Accueil | Politique | Bruxelles : un « Français » plus que suspect

Bruxelles : un « Français » plus que suspect

Bruxelles : un « Français » plus que suspect

par | 5 juin 2014 | Politique

Est-ce vraiment sa nationalité qui détermine l’identité de Mehdi Nemmouche ? Les médias n’ont cessé de titrer sur « un Français » arrêté et suspect de l’attentat du musée juif de Bruxelles. Comme s’il ne fallait retenir, pour définir cet homme, que sa nationalité. Toujours présumé innocent mais affirmé français.

Une fois de plus les journalistes insultent l’intelligence des citoyens. Mehdi Nemmouche a peut-être des papiers français mais ce n’est pas cela qui est important pour lui et pour nous. Ce qui est important, c’est que ce jeune, issu de l’immigration, est un délinquant défiant le vivre ensemble et qui s’est radicalisé vers le terrorisme islamique. Cet homme est un terroriste islamiste d’origine arabe – ne voulait il pas aller en Algérie ? – c’est cela qu’il est, bien plus qu’un Français.

Il faudra bien un jour prendre à bras le corps le problème de ces renégats, de ces apostats de la France qui veulent détruire notre mode de vie et nous imposer leur obscurantisme. On a peur de le dire car ce n’est pas politiquement correct. Il est plus facile et valorisant de faire croire que le terrorisme antisémite est le fruit des idées du Front national, une thèse pourtant démentie, terrorisme après terrorisme, par les faits car Nemmouche confirme Mehra.

On peut se demander jusqu’à quand la caste médiatique va continuer à mentir pour ne pas se démentir.

On peut se demander jusqu’à quand la communauté juive effectivement menacée et frappée régulièrement, acceptera d’être représentée par des porte-paroles autistes sur le nouveau visage de l’antisémitisme en Europe et en France et qui refusent obstinément de changer un logiciel vieux de 70 ans.

Mehdi Nemmouche a été condamné à sept reprises et incarcéré cinq fois pendant plus de sept ans au total, notamment à Lille et à Toulon. C’est lors de ces séjours en prison qu’il se serait radicalisé. « Il avait un comportement de fort prosélytisme (…) Il faisait des appels à la prière collective lors des promenades en prison ». Fin 2012, début 2013, il quitte la France pour la Syrie où il reste un an. Il y aurait rejoint des forces combattantes. Il était fiché par la DGSI pour ces raisons. Il sort donc de prison en décembre 2012, donne l’adresse de sa mère et de sa tante à Tourcoing, mais n’y met jamais les pieds. Il part en Belgique, où il est hébergé chez un ami. Puis il part en périple : Grande-Bretagne, Liban, Turquie, et sûrement Syrie. Son départ presque immédiat pour la Syrie laisse penser qu’il se serait radicalisé en prison. Lors de son arrestation, le suspect avait dans ses bagages un « drap blanc » portant une inscription en arabe au nom de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), groupe djihadiste le plus radical combattant en Syrie, et les mots « Allah est grand ». De retour d’un séjour en Asie du Sud-Est, il est repéré par la police allemande qui signale sa présence à la DGSI. Une fiche de surveillance est alors élaborée. Personne ne sait toutefois où il se trouve, Mehdi Nemmouche n’ayant pas de domicile déclaré. Son interpellation dès son retour en France laisse penser qu’il s’agit de « son premier passage sur le territoire national depuis longtemps », souligne le procureur. Originaire de Roubaix (Nord), il a été arrêté à la gare routière Saint-Charles par les douaniers, alors qu’il se trouvait dans un autocar en provenance d’Amsterdam via Bruxelles.

Un voyou devenu terroriste incontrôlé et arrêté par un heureux hasard après avoir tué avant peut-être de vouloir tuer encore ou de fuir vers un étranger plus proche pour lui que le pays dont il a la nationalité, voilà un parcours de plus en plus ordinaire.

C’est notre sécurité qui est menacée par des gens qui, en fait, haïssent ce que nous sommes et veulent nous imposer par la force une domination de fait de ce qu’ils croient être. Il faut leur prouver que leur « sale guerre » peut, pour eux, devenir fatale. C’est loin d être le cas.

Mais ils savent que le système par antiracisme leur trouvera toujours des excuses et que ceux qui ont tué ne seront jamais exécutés, ni même expulsés, ni même déchus d’une nationalité qu’ils méprisent et salissent. Les djihadistes de nos banlieues n’ont qu’une identité et ce n’est pas la nationalité française.

 Jean Bonnevey
Source : metamag.fr
01/06/2014

Cet article vous a plu ?

Je fais un don

Soutenez Polémia, faites un don ! Chaque don vous ouvre le droit à une déduction fiscale de 66% du montant de votre don, profitez-en ! Pour les dons par chèque ou par virement, cliquez ici.

Voir aussi