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La vérité sur la « mixité sociale » défendue par Najat Vallaud-Belkacem

La vérité sur la « mixité sociale » défendue par Najat Vallaud-Belkacem

Dans une tribune du 24 janvier 2024 publiée sur lemonde.fr, Najat Vallaud-Belkacem s’est particulièrement distinguée sur le sujet dont on nous rebat les oreilles : la mixité sociale dans les établissements scolaires qui poursuivent encore l’objectif d’instruire au mieux nos enfants, qu’ils soient sous contrat ou hors contrat, ou bien encore qu’il s’agisse des quelques établissements scolaires publics qui poursuivent le même objectif en dépit de l’écroulement voulu et organisé de l’ensemble de l’école publique, par ailleurs.

Que se cache-t-il derrière cette obsession de la mixité sociale à l’école

L’objectif bien réel est celui de casser la dynamique d’excellence des établissements qui scolarisent des élèves brillants bien de chez nous.
Qu’il puisse subsister pour nos enfants, pour nos jeunes, des établissements scolaires où l’on instruise encore les enfants pour les préparer au mieux à leur vie d’adulte et au service la France est intolérable à ceux qui gouvernent, dont la ligne d’horizon est le mondialisme avec la disparition des valeurs et des compétences véhiculées par les nations.

Macron l’a bien formulé, lors d’un déplacement dans le Nord au cours de la campagne présidentielle, à une mère qui lui disait avoir préféré scolariser ses enfants dans une école privée : « Ah ! mais, vous êtes dans un projet de société radicalement différent ! »
Certes, dans l’école publique destinée à nos enfants sont fabriqués des zombies, manipulables à merci, dans l’école privée, des gens responsables, qui prennent leur destin en main, et cela, c’est intolérable à ceux qui s’acharnent à détruire l’identité française et à y substituer une population allogène.

Le « tri silencieux des élèves », c’est pour qui ?

Cette tribune du 24 janvier 2024 est agrémentée d’une photo où l’on voit une classe d’élèves très studieux, concentrés sur leur travail, chacun sur leur petite table, dans une discipline parfaite, vêtus d’un uniforme, où l’on ne discerne aucune tête blonde !
De quoi s’agit-il ? D’une classe d’excellence réservée aux populations issues de l’immigration, dites « populations fragiles », « issues des zones urbaines sensibles »… (sic).
Pour autant, cela n’empêche pas N. Vallaud-Belkacem de déclarer, avec le cynisme le plus total : « Rien ne justifie que l’école privée tolère, voire organise, un tri silencieux des élèves selon leur origine sociale. […] On ne peut pas faire nation sans avoir été scolarisés ensemble… »
Il faut oser ! Avoir une longue habitude du cynisme le plus éhonté, une longue habitude de tromper le chaland !

Quand est mise devant nos yeux cette photo qui représente le modèle le plus parfait du « tri silencieux des élèves en fonction de l’origine sociale » au bénéfice exclusif des populations issues de l’immigration, s’affiche clairement l’imposture de ceux qui nous gouvernent, s’agissant d’une classe où les enfants étudient réellement, une vraie classe et non un lieu de vie comme celle destinée à nos enfants qui ont pour unique horizon « les valeurs de la république » – et quelles valeurs ! – ainsi que la disparition progressive de toute transmission des savoirs.

N. Vallaud-Belkacem, elle-même, avait d’ailleurs déclaré en son temps, lorsqu’elle était ministre de l’Éducation nationale, que la politique d’« éducation prioritaire » – politique éducative d’excellence, au bénéfice exclusif des élèves issus de l’immigration, donc sans aucune mixité sociale – se faisait « à bas bruit » !
En effet, ce que la plupart des Français ignorent complètement, pour la bonne et simple raison que ni ceux qui nous gouvernent ni les « grands » médias ne se hasardent à en parler, c’est que plus d’un million d’élèves issus de l’immigration sont scolarisés dans des structures d’excellence qui leur sont exclusivement réservées et ce, du primaire à l’enseignement supérieur de prestige inclus, scolarité qui se démarque totalement de celle infligée à nos enfants dans l’école publique*.

Ce séparatisme est pratiqué par les gouvernements successifs d’une façon honteuse depuis plus de vingt ans, y compris à l’égard des primo-arrivants appelés « élèves allogènes nouvellement arrivés » (EANA) – pas moins ! –, et pour lesquels Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l’Éducation nationale, se félicitait qu’ils savaient déjà lire à la fin du premier trimestre de CP !

Or, comme le dit si bien N. Vallaud-Belkacem, « on ne peut pas faire nation sans avoir été scolarisés ensemble » !
Il est bien là, le problème ! Et c’est d’autant plus vrai lorsque est pratiquée une politique d’excellence au profit exclusif de populations allogènes ! Difficile, dans ces conditions, de prétendre vouloir « faire nation » avec la France !
C’est bien évidemment le but recherché par ceux qui nous gouvernent ; raison pour laquelle ils se gardent bien de diffuser l’information puisque cette politique relève, en réalité, de la plus haute trahison !

Leur obsession de la mixité sociale dans les écoles publiques d’excellence de nos enfants et les écoles privées n’a d’autre objectif que de nuire à l’excellence de nos enfants pour détruire les valeurs de la France française et y substituer une population allogène ; il en résulte que ce sont les gouvernements successifs qui font « un tri silencieux des élèves selon leur origine sociale », et non l’école privée qui se contente – lorsque ses capacités le permettent – de répondre à la demande des parents effrayés par l’indigence du système éducatif public de même que par les problèmes de sécurité de plus en plus récurrents, que ceux qui nous gouvernent ne peuvent pas ou ne veulent pas endiguer.

Par ailleurs, l’école privée scolarise des enfants de tous milieux, contrairement à cette « éducation prioritaire » entièrement fermée à nos enfants.

En ce qui concerne le financement de cette politique d’éducation

Que nous déclare N. Vallaud-Belkacem ? Qu’« il faut moduler les financements publics accordés à l’enseignement privé en fonction du respect de la mixité sociale. […] Rien ne justifie que les établissements financés par l’État et les collectivités à plus de 70 % soient tenus à l’écart des objectifs de mixité sociale. »
De mieux en mieux !

Quand on sait que la politique d’excellence au profit exclusif des populations issues de l’immigration est entièrement financée par l’État et les collectivités locales (régions, départements, communes), voire dans certains cas l’Europe, autrement dit avec nos impôts, que ce financement représente des sommes colossales – des milliards chaque année* – que nous n’avons pas toujours et qui nécessitent le recours à des emprunts appelés « dépenses d’investissement d’avenir » !

De surcroît, des aides colossales sont accordées aux jeunes et à leurs familles par le biais d’allocations les plus diverses encore financées par nous !

En résumé, nous payons quatre fois :

— l’école d’excellence en faveur des populations issues de l’immigration ;

— l’école publique moribonde de nos enfants ;

— l’école privée lorsque nous y scolarisons nos enfants ;

— les allocations diverses versées aux familles et aux jeunes.

Dans le même temps, pour un enseignement d’excellence, les populations allogènes bénéficiaires sont gavées d’argent public et ne déboursent pratiquement rien : 4 à 0 !

Conclusion

Et Najat Vallaud-Belkacem de conclure avec un cynisme éhonté sans cesse renouvelé : « Aujourd’hui, les établissements privés participent incontestablement au renforcement de la ségrégation sociale [frais de scolarité, objectifs d’ouverture sociale insuffisamment pris en compte]. […] Il est donc grand temps de renouveler en profondeur les relations de l’État avec l’enseignement privé… »

Chère Madame, certes ! Il faut renouveler en profondeur les relations de l’État avec l’enseignement privé, mais il est clair que les seuls changements que le gouvernement se doit d’opérer sont de :

— mettre un terme à cette discrimination positive au bénéfice des populations issues de l’immigration ;

— libéraliser le système en attribuant le bon scolaire pour chaque enfant avec un cahier des charges basé sur l’instruction ;

— égaliser les financements, égalité prétendument si chère à ceux qui nous gouvernent !

Claude Meunier-Berthelot
08/02/2024

Cf. C’est l’identité française qu’on assassine, Éditions des Trianons, 149 p., en vente dans toutes les librairies (sauf Amazon).

Crédit photo : Parti socialiste [CC BY-NC-ND 2.0]

Claude Meunier-Berthelot

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