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« Salus Populi » : la nouvelle politique-fiction de Bruno Mégret

« Salus Populi » : la nouvelle politique-fiction de Bruno Mégret

par | 22 mars 2024 | Médiathèque, Politique

« Salus Populi » : la nouvelle politique-fiction de Bruno Mégret

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En publiant son dernier roman Salus Populi, Bruno Mégret renoue avec la politique-fiction, un genre qu’il avait déjà abordé avec Le Temps du phénix, paru en 2016. Un nouveau roman donc, mais aussi une leçon d’espoir politique pour notre pays. Dans Salus Populi, Bruno Mégret revient en effet sur une thématique qui lui est chère : notre décadence n’a rien de fatale et il serait tout à fait possible de redresser notre pays et même d’insuffler à l’Europe une nouvelle direction, en adoptant des mesures fortes et en suivant une stratégie cohérente et sans faiblesse. Le roman traite donc en creux de l’impuissance politique qui caractérise nos politiciens actuels et des moyens d’y remédier : par conséquent, de rendre le pouvoir au pouvoir.

Un redoutable politique

Le héros du roman, Jérôme Bolton, est élu par hasard à la présidence de la République en 2032, par suite du désistement du candidat officiel du Centre en Marche (sic), impliqué dans une affaire sordide…

Mais il se déniaise bien vite quand il comprend que le gouvernement des juges – le prétendu état de droit – ne sert qu’à assurer la pérennité du Système au mépris de l’intérêt supérieur de la nation : c’est-à-dire quand le Conseil constitutionnel, épaulé par une vaste campagne de presse hostile, détricote son projet de loi de remise en ordre, qui répond à l’attente majoritaire des Français.

Mais, à la surprise générale, le président Bolton ne fait pas comme Emmanuel Macron : il ne se cache pas derrière le Conseil constitutionnel pour se complaire dans l’impuissance verbeuse et cynique. Il décide au contraire de passer outre et d’en appeler à l’arbitrage supérieur du peuple français, par référendum, fidèle en cela à l’esprit du fondateur de la Ve République. Et de faire voter les lois d’exception que nécessite la situation.

Et Bolton va progressivement se révéler un redoutable politique, surmontant les innombrables obstacles dressés sur sa route pour faire prévaloir l’intérêt du peuple français, d’où le titre du roman, dérivé de la vieille formule romaine « Salus populi suprema lex esto ».

La proposition choc de Bruno Mégret : « Un état d’exception pour sauver la France »

Un programme d’action

Le roman de Bruno Mégret se lit aussi, et c’est son autre intérêt, comme un programme d’action réaliste et documenté, car il s’appuie sur l’expérience politique étendue de son auteur. Il comprend même une annexe sur les articles de la Constitution qu’il faudrait utiliser pour contourner le gouvernement des juges !

Les obstacles au renouveau ne sont pas sous-estimés non plus : islamistes, coups tordus des oligarques, Bruxelles, harcèlement médiatique et même attentat orchestré par les États-Unis…

Bref, Salus Populi ne nous dépeint pas un monde de Bisounours, mais une fiction qui semble étrangement bien réelle.

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Une leçon d’espoir ?

Salus Populi répond enfin d’une façon originale à la question que tout le monde se pose aujourd’hui : qui pourra vraiment renverser le Système ?

Reprenant les enseignements de l’histoire, le roman de Bruno Mégret nous place en effet dans la situation où c’est un homme issu du Système et non pas extérieur à lui qui va pouvoir changer le cours des événements : parce qu’il a compris l’importance de sa mission. Parce qu’il bénéficie de la « grâce d’État ». Et parce qu’il connaît toutes les ficelles du Système.

Bolton, c’est un Gorbatchev qui réussit à conduire le changement, en quelque sorte.

Il y a donc un peu du Topaze, du Volpone ou du Thomas Beckett dans le roman de Bruno Mégret, ce qui ajoute à son attrait.

Car ce président que le Système pensait manipuler à sa guise va renverser la table. En particulier en s’alliant avec le mouvement de droite qui était jusque-là diabolisé, Patria, pour constituer une majorité de rechange et balayer les vieux partis. Cela ne vous rappelle rien ?

Alors, avec Bruno Mégret, souhaitons-nous un Jérôme Bolton. Et, sans attendre 2032, dévorons Salus Populi au plus vite.

Michel Geoffroy
22/03/2023

Michel Geoffroy

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