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Coronavirus. Même le Diable porte pierre !

Coronavirus. Même le Diable porte pierre !

par | 21 mars 2020 | Société

Coronavirus. Même le Diable porte pierre !

Par Pierre Lours, essayiste et romancier ♦ La crise sanitaire à laquelle est confrontée la France n’en finit pas de faire parler. Polémia a publié plusieurs textes de divers contributeurs. Aujourd’hui, c’est au tour de Pierre Lours de partager avec nos lecteurs sa vision de cette crise.
Polémia


Que se passe-t-il ?

Vraisemblablement une prise de conscience de la fragilité de la condition humaine et par conséquent de notre société qui en est l’émanation, précarité et vulnérabilité aggravées par une organisation sociale et économique complexe multipliant les interdépendances entre les rouages : le fonctionnement d’un moteur à explosion est plus fragile que celui d’un moulin à eau.

Ainsi un virus nouveau va malheureusement abréger la vie de personnes faibles compte-tenu de leur âge ou de leur pathologie : les dernières prévisions (mais qui croit encore en la prospective ?) avancent le chiffre de 30 000 morts en France sans dire d’ailleurs combien de ces victimes auraient trépassées sans ce coup de pouce fatal.

Le Coronavirus est-il vraiment dangereux ? La réponse en 4 points

La bourse française a « perdu » 35% de sa valeur en une dizaine de jours, même s’il faut se souvenir que tant que l’on n’a pas vendu une action la perte n’est que potentielle… On peut d’ailleurs se demander, en comparant l’accroissement lors des dernières années des cours de bourse par rapport à l’augmentation correspondante de la production mondiale, si nos boursicoteurs de grand chemin sont des professionnels qui fondent leurs arbitrages sur la valeur réelle des entreprises. Si tel était le cas, est-il bien raisonnable d’oublier que cet arrêt des économies industrielles est momentané, l’espace d’un trimestre au plus, le temps que le virus et la panique qu’il suscite s’évanouissent. Il est urgent d’interdire momentanément à ces accros de la corbeille l’accès au casino de la Finance, le temps qu’ils retrouvent leurs esprits !

Bien sûr les usines dépendantes de la mondialisation et gérées sous la férule imprévoyante du « zéro stock » vont être en difficulté pour quelques semaines faute de pièces et de composants venant de Chine ou d’autres horizons lointains, ce qui décalera d’autant la livraison de leurs produits. La belle affaire ! Les consommateurs attendront quelque temps la satisfaction de leurs envies, ce qui accroîtra leur plaisir final. Les salariés mis en chômage technique seront pris en charge par des indemnités versées par l’Etat-Providence qui sera bien dans son rôle d’assureur en dernier recours. Enfin, l’assouplissement des délais de paiement des créances privées ou publiques évitera la fragilisation des entreprises. Tout cela aura un coût mais il n’est pas d’activité rentable sans perte momentanée ! Et surtout, « même le diable porte pierre ».

Autrement dit, d’un malheur quelque chose est bon.

Cette mesure de confinement de la population et de limitation des activités non essentielles à la vie des Français a pour but de casser la chaîne de transmission du virus et d’éviter un afflux ingérable dans les hôpitaux. Elle instaure une sorte de mise en retrait des Français, une hibernation pour sortir de l’hiver viral, une retraite en carême, un jeûne en ramadan, un régime afin d’épurer le corps des miasmes accumulés, une mise à jour de notre logiciel … comme il vous plaira !

En tout cas une magnifique opportunité pour réfléchir, se remettre en question, prendre des résolutions, et enfin agir demain.
Un moment révolutionnaire qui évoque, par exemple, la querelle des Anciens et des Modernes où s’affrontent la grandeur de l’humilité à l’ombre du Créateur et l’orgueil de l’homme assoiffé de Liberté.

Un moment où l’essentiel s’imposera peut être à l’anecdotique, l’essence à l’existence. Une vie où la fête sera la juste jouissance après un effort épanouissant, une recherche du beau, un dépassement vers le bon, le vrai et le juste. Un élan de solidarité surpassant l’individualisme, une lutte des classes qui laisserait la place à une attention pour l’autre. Une volonté de vivre dans le réel et non plus dans un virtuel refuge mensonger justifiant tous les caprices et tous les fantasmes.

Le retour d’une communauté nationale fraternelle, liens affectifs et culturels issus de l’histoire, de la vie de chaque jour et de l’espoir du lendemain.

Un désir de se prendre en main et de ne plus dépendre du bon vouloir de droits et d’avantages sociaux attribués sous condition de perdre sa souveraineté et sa dignité.

Et surtout une nécessité de se débarrasser de gouvernants prétentieux et creux, de splendides « prétencreux » ! Depuis 2011, toutes tendances confondues, ils n’ont pas jugé bon de maintenir un stock suffisant de masques et de gel hydro alcoolique contre les épidémies. Cette même incompétence et inconséquence, on la retrouve dramatiquement aujourd’hui dans leur manque de réactivité (dans l’urgence, nécessité doit faire loi ! ) face à la seule solution actuelle découverte contre le Covid 19 par le professeur Didier Raoult : l’Hydroxychloroquine associé à un antibiotique l’Azithromycine : les morts par centaines attendront sans rechigner le bon vouloir des comités d’experts et des politiques !

En somme des questions impératives pour une nouvelle ère délivrée des scories accumulées au fil des temps, les vrais virus de notre civilisation.

Pierre Lours
21/03/2020

Source : Correspondance Polémia

Crédit photo : Domaine public

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