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Un regard écologique sur le Covid-19 – Et pour demain ?

Un regard écologique sur le Covid-19 – Et pour demain ?

par | 8 septembre 2020 | Société

Un regard écologique sur le Covid-19 – Et pour demain ?

Par Frédéric Malaval, essayiste, auteur de Vers l’EcoHumanisme ♦ La crise du Covid-19 est loin d’être terminée. L’épidémie s’étend dans le monde entier et les conséquences directes et indirectes seront nombreuses en Europe dans les mois à venir. Mais il est déjà possible de tirer des enseignements de cette grande crise sanitaire. Dans une série de textes, Frédéric Malaval analyse la situation avec un regard écologique. Voici le dernier texte de cette série.
Polémia

 

L’éclairage de l’Ecologie et notamment les principes de fonctionnement des écosystèmes sont particulièrement utiles. La conclusion est sans appel. D’une manière ou d’une autre des phénomènes de rétroaction surviendront pour ramener l’anthroposphère vers des constantes d’équilibre écologiquement viables. Cependant, alors que cette issue est certaine d’un point de vue macroscopique, les détails de sa réalisation sont incertains. Un certitude s’impose toutefois; les virus jouent un rôle essentiel. Quoi faire face à eux alors qu’ils ont fait de l’aléa la garantie de leur pérennité ? Doit-on agir contre eux alors qu’il est maintenant prouvé leur rôle fondamental dans la biosociologie humaine. Quelle valeur auront les connaissances acquises conscient qu’à celles-ci doit être associée une énorme incertitude, non pas par défaillance des spécialistes, mais en raison de la nature même des phénomènes étudiés ?

Une épidémie se développe quand les conditions de son développement sont réunies. Les virus n’y sont pour rien. Ils existent, sont innombrables, mutent et ne seront jamais éradiqués. En outre, comme hier pour les animaux dits nuisibles, ces quelques lignes ont tenté de sensibiliser à leur utilité écosystémique. Dans l’hypothèse improbable où cette éradication se réalisait cela aurait des conséquences catastrophiques pour la Vie sous toutes ses formes. Espérons que bientôt une ONG prendra en main leur défense. Cela serait de salubrité publique. Elle pourrait s’appeler ‘Virus sans frontières’ ou ‘Virus Welcome’ pour être dans l’esprit du temps…

Plus sérieusement, contenir les épidémies passe par la régulation des conditions de leur propagation. Aujourd’hui, nous disposons de suffisamment de connaissances pour agir. Plusieurs principes sont à respecter. Le premier est de limiter les démographies à des seuils létaux pour la diffusion des virus afin de contenir, pas supprimer, la charge virale.

Le second est d’identifier les foyers potentiels et les traiter. On n’écrira rien sur ce thème… Cela pourrait être qualifié d’inhumain ! Laisser un peu faire la Nature devrait aider. Cela est cependant très difficile moralement. En revanche, la solution suivante ne dépend que de la volonté commune.

Cette troisième solution est de mettre nos systèmes immunitaires dans les meilleures conditions possibles. Plusieurs actions sous cet angle sont envisageables. La première est de recoupler les personnes avec leur peuple et leur territoire d’origine. Cela s’appelle la remigration. Un individu en bonne santé sur le territoire ayant engendré sa lignée est à l’abri de pas mal de soucis. Si de surcroît il a une hygiène  de vie salutaire, le virus se cassera les dents. Bien dormir, une activité physique sans excès mais faisant transpirer, un travail utile et épanouissant, etc., sont autant de facteurs favorables. Entretenir un bon système immunitaire est la clé pour résister à une infection, mais là aussi, sans excès. Débarrasser le monde des germes provoquerait une explosion des maladies auto-immunes dont les allergies sont les premières manifestations. Trop de propreté tue. Un monde aseptisé serait mortel. Là aussi faire ce que l’on sent. Laisser parler notre Instinct en susbsumant la Raison et surtout une Morale pervertie. Nous sommes le produit de millions d’années d’évolution, – c’est loin. d’être fini -; celle-ci a permis d’identifier ce qui est bon ou nocif pour la pérennité de nos organismes et de nos lignées.

Ou alors on continue comme ça, sachant que des épidémies, des guerres, des famines ou des catastrophes de toutes sortes viendront faire le ménage au nom de la régulation et de l’hygiène démographique.

A ce jour, les conditions de développement d’une épidémie sur nos territoires sont toujours d’actualité. Il y aura demain davantage de personnes très âgées, de malades inguérissables et d’immigrés nés ou arrivés en Europe, soit autant d’individus immunodépressifs. La question est de savoir comment vont réagir les personnes normalement à l’abri d’infections si des mesures prophylactiques idoines étaient  adoptées. Dit autrement, en des termes plus crus, comment vont réagir des personnes aborigènes de race blanche, c’est à dire des Européens jeunes et en santé face à des groupes immunodépressifs susceptibles de provoquer et d’amplifier des épidémies à l’origine d’une charge virale les menaçant eux aussi. Les émois provoqués par l’épisode Covid19, somme toute assez anodin, nous fournissent déjà quelques perspectives.

Les mesures à adopter sont pourtant simples : remigration préventive et décès des ‘fragiles’. Or, aucun régime politique aujourd’hui n’accepte ces solutions. Dès les prémisses des évènements Covid19, le but des mesures prises était de protéger les plus fragiles. C’était le discours officiel maintes fois ressassé depuis. Or, c’est le départ, – humainement très encadré-, de ces immunodépressifs qui limite la portée d’une épidémie en diminuant la charge virale.

Covid19, malgré son innocuité, a suscité beaucoup de spéculations. Les démographes n’ont pas relevé de surmortalité anormale, mais l’espace politique, lui, a vibré. Qu’arrivera-t-il le jour où tout le monde sera concerné dans sa chair par l’action écologique d’un germe ? Une prochaine épidémie devrait nous faire basculer dans la PostModernité, mais au prix de millions de morts. Pourquoi ne pas s’engager dans cette issue sans violence, ni drame ! A l’espérance d’un Homme nouveau ayant rompu avec tous les déterminismes naturels animant la biosphère depuis la nuit des temps, pourquoi ne pas renouer avec ces derniers et accepter la Nature dans toutes ses manifestions. A un Homme nouveau transhumaniste bourré de chimie, pourquoi ne pas laisser faire la Vie qui, on le sait, nous mène vers la perfection immunologique. Le Varan de Komodo et les autres êtres archaïques sont là pour nous le prouver. Il convient donc d’interroger les composantes de la Modernité et de ses ambitions, elles-même alimentées par des postures d’essence abrahamique.

Au lieu de tout saccager au nom de la promesse de vivre éternellement dans le Paradis terrestre, pourquoi ne pas s’émerveiller de la grande diversité de la biosphère et de l’anthroposphère. Finalement, pourquoi ne pas inscrire notre existence dans le grand cercle de la vie et accepter la mort comme condition de notre vie. En refusant de mourir, on risque de ne pas faire de vieux os. La Modernité a fait de la jeunesse éternelle son espérance fondamentale. Les transhumanistes nous vendent cela pour nous fourguer leurs potions, vaccins et pilules.

Beaucoup de personnes pacifiques aspirent à cette nouvelle politique, mais force est d’admettre que cela est illusoire. L’Histoire et l’Ecologie, entre autres, montrent que les mutations sont initiées par des catastrophes et dans la violence. Demain pour survivre, l’Homme enraciné dans son espace écologique aura plus de chance que l’individu désincarné soumis aux seules forces de la mondialisation. A l’occasion de cette alerte, les Français ethniques se sont réfugiés sur la terre de leurs aïeux, abandonnant les grandes villes à la Dominance et aux immigrés. La principale victime de la crise à venir sera certainement cet Homme nouveau désincarné noyé dans une globalisation d’inspiration abrahamique, s’exprimant dans les idéologies animant la Modernité. Les protagonistes à cette eschatologie le savent. D’où leur panique face au Covid19.

Frédéric Malaval
08/09/2020

Frédéric Malaval

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