’un quadrillion de produits dérivé alimentent les circuits de la finance internationale et plus personne ne contrôle l’émission d’argent scriptural par les banques.
En clair, les États et les régulateurs sont tout simplement dépassés[8] par l’évolution financière chaotique du monde occidental.

En réalité ces trois explications se conjuguent : nos oligarchies sont à la fois cyniques, incompétentes et impuissantes à garantir le Bien Commun.

Alors comment sortir de cet endettement et des déficits croissants qui le nourrissent ?

Pour la gauche la cause est entendue : il suffit d’augmenter les recettes, de « faire payer les riches » et de taxer les profits.

Cette option aurait même l’assentiment de 62% des Français, qui seraient donc d’accord pour faire payer… les autres, si l’on en croit certains sondages[9].

Mais on connait la chanson !

La prétendue solution fiscale de la gauche butte en effet, dans une économie ouverte et dérégulée comme la nôtre, sur le fait que la richesse et les profits peuvent facilement se délocaliser, sans même évoquer l’impact négatif sur la compétitivité nationale d’une nouvelle augmentation de la pression fiscale ou sociale.

Mais il est vrai que la gauche ne comprend rien à l’économie politique.

La cartellisation de l’économie occidentale

En Occident, les acteurs de marché ont en effet acquis la capacité de menacer de retirer leurs capitaux si les États ne font pas en sorte de rendre leurs investissements plus profitables.

La cartellisation de l’économie occidentale, c’est-à-dire la concentration des activités économiques (symbolisée par les GAFAM mais aussi par Big Pharma, le complexe militaro-industriel et les NATU[10]), accentue le phénomène : nombre de grandes entreprises mondialisées, désormais plus puissantes et plus riches que bien des États, sont en mesure de faire la loi, dans tous les sens du terme.

C’est ce que le sociologue allemand de l’économie Wolfgang Streeck appelle « la crise fiscale de l’État » qui frappe les pays occidentaux[11].

Dans ce contexte, user du levier fiscal conduit alors fatalement à concentrer la taxation, non pas sur « les plus riches », mais sur les entités ne disposant pas du pouvoir de relocaliser à leur gré leurs actifs : PME, classes moyennes, retraités, petits épargnants, propriétaires immobiliers, héritiers, automobilistes, consommateurs locaux principalement.

Le gouvernement Barnier semble d’ailleurs déjà tombé dans ce piège puisqu’après avoir annoncé un prélèvement exceptionnel et limité sur certains contribuables aisés et sur certains profits, il propose maintenant une assise fiscale plus large puis finalement une avalanche de taxations plus ou moins déguisées, digne du concours Lépine, avec évidemment l’appui de la gauche.

Priorité à la réduction des mauvaises dépenses

La restauration de l’équilibre des finances publiques ne peut donc se limiter à une question de ressources : il faut prioritairement réduire les dépenses et c’est le thème du forum d’aujourd’hui.

Réduire les dépenses, oui mais lesquelles ? Oui mais comment ?

Contrairement à ce que prétendent les libéraux fanatiques, toute dépense publique n’est pas nécessairement mauvaise en soi. Et contrairement à ce que prétend la gauche, toute dépense publique n’est pas forcément bonne en soi non plus.

Il faut donc distinguer les bonnes dépenses publiques des mauvaises : les dépenses nuisibles, que nous allons justement analyser au cours de ce forum. nuisibles et pas seulement inutiles.

Une dépense qui augmente la productivité, la sécurité, l’indépendance et l’identité de la nation ou qui sert à financer des infrastructures constitue une dépense publique utile. Et financer des investissements productifs par un emprunt est une solution intelligente dans une période de haute conjoncture. C’est ce que notre pays a fait dans le passé en finançant le nucléaire, le plan calcul, la recherche, l’industrie d’armement ou son réseau routier.

C’est justement là que nos derniers gouvernements ont erré : ils ont augmenté la dette, principalement pour soutenir le revenu et l’activité de certains, et non pas pour investir dans l’avenir.

A contrario qu’est-ce qu’une dépense publique nuisible ? : une dépense aux effets mal maîtrisés, une dépense qui génère de la bureaucratie et du parasitisme, une dépense qui contribue à la déconstruction de notre nation, de notre culture et de notre identité, une dépense qui ne contribue pas à l’amélioration du bien public ni à la croissance économique et sociale, une dépense qui ne profite pas aux Français.

Ces dépenses nuisibles se reconnaissent à deux traits marquants :

  • d’abord une dépense nuisible poursuit toujours un objectif politiquement correct et non pas un intérêt public réel : comme par exemple financer les médias de propagande, financer des associations immigrationnistes, ou bien prendre en charge en totalité les frais de « transition de genre » par la Sécurité sociale (alors qu’on veut réduire la prise en charge des affections de longue durée).
  • ensuite les dépenses nuisibles sont toujours considérées comme prioritaires, car l’idéologie les sanctuarise. D’autant que moins les idéologues réussissent à atteindre leurs objectifs, plus ils veulent augmenter les dépenses, les taxes et les réglementations. Nous en avons un exemple avec nos budgets de l’Éducation nationale, de l’Intérieur et de la Justice, en augmentation continue dans notre pays depuis des années malgré des résultats de moins en moins probants[12]. Ou avec l’aide médicale d’État, sanctuarisée par nos prétendues valeurs d’accueil et bien entendu par la pression militante de la gauche et des associations immigrationnistes.

A contrario, nos gouvernants n’ont jamais hésité à réduire les moyens des services régaliens, réputés moins sensibles politiquement, comme ceux du ministère de la Défense par exemple, devenu la variable budgétaire d’ajustement par excellence. Ou de réduire les dépenses qui bénéficient à tous les Français, comme les effectifs hospitaliers par exemple.

Les dépenses nuisibles renvoient au concept de dettes odieuses, développé par le juriste russe Alexander Nahum Sack au siècle dernier[13] ; c’est-à-dire des dettes qui ne découlent pas d’un intérêt public. Il écrivait ainsi :

« les dettes ‘odieuses’, contractées et utilisées à des fins qui, au su des créanciers, sont contraires aux intérêts de la nation, n’engagent pas cette dernière — au cas où elle arrive à se débarrasser du gouvernement qui les avait contractées — (…) Les créanciers ont commis un acte hostile à l’égard du peuple ; ils ne peuvent donc pas compter que la nation affranchie d’un pouvoir despotique assume les dettes « odieuses », qui sont des dettes personnelles de ce pouvoir. »[14]

Un peuple a donc le droit de se libérer des dettes odieuses ne répondant pas à un intérêt public. Il faudra s’en souvenir…

Un État à la fois trop pesant et trop absent

Tout au long de ce forum, de nombreuses personnalités et experts vont analyser différentes catégories de dépenses nuisibles : principalement les dépenses liées à une folle politique migratoire ou à la « politique de la ville », les sommes inutilement versées à des États étrangers ou à l’UE, les coûts exorbitants de la « transition énergétique », les inépuisables subventions versées aux médias de grand chemin ou aux associations militant pour le politiquement correct ou encore les coûts de la bureaucratisation.

Autant de milliards à économiser : d’ores et déjà un gisement de 150 milliards au moins !

Mais cette liste n’est pas limitative car les nuisibles pullulent.

Ils découlent en effet de l’impopularité croissante de nos gouvernants, désormais incapables, faute de majorité politique réelle, de toute réforme d’envergure. Car pour réduire les dépenses il faut réformer, comme ont su faire nos voisins.

Mais la France c’est « en matière de réformes, on en fait trop peu et trop tard, tandis qu’en arrosage de dépenses publiques, c’est trop long et trop longtemps » [15] comme l’écrit le quotidien L’Opinion.

L’impopularité des gouvernants résulte du fait que dans notre pays la majorité de la population subit un État à la fois trop pesant et trop absent : trop pesant sur l’accessoire et trop absent sur ce qui préoccupe les Français, que ce soit en matière de sécurité, de prospérité, de services publics, d’immigration ou de libertés ; d’où une question lancinante qui nourrit le ras-le-bol fiscal et politicien : où va l’argent de nos impôts ?

Par conséquent, si nous ouvrons aujourd’hui la chasse aux dépenses nuisibles, celle-ci va durer.

Du discernement et du courage

Pour stopper les dépenses nuisibles, il faut du discernement et du courage politique.

Car il est toujours plus facile de créer ou d’augmenter une taxe ou une dette que de diminuer une dépense publique, comme l’a expliqué l’économiste Milton Friedman, il y a 40 ans de cela.

Selon lui, toute dépense publique implique trois catégories de bénéficiaires très conscients de leur solidarité : les politiques qui l’initient et en tirent de la notoriété (pensons à M. Borloo et à sa « politique de la ville »), les bureaucraties qui sont payées pour la conduire et les groupes qui récupèrent à la fin de la manne publique.

Il s’agit d’une alliance extrêmement solide car les bénéficiaires d’une dépense publique sont bien identifiés, alors que ceux qui la financent sont dilués parmi les contribuables ou les prêteurs. C’est pourquoi Milton Friedman avait intitulé son essai, paru en 1984[16] : « La tyrannie du statu quo ».

Et le recours à l’emprunt offre en outre l’avantage d’être moins visible par la population que l’impôt, a fortiori lorsque, comme aujourd’hui, la monnaie unique brouille les effets de la dette sur les taux de change.

C’est pourquoi l’endettement constitue une grande tentation pour les gouvernants, surtout quand ils sont assurés de trouver sur le marché des acheteurs de dette souveraine : ce fut le cas jusqu’à ces dernières années où l’enrichissement de l’Asie et des pétro-monarchies fournissaient une masse de liquidités susceptibles de s’investir dans les emprunts d’État occidentaux. Et il va de soi aussi que la baisse des taux d’intérêt jusqu’aux taux zéro ou négatifs a facilité l’endettement.

Cela explique soit dit en passant que notre dette soit détenue à 54% par des non-résidents [17], ce qui n’est pas forcément en soi un inconvénient contrairement à ce qu’on lit ici et là : cela prouve seulement que nous inspirons encore confiance aux prêteurs… Mais cela pourrait ne pas durer depuis que les Européens, à la demande des États-Unis, déclarent vouloir geler certains avoirs étrangers…

En d’autres termes, il faut plus de courage politique pour réduire des dépenses que pour agir sur les recettes.

Alors, notre pays sera-t-il capable d’inverser la spirale mortifère des déficits et des dettes, sans un choc salutaire qui le ferait sortir de sa dormition, pour reprendre la formule de Dominique Venner ?

La question reste ouverte.

Mais nous espérons que ce 10ème forum permettra d’apporter un début de réponse

Bon forum à tous !

Michel Geoffroy
16/11/2024

Notes

[1] Rappel de la population africaine en 2022 : 1,4 Mds contre 68 millions en France…
[2] 14 103 Mds soit 82% des PIB.
[3] selon les données chinoises.
[4] Emmanuel Todd, La défaite de l’Occident, Gallimard, 2024.
[5] Le 30 octobre 2024.
[6] André-Victor Robert, La France au bord de l’abime. Les chiffres officiels et les comparaisons internationales, l’Artilleur , 2024, 22 € page 344.
[7] Selon un sondage réalisé par Harris Interactive pour le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), avec l’appui du Centre de recherche en économie et statistique (CREST) trois Français sur quatre pensent que leurs impôts sont trop élevés ; et 75,9 % des sondés considèrent que les cotisations sociales sont trop élevées en France.
[8] Dépossession, Liliane Held-Khawam, Réorganisation du monde 2024.
[9] Sondage Cluster 17/Le Point réalisé du 22 au 24 septembre 2024.
[10] Netflix, Airbnb, Tesla, Uber.
[11] Pas les BRICS qui savent mettre au pas leurs oligarques…
[12] Il est vrai que le pouvoir macronien ne doit sa survie qu’aux forces de l’ordre.
[13] 1890-1955.
[14] « Les effets des transformations des États sur leurs dettes publiques et autres obligations financières : traité juridique et financier », Recueil Sirey, Paris, 1927.
[15] L’Opinion du 9 aout 2024.
[16] Milton et Rose Friedman, La tyrannie du statu quo, Houghton Mifflin Harcourt, 1984.
[17] La France ne communique pas sur l’identité des détenteurs étrangers de sa dette (à la différence des USA par exemple : ainsi la France possède-t-elle 283 Mds de dette US, sur un total de dette fédérale de 35 000 Mds de $) ; mais selon l’économiste Philippe Herlin on peut déduire du rapport d’activité de l’AFT que notre dette serait détenue par des pays comme la Chine, Japon, Asie, Quatar, EAU, USA , Maroc et bien sûr zone euro.

Michel Geoffroy

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