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L’argent du capitalisme au service de la destruction de nos identités

L’argent du capitalisme au service de la destruction de nos identités

par | 19 juin 2016 | Politique

Hugo Cornelius Toorop est un responsable de la grande distribution

♦ Menacée de disparition pure et simple, notre civilisation doit faire face au défi de la submersion migratoire organisée et planifiée par cette idéologie mondialiste parfaitement bien illustrée par l’activisme de George Soros et de ses multiples fondations.

Le communautarisme est cette arme de destruction massive qui permet aux oligarchies qui nous dominent d’imposer peu à peu le Grand Remplacement aux peuples européens, et plus particulièrement à la France.

Ce communautarisme, depuis le début des années 1970, a vu se constituer très rapidement des espaces devenus hors contrôle : les territoires perdus de la République.


La Grande Distribution est un acteur majeur de l’économie française. Lorsqu’ils achètent de l’alimentation les deux tiers des Français le font dans des hypermarchés ou des supermarchés.

La Grande Distribution en France, ce sont huit groupes : six sont français et deux sont allemands. Ce secteur brasse environ 110 milliards d’euros par an et emploie plus de 600.000 salariés.

S’est très vite posée la question, pour ces temples de la consommation, de leur insertion au sein des quartiers de plus en plus livrés aux nouveaux barbares. Chacun se souvient des émeutes à Vaulx-en-Velin, des rendez-vous sanglants entre bandes rivales au Centre commercial des Quatre-Temps de la Défense… Une des réponses de l’Etat à cette situation d’urgence a été la mise en œuvre de la désastreuse «  Politique de la Ville ». De quoi s’agit-il ?

Les quartiers sont devenus la manifestation physique, visible et patente des mutations de la société postindustrielle (la fragmentation, l’individualisme et le communautarisme).

Le premier « plan banlieue » a été lancé en 1977. Il préfigurait ce qu’on va appeler en France la « Politique de la Ville ». Cette approche, qui vise à cibler et aider spécifiquement des quartiers dits sensibles, a bénéficié des nombreux plans Marshall et autres opérations qui ont englouti plus de 100 milliards d’euros avec les brillants résultats qu’on connaît.

La Cour des comptes ne cesse de dénoncer ces subventions massives distribuées sans contrôle à plus de 15.000 associations dont souvent on ignore tout. L’échec, lui, est connu : le taux de chômage est dans ces quartiers 2,5 fois plus élevé que dans le reste du territoire national ! Un tiers de la population y vit sous le seuil de pauvreté. L’échec scolaire y est désespérant. Enfin, l’insécurité est le lot quotidien des populations livrées chaque jour davantage à la violence.

Conscients que les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles et en cela soumises à un véritable « double-bind », les administrations ont favorisé à outrance la communautarisation des « quartiers » en incitant la Grande Distribution à privilégier le recrutement de ces populations sur des bases ethniques.

Le recrutement des sociétés de sécurité est un marqueur de cette territorialisation des espaces urbains au profit des clientèles politiques locales.

Un exemple emblématique de cette soumission est l’association Trait d’Union au Havre.

Planté au milieu d’un quartier de 30.000 habitants, un hypermarché est confronté au début des années 1990 au racket des bandes locales. La direction de l’hypermarché, complètement débordée face à ces déprédations quotidiennes, se résoud à créer une association, « Trait d’Union ». Il s’agit de bâtir une passerelle, un trait d’union entre la ville haute (celle des quartiers) et la ville basse (celle des classes moyennes européennes). L’association va s’installer dans des locaux appartenant au magasin et se voit très largement subventionnée par ce dernier.

En mars 1995, le procureur de la République du Havre très impliqué dans cette association, fait cette déclaration surréaliste : « Le challenge est que ce lieu d’envie devienne un lieu de vie (…) L’idée est de permettre à ces jeunes une appropriation symbolique de ce lieu, faire en sorte qu’ils y soient bien, qu’ils y aient un peu de bonheur. Le pari est qu’ils aient envie de préserver plutôt que de détruire ! ».

 Un superbe exemple de novlangue judiciaire !

On mesure maintenant à quel point ces lâchetés et ces renoncements ont conduit aux situations explosives et totalement hors de contrôle des 80 quartiers pointés par le Renseignement français.

C’est une constante de la classe politique depuis des décennies que d’acheter ainsi la paix sociale et de se constituer une clientèle politique sur des bases ethniques et communautaristes.

Le 30 septembre 1995, le président Chirac rencontre l’association Trait d’Union au Havre et plaide pour « la rénovation de l’institution associative, indispensable au retour de la cohésion sociale… »

 Des recrutements sont faits sur le quartier afin de faire de l’hypermarché « un lieu de vie ». Le service de sécurité intègre des « grands frères » qui doivent être les garants de la paix sociale. Ce seront plutôt des demandes sans cesse renouvelées de fonds et autres mises à disposition pour des centaines de milliers d’euros par an. La direction de l’hypermarché participera activement à des cours de soutien scolaire ainsi qu’à toutes les « couscous parties ».

En 2008, se tiendra la « Semaine de la solidarité internationale » avec au programme danses africaines et autres tam-tams colorés.

De la même façon que sous les pommiers on trouve des pommes, les Africains africanisent et les musulmans islamisent.

Aujourd’hui, en 2016, c’est le directeur de l’hypermarché qui est le trésorier de l’association…

***

L’association « Trait d’Union » au Havre est le parfait exemple de ce qu’est devenue la réalité dans les quartiers. C’est également une mise en perspective du rôle délétère de la grande distribution en France.

Véritables idiots utiles de la mondialisation (et, en même temps, grands bénéficiaires des fabrications à l’autre bout du monde), les entreprises dites du Grand Commerce communautarisent à tout crin le quotidien de millions de Français.

Que ce soit à travers les rayons « Ethniques », les opérations « Ramadan », les recrutements préférentiels aux fins de pratiquer une politique de « diversité et d’insertion » comme ils disent, la grande distribution en France est devenue un des instruments préférés des oligarchies qui œuvrent au Grand Remplacement.

Hugo Cornelius Toorop
10/06/2016

Correspondance Polémia – 19/06/2016

Image : E Leclerc – Le Havre

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