Ce samedi 17 avril, le « Remigration Summit » a réuni de nombreuses figures européennes autour du projet de remigration. Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia et cofondateur de l’Institut Iliade, était invité à prononcer un discours que vous pouvez retrouver en intégralité sur notre site. Cet événement majeur a été une formidable réussite. Jared Taylor, président d’American Renaissance, a publié un compte-rendu sur son compte X. Nous l’avons traduit avec l’aide de l’IA afin qu’il soit diffusé en français.
Polémia
Le contexte et l’organisation du sommet
Malgré une opposition féroce de la part des politiciens, des antifas et des médias, le premier Sommet européen de la Remigration – Remigration Summit 2025 – a été un franc succès. Les intervenants comprenaient certaines des figures les plus en vue du nationalisme européen, et le public d’environ 300 personnes était majoritairement jeune, enthousiaste et, à première vue, profondément engagé pour la cause de notre peuple et de notre civilisation.
Comme pour de nombreux événements nationalistes, le lieu initial a été annulé quelques jours avant, et les organisateurs ont fait un effort herculéen pour en trouver un autre. La nouvelle salle, disponible uniquement le matin, a nécessité une réorganisation rapide. Nous nous sommes donc réunis dans un théâtre en banlieue de Milan, relativement éloigné du site prévu, mais qui s’est avéré parfaitement adapté.
À l’heure du début de la conférence, la salle était comble – malgré le changement de lieu et d’horaire. Comme souvent dans ces événements confrontés à une opposition intense, le simple fait d’y être apportait une excitation particulière, renforcée par la joie d’être entouré de tant de camarades – dont au moins deux venus d’Australie !
À mon arrivée, chaque accès au théâtre était bloqué par la police. Je me suis demandé s’ils étaient là pour faire annuler la conférence, mais ils m’ont laissé passer poliment. J’imagine qu’ils surveillaient d’éventuels fauteurs de troubles. Devant le théâtre, une meute de journalistes attendait déjà. Aucun manifestant ne s’est présenté : la police a donc bien fait son travail.
Nous avons été accueillis par Andrea Ballarati, l’un des organisateurs italiens de ReSum25, qui a raconté l’histoire de la mise en place du sommet. Sous les rires et les applaudissements, il a personnellement remercié Giuseppe Sala, le maire de Milan, pour ses dénonciations répétées de l’événement, qui ont probablement offert à la remigration une publicité inespérée. Cela a transformé l’événement en débat sur la liberté d’expression, et le parti de la Lega a courageusement défendu le droit à sa tenue. Ballarati a conclu en rappelant que ce sommet n’était que le début : « C’est maintenant qu’il faut faire de la remigration une réalité. »
Interventions et discours des figures européennes
La première intervenante fut Lena Kotré, députée de l’AfD au parlement du Brandebourg. Elle souligna que jamais les Allemands n’avaient demandé l’immigration de masse, et attribua à l’Autrichien Martin Sellner la paternité du terme « remigration », qu’elle qualifia de « question centrale de notre époque ». « Nous exprimons les désirs d’une grande partie du peuple allemand », dit-elle, et préserver l’Allemagne pour les Allemands doit être « une politique parfaitement normale ». Elle ajouta que le but devait être de rendre la remigration omniprésente dans le débat politique, « voire dans la culture populaire ».
Eva Vlaardingerbroek, personnalité médiatique néerlandaise connue, déclara que de nombreuses conférences n’étaient que du « marketing déguisé », mais que celle-ci pourrait bien « entrer dans les livres d’histoire car nous posons les fondations du salut de l’Europe ». « C’est ce combat », ajouta-t-elle, « qui décidera de notre sort ».
Elle prédit l’avenir en observant les endroits où les Européens sont déjà minoritaires. « Nos villes sont des œuvres d’art. L’idée selon laquelle les Blancs n’auraient pas de culture est le plus grand mensonge des réseaux sociaux. » Il faut, selon elle, se libérer du complexe de culpabilité hérité de la Seconde Guerre mondiale et affirmer sans crainte que « les Africains ont l’Afrique, les Asiatiques l’Asie, et l’Europe doit être pour les Européens ».
Cyan Quinn, de l’institut White Papers Policy aux États-Unis, rappela que les Blancs du monde entier sont dans la même situation et doivent coopérer. Elle mit l’accent sur le coût économique de l’immigration non productive, insistant sur le fait que les immigrés qui vivent des aides sociales représentent un fardeau économique, et non un bénéfice.
Dries Van Langenhove, ancien intervenant à American Renaissance 2023, dénonça la « persécution du régime bruxellois ». Il affirma que la remigration est tout à fait possible dans le cadre légal actuel, et que si cela ne l’était pas, il incomberait aux législateurs de modifier la loi. Il proposa une stratégie en trois étapes : expulsion des clandestins et criminels, fermeture des frontières, incitations au départ volontaire ; puis les légaux délinquants ; enfin, pour ceux hostiles à l’Europe mais citoyens, des incitations à repartir. Il conclut par un slogan scandé par l’audience : « SAUVONS NOTRE NATION. RE-MI-GRA-TION ! »
John MacLoughlin du National Party irlandais exprima son inquiétude face à la situation de son pays, avertissant que les Irlandais pourraient devenir minoritaires d’ici 2060. Il cita des exemples de villages transformés par l’arrivée massive de demandeurs d’asile logés dans des hôtels, transformant les habitants irlandais en minorité du jour au lendemain. Il appela à la résilience et affirma que la solution reste encore pacifique, mais « plus les problèmes s’aggravent, plus les solutions seront radicales ».
Pedro Faria (Portugal) déclara : « Nous ne sommes pas des victimes, nous sommes des guerriers ». Il affirma que la remigration signifie mettre son peuple en priorité, « mettre fin à la reddition » et « reconquérir ce qui est nôtre ».
Jacky Eubanks (États-Unis), ancienne de Turning Point USA, condamna l’immigration massive et insista sur la nécessité de revenir aux principes fondateurs américains. Elle critiqua les visas H-1B et appela à une expulsion de masse. Elle conclut en italien : « L’Italie aux Italiens ! »
Des participants allemands, empêchés par les autorités de quitter leur pays pour assister au sommet, réussirent malgré tout à s’y rendre et furent ovationnés. Ils offrirent à Martin Sellner un tee-shirt symbolique représentant des avions, incarnant leur objectif : rapatrier les immigrés.
Kenny Smith (Homeland Party, Royaume-Uni) dénonça les gangs d’exploitation sexuelle pakistanais, affirmant que cette situation est due à l’immigration de masse et à l’inaction des forces de l’ordre.
Hilaire Bouyé (Reconquête, France) fut le seul à critiquer l’influence des États-Unis, qu’il juge source de nombreuses dérives actuelles. Il déclara : « Le temps est venu de dire la vérité. La reddition est terminée. »
Frederick Jansen (Forum pour la Démocratie, Flandre) plaida pour créer les conditions du retour des immigrés, en soulignant que l’Europe a contribué à déstabiliser les régions d’origine des migrants. Il appela à « faire la paix avec le monde musulman ».
Jean-Yves Le Gallou (Polémia et Institut Iliade) rappela que les Européens sont le peuple autochtone du continent depuis 40 000 ans. Il critiqua l’inaction européenne face à cette vérité et appela à des mesures de remigration adaptées selon trois profils : hostiles à l’Europe (expulsion), respectueux mais non assimilés (incitations au retour), pleinement assimilés (intégration).
Il précisa que les problèmes ne viennent pas de l’UE, mais des décisions nationales prises bien avant son existence. Selon lui, l’Europe entière doit agir ensemble : « Nous ne pouvons réussir dans un seul pays. Toute l’Europe doit reprendre son identité. »
Discours de Jean-Yves Le Gallou en intégralité : https://www.polemia.com/la-remigration-legitimite-necessite-possibilite-discours-de-jean-yves-le-gallou/
Martin Sellner et Jean-Yves Le Gallou en pleine discussion
Appels finaux et conclusion militante
Martin Sellner conclut avec une ovation. Il compara la dynamique de la remigration à une ovation debout : « d’abord quelques-uns, puis tout le monde suit. » Il affirma : « En deux ans, tout le monde a entendu parler de remigration. Nous allons entraîner tous les partis dans notre direction. »
Enfin, Alfonso Gonçalves (Portugal, Reconquista) clôtura le sommet en déclarant : « Nous sommes ici, et nous ne partirons pas avant d’avoir gagné. » Il appela à une nouvelle reconquête par la remigration.
C’était une conclusion vibrante pour un sommet qui laissera sans doute une empreinte durable sur ses participants, tous repartis avec énergie, détermination et l’espoir d’un avenir à reconstruire.
Jared Taylor
18/05/2025