Des écrans allumés partout : dans les maisons, les bars, les restaurants, les transports. Chaque Français subissant chaque jour 61 minutes d’exposition publicitaire. 2% de la richesse produite consacrée au formatage de l’opinion par la publicité. Et la mise des neurosciences au service de la manipulation mentale. Tout cela dans un double but : le conditionnement à l’acte d’achat compulsif, le conditionnement au politiquement correct.
Les messages publicitaires (ce qui entre dans nos têtes) et les achats d’espace (ce qui fait vivre ou mourir les médias) dépendent du bon vouloir de deux grands opérateurs-prédateurs : Publicis (Maurice Lévy et la famille Badinter) et Euro-RSCG (Stéphane Fouks, l’ami de DSK, le publicitaire de Hollande et Valls). Et la fusion de Publicis et d’Omnicom (le géant américain) va créer un mastodonte mondial capable d’aligner 130.000 agents de propagande ; 130.000 propagandistes chargés de formater l’opinion en créant des besoins d’achat superficiels et en véhiculant le message idéologique dominant : mondialisme, antiracisme, rupture des traditions.
Comment échapper à la désinformation publicitaire ?
Dénoncer une tyrannie, c’est déjà l’affaiblir.
Apprendre à la contourner, c’est encore mieux.
Samedi 26 octobre, Polémia vous propose sept heures de réflexion.
Rendez-vous à Paris IXe, salle Dosne-Thiers, 27 place Saint-Georges, à partir de 9h15.
>>> INSCRIPTION (polemia1@gmail.com)
Jean-Yves Le Gallou
22/10/2013