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Béziers : nouvelle polémique autour des migrants

Béziers : nouvelle polémique autour des migrants

par | 16 octobre 2016 | Politique, Société

Béziers : nouvelle polémique autour des migrants

Philippe Bonvoisin

♦ Par voie d’affiches, la Ville de Béziers dénonce l’ouverture programmée de l’extension du centre d’accueil des demandeurs d’asile (Cada) de la Cimade. Une nouvelle façon, pour le maire, Robert Ménard, de dénoncer « une véritable immigration de peuplement ».

Elles ont fleuri, ce mardi matin, sur les « sucettes » publicitaires disséminées dans Béziers. Des affiches clamant : « Ça y est ils arrivent. Les migrants dans notre centre-ville ! ». Le tout « coiffé » d’une affirmation : « L’État nous les impose ».

Une nouvelle fois Robert Ménard recherche le buzz médiatique pour mettre en avant son combat contre « une véritable immigration de peuplement » – une autre façon d’évoquer le Grand Remplacement, théorisé par l’écrivain d’extrême droite, Renaud Camus.


« Un coup de poignard »

Vendredi, déjà, (*) le premier magistrat s’était insurgé contre l’ouverture prochaine d’un nouveau Cada (centre d’accueil des demandeurs d’asile) à Béziers. « Un de plus. Et en plein centre-ville », s’indignait le maire dans un communiqué avant d’ajouter : « Alors que la municipalité travaille depuis plus de deux ans à la redynamisation du centre-ville, cette annonce sonne comme un coup de poignard dans le dos des Biterrois. » Et d’interroger : « En attendant l’ouverture d’un autre centre, cette fois réservé aux migrants de Calais ? ». Pêle-mêle, Robert Ménard fustigeait également la préfecture de l’Hérault et donc l’État.

Politique nationale

Dimanche, Midi Libre faisait la lumière sur cette nouvelle polémique. Selon les services de l’État, ce « nouveau » Cada est l’extension de celui, déjà existant de la Cimade. Un nouveau lieu situé avenue d’Estienne-d’Orves qui proposera, à terme, quarante places d’accueil supplémentaires. Ainsi le Cada de la Cimade va passer de 50 places à 90 lorsque le nouveau lieu d’accueil ouvrira. Interrogé, le sous-préfet de Béziers a tenu à souligner que cette extension ne se fait pas « dans le cadre du démantèlement du camp de Calais, mais dans celui de l’augmentation du nombre de places en centre d’accueil ». Christian Pouget précise, également : « C’est une politique nationale, ce n’est pas une politique particulière qui est faite à Béziers, et je rappelle que le droit d’asile est inscrit dans nos textes constitutionnels depuis 1789.(**) »

Le droit d’asile est en effet réservé à ceux qui sont persécutés en raison de leur combat pour la liberté (cf Préambule de la Constitution de 1946, 4e alinéa, toujours en vigueur : « Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République »).

Ne peuvent en aucun cas se prévaloir du droit d’asile une grande partie des innombrables «migrants» qui viennent (illégalement), avec l’aide des réseaux du crime organisé qui font fortune dans ce trafic, relayés par des ONG dites «humanitaires» et des gouvernements complices (qui vont les chercher, en relais du crime organisé dont ils sont ainsi les complices objectifs, jusqu’aux côtes libyennes), chercher à profiter du système de protection sociale français ou européen, ou qui fuient les zones de guerre en évitant de s’abriter dans des pays voisins de même culture musulmane que la leur.

Il est donc faux de qualifier a priori de « réfugiés »  l’ensemble de ces immigrants clandestins, qui comportent, outre de nombreux faux réfugiés, un nombre inquiétant d’islamistes haïssant l’Occident et venus semer le chaos et la mort en Europe (certains de ces faux réfugiés mais vrais islamistes ont déjà massacré des « mécréants » en France et en Europe, démentant ainsi les commentaires très orientés des journalistes militants de l’AFP pour lesquels  dénoncer le fait que les « migrants » comportaient des terroristes islamistes était un soi-disant  « fantasme d’extrême droite » …).

Il faut rappeler qu’une grande majorité de demandeurs d’asile voient leur demande rejetée, y compris par les tribunaux, ce qui prouve  l’abus massif de la procédure d’asile par des personnes qui n’y ont pas droit mais en profitent pour pénétrer et se maintenir sur le territoire français… Mais même après le rejet de toutes les procédures de contestation du rejet de leur demande d’asile, ils ne sont pas expulsés vers leur pays d’origine comme il se devrait dans un Etat de droit et restent en France par tous moyens.

On est arrivé en France à une situation surréaliste où la violation du droit de la République crée des droits, uniquement bien sûr au profit des immigrés clandestins (une bonne caricature résume cette aberration qui ne peut que heurter toute personne dotée de bon sens et de raison : on y voit le ministre Cazeneuve accueillir aimablement des immigrants clandestins débarquant sur une plage française, avec cette légende : « Le ministre chargé du respect de la loi accueillant ceux qui la violen» ; d’ailleurs on a vu Cazeneuve tentant servilement de persuader des immigrés clandestins à Calais de déposer une demande d’asile politique en France et se heurtant à un refus catégorique et hautain des intéressés, déclarant qu’ils ne veulent déposer une telle demande qu’en Angleterre !! Quelle indignité ! Qu’attend-il pour expulser en urgence absolue vers l’Afghanistan ou le Pakistan d’où ils viennent ces arrogants fauteurs de trouble, faux réfugiés mais vrais parasites sociaux ?)

La réalité est donc qu’il n’y a plus d’Etat de droit en France, du moins certaines populations et leurs soutiens politiques et associatifs peuvent s’en affranchir massivement, avec la complicité des pouvoirs publics.

D’ailleurs, contrairement à ce que vient d’affirmer péremptoirement, dans le droit fil de l’idéologie du déni constant de réalité des « autorités » publiques, le ministre de la justice Urvoas (« Il n’y a pas de zones de non-droit en France »), suite à la tentative d’assassinat de policiers par des  « jeunes » de banlieue, qui ont cherché à les faire brûler vifs dans leur véhicule (coktails Molotov jetés dans la voiture dont ces « chances pour la France » ont bloqué les portières, ce qui est d’ailleurs la mise en application d’une chanson d’un rappeur soutenu par une certaine gauche délirante, rappeur qui appelle à « griller du poulet » dans cette chanson diffusée  au nom de la « liberté d’expression » de la « diversité » et de « création artistique »…), il y a environ 700 zones de non-droit en France, où le droit de la République n’existe plus, où les policiers risquent leur vie en y pénétrant, mais où règne la loi des caïds, voire la loi islamique, la charia.

Philippe  Bonvoisin
14/10/2016

Notes :

(*) Voir : Autochtones contre Metismic. Pour en finir avec les idées reçues sur les anti-migrants
(**) L’argutie du sous-préfet de Béziers sur le droit d’asile prévu dans nos textes constitutionnels depuis 1789 est une manifestation de l’ignorance et/ou de la tromperie qui caractérisent depuis le début la politique européenne et française de soutien à l’invasion migratoire sans précédent, essentiellement musulmane, dirigée vers les pays européens (pays qui comptent déjà plus de trente millions de chômeurs et ont des systèmes de protection sociale en grande difficulté ! Quelle irresponsabilité absolue de charger encore plus la barque avec des centaines de milliers voire des millions de personnes dont la plupart, faute de formation adéquate et/ou de connaissance des langues européennes, vont être à la charge des systèmes d’aides aux chômeurs, de logement social, de prestations familiales, etc. sans parler du refus d’assimilation dans les sociétés d’accueil, de la volonté d’imposer leur religion violente et conquérante dans l’espace public et du développement de la délinquance déjà observable au détriment des populations autochtones, notamment des femmes).

Correspondance Polémia – 17/10/2016

Image : Ville de Béziers – Les migrants arrivent

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