Tous les indicateurs sont au rouge vif pour la France : immigration, tiers-mondisation, dépense publique, dette, ensauvagement… Il est donc temps pour Polémia d’assumer sa radicalité. Car une catastrophe telle ne pourra être réglée que par un programme radical. Entretien avec Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, sur cette nécessaire évolution de notre association.
Pourquoi recentrer Polémia sur la radicalité ?
Parce que la situation est radicale. Ou plutôt radicalement désastreuse : mur de la dette, effondrement scolaire, invasion migratoire, explosion de l’insécurité.
Mais justement, l’opinion prend conscience des difficultés.
Oui, des dangers. C’est bien. Encore faut-il aussi en tirer les conséquences. Toutes les conséquences.
Qu’est-ce à dire ?
Proclamer, comme M. Retailleau ou M. Bardella, qu’il faut mieux maîtriser l’immigration, c’est bien. Mais il faut dire comment. Cela signifie ne plus tenir compte de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) ni de la Convention de Genève sur le droit d’asile, ou en tout cas de l’interprétation qu’en font les juges. Bref, il faut sortir de la dictature judiciaire, affirmer la supériorité de la loi postérieure sur le traité antérieur et priver le Conseil constitutionnel de son rôle de super-législateur. Tout le reste est pipo !
Que penser de la panthéonisation de Badinter ?
C’est de la schizophrénie : tout le monde se plaint de la montée de l’insécurité tout en voulant participer à la panthéonisation de son principal responsable.
Badinter, le garde des Sceaux de François Mitterrand, qui a mis le criminel (à la place de la victime) au centre des préoccupations de la justice.
Badinter, le président du Conseil constitutionnel, qui a rendu impossible le contrôle de l’immigration. Pour Polémia, la panthéonisation de Badinter, c’est non. Et Polémia va faire campagne sur ce thème.
Et sur le budget ?
Derrière le problème de la dette, il y a surtout la question du déficit : le trou de 170 milliards dans le budget. Où trouver les économies ? Dans les dépenses inutiles : aide au développement, immigration, transition énergétique, subventions aux associations progressistes, dépenses des collectivités territoriales, formation professionnelle, doubles emplois entre les administrations et les agences.
Quant à l’éducation nationale ?
Elle n’est plus sauvable. Il faut passer au chèque éducation et laisser libres les parents du choix de l’école de leurs enfants.
Comment résumer cette démarche ?
Il faut déplacer la fenêtre d’Overton. Et pas seulement dans le lamento sur le constat des problèmes, mais surtout sur les solutions à mettre en œuvre. Il faut préparer l’opinion à accepter, à souhaiter et à vouloir les mesures indispensables.
En résumé ?
La vocation de Polémia n’est pas l’occupation des tranchées idéologiques déjà prises, mais de livrer l’assaut aux tranchées suivantes. En avant !
Jean-Yves Le Gallou et l’équipe Polémia
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