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La Superclasse mondiale contre les peuples – La préface de Jean-Yves Le Gallou

La Superclasse mondiale contre les peuples – La préface de Jean-Yves Le Gallou

Par Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia ♦ Michel Geoffroy, éditorialiste à Polémia, vient de publier chez Via Romana : La Superclasse mondiale contre les peuples. Un ouvrage majeur pour comprendre comment la Davocratie et la Soroscratie s’imposent au monde par une série de cercles concentriques. Ce pouvoir impersonnel et désincarné ne gouverne pas seulement par le « soft power » de l’influence mais aussi et surtout par la stratégie du choc pour sidérer et ahurir ses opposants.
Nous publions ici la préface de Jean-Yves Le Gallou avant d’y revenir pour livrer une analyse approfondie du livre. Vous pouvez commander ce livre sur la boutique du site : polemia.com/la-boutique
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L’énarque Michel Geoffroy a vécu une double vie. Haut-fonctionnaire le jour, il a conduit une brillante carrière débouchant sur les plus hauts postes de Bercy. Essayiste la nuit et le week-end, il a été durant 40 ans à la pointe de la bataille des idées intervenant successivement au Club de l’Horloge puis à Polémia. Sans oublier son apport décisif au mitan des années 1990 à la revue « Identité ». A ce titre Michel Geoffroy est un père naturel du courant identitaire. Avec La Superclasse mondiale contre les peuples, il nous livre aujourd’hui une analyse profonde de la situation politique et géopolitique mondiale.

La superclasse mondiale, ce sont des hommes et des femmes venus de tous les continents et qui se sentent plus proches les uns des autres que de leur propre peuple. Ils partagent les mêmes aéroports, les mêmes grands hôtels et les mêmes lieux branchés mais ignorent « les gens de rien » qui fréquentent les TER et les trains de banlieue…

La superclasse mondiale, c’est une série de cercles concentriques

Au centre du cercle, quelques milliers d’hommes qui participent aux grandes conférences internationales comme Davos et le Bilderberg. Ils se retrouvent aussi dans des clubs nationaux très sélects comme « Le Siècle » ou la « French americanfoundation ». C’est la Davoscratie matinée de Soroscratie.

Ces quelques milliers de dirigeants exercent leur influence à travers quelques centaines de milliers d’autres hommes. Ceux qui exécutent les partitions qu’ils leur commandent, ou recommandent, dans les entreprises, les administrations, les palais de justice, les médias, les coteries culturelles, les ONG.

Et derrière eux, des dizaines de millions de réémetteurs s’affairent à servir ceux qui gouvernent : La classe médiatique – alliance du grand capital financier et du gauchisme de salle de rédaction – en est le principal relais. A la base, tel l’esclave noir dans le champ de canne à sucre, le grouillot de la PQR (presse quotidienne régionale) sert ses maîtres. En relayant, sans recul ni discernement, leurs mots d’ordre libréchangistes, immigrationnistes et déracinants.

La superclasse mondiale est en rupture complète avec la culture européenne – et chrétienne – de l’incarnation : c’est un pouvoir impersonnel et sans visage. Et qui interdit la représentation ou la dénonciation de ceux qui, à défaut de l’incarner, en sont les représentants archétypaux. Ainsi dénoncer Soros comme le fait le Premier ministre hongrois Victor Orban ce serait, horreur (!), du « complotisme » !

La superclasse mondiale ne défend pas seulement les intérêts des milliardaires et des multinationales, elle a aussi un projet eschatologique : le cosmopolitisme ; c’est-à-dire un monde sans frontières, sans frontières physiques ni mentales ; bref un monde indifférencié.

La superclasse mondiale ne gouverne pas seulement par le « soft power » de l’influence, elle utilise aussi et surtout la stratégie du choc pour sidérer et ahurir ses opposants.

Choc anthropologique qui consiste à nier les différences d’origine, de sexe, de race, de culture, de civilisation.

Choc éducatif avec les « pédagogies nouvelles ».

Choc linguistique visant à bouleverser artificiellement la grammaire et l’orthographe comme prétend le faire « l’écriture inclusive ». Mais aussi manipulation des mots avec la mise en place politico-médiatique d’une novlangue digne de 1984 d’Orwell.

Choc migratoire imposant dans les villes, les quartiers et maintenant les campagnes, des communautés étrangères imposant progressivement leurs mœurs au détriment des peuples d’origine, de leurs règles de vie, de leurs mœurs et de leurs lois.

Choc mémoriel visant à supprimer la connaissance de l’histoire et le respect des ancêtres par une repentance permanente fondée sur une présentation pathologique du passé. Un passé qui se résumerait aux pires aspects de l’esclavage, de la colonisation et de la seconde guerre mondiale.

Choc financier avec la prolifération des dettes qui permettent d’avoir barre sur les hommes, les entreprises, les Etats.

Choc médiatique avec la propagation univoque de la foi politiquement correcte et la diabolisation des « déviants ».

Michel Geoffroy ne se borne pas à décrire la superclasse mondiale. Il donne aussi des pistes pour combattre sa tyrannie.

Développer une culture de la dissidence et de la résistance.
Œuvrer au réveil de notre civilisation
S’appuyer sur la résilience des peuples et des gouvernements d’Europe de l’est et de Russie.
S’adosser sur le développement des médias alternatifs.

Jean-Yves Le Gallou
29/03/2018

La Superclasse mondiale contre les peuples, Editions Via Romana, 475 pages, 24 €

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