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Le CSA en plein délire totalitaire contre Éric Zemmour

Le CSA en plein délire totalitaire contre Éric Zemmour

par | 13 septembre 2021 | Politique, Société

Le CSA en plein délire totalitaire contre Éric Zemmour

Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ C’est officiel depuis ce matin, Éric Zemmour ne participera plus à l’émission Face à l’info dont il était la figure de proue pendant deux années. Après avoir connu un succès d’audience et d’estime considérable, il est privé de cette émission par une décision incroyablement liberticide du CSA qui a décidé de tout faire pour l’empêcher de s’exprimer publiquement d’ici sa probable annonce de candidature. Retour sur cette décision alarmante avec Pierre Boisguilbert.
Polémia

 

Ils n’ont pas trouvé le vaccin anti-Zemmour. Le taux de transmission du virus des vérités est très important. La contamination est en croissance exponentielle. Cette drôle d’épidémie produit de plus de nombreux anticorps, mais contre le discours officiel. C’est pourquoi le système menacé dans sa doxa n’a qu’une solution, il faut confiner le soldat Zemmour. Ils pensaient que la justice s’en chargerait. Mais, pour le moment les résultats ne sont pas à la hauteur. Le pouvoir a donc eu recours à un « machin » médiatique, le Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA). On doutait de son indépendance, on est maintenant convaincu de sa soumission.

Le CSA aux ordres

Le CSA demande aux médias de décompter les interventions de Zemmour de son temps de parole de la campagne présidentielle. Une forfaiture qui est une imbécillité, qui s’est déjà retournée contre ses auteurs et leurs inspirateurs. Zemmour est un éditorialiste et un polémiste ; l’empêcher de s’exprimer, c’est l’empêcher de travailler. Si demain il est candidat, ce serait une autre affaire mais pour le moment ce n’est pas le cas et sont donc appliquées à un non-candidat les règles réservées aux candidats. On attend avec impatience une décision décomptant du temps de Macron les éditoriaux en sa faveur dans les médias : rien qu’avec BFM TV, il n’aurait plus droit avant le vote à la parole !

Le CSA est critiqué, prudemment par Christine Kelly, ancien membre du Conseil mais, animatrice des chroniques zemmouriennes, elle passe certainement une mauvaise période. Le Conseil a aussi été étrillé par Françoise Laborde, ancien membre également du « machin », dans une démonstration aussi implacable que courageuse. On sait qu’elle est à l’opposé des idées du chroniqueur ce qui rend son réquisitoire encore plus convaincant : « Quelle honte ! Depuis quand le CSA censure les journalistes ? Ce CSA qui n’a jamais fait preuve du moindre courage, se discrédite définitivement… C’est une dérive très grave. ‘Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous puissiez les exprimer.’ »

Jean-Yves Le Gallou : « Une candidature Zemmour pulvériserait le front républicain »

Hugo ou Lamartine ?

L’audience d’Éric Zemmour est forte et son discours porte. Il est limité cependant à ceux qui veulent l’écouter sur CNews. Or, le CSA lui donne une visibilité nationale et fait son jeu. Ce serait suspect si on ne connaissait pas la puissance la haine idéologique des bien-pensants autoproclamés à l’égard de ceux qui ne pensent pas comme eux et surtout qui le disent. La force de Zemmour tient en une formule : « Il dit tout haut ce que Marine Le Pen n’ose même plus penser tout bas. ». Il faut donc limiter au maximum sa liberté d’expression. Car si le virus de la France Française se propage et que Zemmour passe dans les sondages les 10 %, cela pourrait tout changer. Il peut vouloir aussi se présenter uniquement pour témoigner et porter ses idées au plus haut niveau du débat politique français, la présidentielle. S’il le fait, il manifestera un courage moral très rare, car rien ne lui sera épargné.

La justice n’a pas dit son dernier mot, on traquera ses homards et ses costumes, le financement de ses soutiens, des relations sexuelles fantasmées ou inventées. Il prendra le risque de tout perdre son statut médiatique mais aussi sa vie privée, sa famille souffrira. Un suicide, lui disent certains de ses amis. Les suicides sont souvent glorieux mais presque toujours inutiles. Que reste-t-il au Japon de celui de Mishima et, en France, de celui plus récent de Dominique Venner ? Il aurait été plus utile en continuant son combat intellectuel, même désespéré. Faut-il être Hugo ou Lamartine ?

Seul Zemmour pourra apporter sa réponse et son choix, quel qu’il soit, sera honorable.

Pierre Boisguilbert
13/09/2021

Source : Correspondance Polémia

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