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Jean-Yves Le Gallou : « Le GIEC est le prophète de la religion du catastrophisme climatique »

Jean-Yves Le Gallou : « Le GIEC est le prophète de la religion du catastrophisme climatique »

par | 22 novembre 2025 | Société

Jean-Yves Le Gallou : « Le GIEC est le prophète de la religion du catastrophisme climatique »

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Le Forum de la Dissidence organisé par Polémia et dédié à l’alarmisme climatique s’est tenu à Paris ce samedi 15 novembre 2025. Découvrez l’introduction de Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia. Dans une intervention, Jean-Yves Le Gallou a présenté les grandes lignes de la problématique traitée tout au long de la journée par divers intervenants de qualité. Vous retrouverez ci-dessous la vidéo de son intervention, ainsi que le verbatim de celle-ci.
Polémia

Jean-Yves Le Gallou : "Le GIEC est le prophète de cette religion du catastrophisme climatique"

Bien, eh bien d’abord, je voudrais vous remercier, non pas d’être si nombreux, mais d’être si peu nombreux car cela veut dire que vous, vous êtes les meilleurs. Vous avez pris conscience de l’importance de ce sujet et de la possibilité d’être des dissidents, voire des hérétiques, des blasphémateurs de la religion climatique.

On vous a présenté la tapisserie de l’Apocalypse. Angers, c’est très beau ; je vous recommande vraiment d’y aller si vous passez à Angers. Et il y a tout : la guerre, les épidémies, les catastrophes. On ne disait peut-être pas “climatique” à l’époque, mais on parlait d’inondations, d’orages. Il faut dire qu’il y avait déjà un changement climatique, puisqu’on entrait dans le petit âge glaciaire. Il y a eu effectivement un certain nombre d’événements climatiques perturbateurs à ce moment-là, au XIVᵉ siècle, comme il y en a à peu près à toutes les époques.

Je crois que nous devons faire face à ce qu’il faut bien appeler une religion : la religion climatique, la religion de l’alarmisme climatique. Il y a d’abord un crédo que je vais résumer. Il y a un dérèglement climatique, dérèglement et non pas réchauffement, qui est un phénomène objectif et mesurable. Ce dérèglement est catastrophique, et l’homme — ou plutôt l’homme européen — en est responsable et coupable. Voilà le crédo de la religion climatique.

Il y a un prophète. “Allah est grand, Mahomet est son prophète” — mais ici, ce n’est pas cela. Le climat évoluerait de façon catastrophique, et le GIEC serait le prophète de ce catastrophisme. Comme toute religion, la religion climatique a ses prédicateurs : les grands organes de propagande, les médias, l’industrie du divertissement, la publicité. Elle a aussi ses dames caté : les enseignants. Ils excellent dans ce domaine — il faut bien qu’ils aient un domaine d’excellence. Et puis la religion climatique a ses grandes prêtresses : Greta Thunberg — un peu reconvertie, certes, mais cela reste une grande prêtresse — Sandrine Rousseau, Marine Tondelier, qui a déclaré, sans être démentie, lors de l’université d’été du MEDEF, devant 1500 patrons, un aréopage économique” : “On ne sait pas si la planète sera habitable dans 30 ans.” Personne ne l’a démentie. Personne.

Il y a aussi sa sainte inquisition, ses chiens de garde qui punissent les déviants. On y reviendra tout à l’heure avec l’affaire de l’Arcom, qui a condamné CNews et Philippe Herlin, l’un de nos orateurs lors de la précédente session du forum de la dissidence. Condamnation tout de même extraordinaire, puisqu’elle intervient avant même que la loi sur le délit d’opinion climatique ne soit votée. Une proposition de loi est en préparation, mais elle n’est pas encore votée. Ne soyez donc pas étonnés qu’on ait le plus grand mal à faire parler de ce forum. Dans les milieux scientifiques, pour les sujets qui font peur, on dit “c’est touchy, c’est touchy” : on n’en parle pas, et on ne fait pas d’études.

La religion climatique a aussi ses ordres mendiants : ceux qui en vivent, les grands lobbys qui en vivent, le lobby éolien — Fabien Bouglé nous en parlera cet après-midi —, le lobby des panneaux solaires et même le lobby du BTP. Les naïfs pensent que le réchauffement climatique gêne le BTP : pas du tout. Cela permet de remplacer les bâtiments anciens, non conformes, par des bâtiments neufs ; de transformer des routes en pistes cyclables ; de construire des édifices de “haute qualité environnementale”. Quand on veut bétonner un endroit malgré l’opposition locale, on explique que c’est “de haute qualité environnementale”. Voilà.

Puis viennent les flagellants, ceux qui nous expliquent que l’Européen est coupable. Coupable que vous êtes coupables, que nous le sommes tous. C’est aussi une religion du salut : on peut se sauver par les œuvres. J’ai eu un petit débat de rue à l’initiative de Lucas, “apportez-moi la contradiction”. Un jeune contradicteur m’a expliqué qu’il faisait beaucoup pour la planète parce qu’il ne jetait plus ses mégots par terre. C’est mieux, certes, mais je ne vois pas bien le rapport.

Ceci étant, je vous le dis : aujourd’hui, vous faites votre salut aux yeux de la religion climatique. Pourquoi ? Parce que vous auriez pu faire comme tout le monde — ou comme Macron — prendre un jet privé, c’est plus confortable, et aller à Belém, en Amazonie, pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais vous êtes venus ici, avec un billet de train ou un ticket de métro. Vous avez donc sauvé la planète et contribué à votre salut. Bravo à vous.

Jean-Yves Le Gallou
Intervention lors du Forum de la Dissidence du 15 novembre 2025 – Publiée sur notre site le 22/11/2025

Jean-Yves Le Gallou

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