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Gilets Jaunes. Médias et immigration : deux combats révolutionnaires

Gilets Jaunes. Médias et immigration : deux combats révolutionnaires

par | 19 mars 2019 | Politique, Société

Intervention de Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, aux Assises des Gilets Jaunes du 17 mars 2019, organisées par Riposte Laïque.


Force et faiblesse

Les gilets jaunes ont été forts lorsqu’ils ont bousculé les convenances.

Ils se sont affaiblis lorsqu’ils les ont acceptés.

Forts de bousculer les convenances

  • Parce qu’ils ont montré : la France des ronds-points.
  • Parce qu’ils sont : des Européens de souche, des Français de la périphérie.
  • Parce qu’ils ont accompli dans un esprit révolutionnaire.

*Le peuple face aux oligarques (le RIC).

*Le peuple face aux médias (les mises en cause verbales, voire physiques).

*Le peuple face aux forces répressives de l’Etat (police, fiscalité).

Affaiblis d’accepter certaines convenances

  • Parce qu’ils se sont soumis au tabou de l’immigration.
  • Parce qu’ils se sont soumis au tabou de l’alarmisme climatique.
  • Parce qu’ils sont passés d’un discours de droite anti fiscal à un discours de gauche d’augmentation de la fiscalité des classes moyennes.
  • Parce qu’ils ont accepté de laisser dévoyer leur combat par la gauche récupératrice et l’extrême gauche destructrice.

Ils ont été forts quand ils ont été révolutionnaires, faibles quand ils ont été conformistes.

Pour un nouveau discours des Gilets Jaunes

Les axes de discours performatifs qui pourraient être tenus :

1- Un nouveau discours de lutte des classes opposant la majorité des travailleurs français aux gagnants de la mondialisation : les élites urbaines des centres villes et les parasites des banlieues de l’immigration rejetant les forces vives en périphérie. Il faut clairement assumer la révolte des « Gaulois réfractaires ».

2- Un nouveau discours de critique des dépenses publiques centré sur la dénonciation des dépenses nuisibles. Il ne s’agit pas de mieux répartir la charge des dépenses ni de raboter les dépenses utiles mais de supprimer les dépenses nuisibles :

Dépenses de propagande :

  • Dépenses de propagande des médias
  • Dépenses de propagande des associations subventionnées
  • Dépenses de propagande artistique (art dit « contemporain)
  • Organismes parasitaires

Dépenses dites de « transition énergétique » :

  • Coût des « énergies nouvelles
  • Enlaidissement du paysage par les éoliennes
  • Destruction des terres agricoles par les « fermes solaires » et détournement de leur vocation nourricière au profit des « biocarburants »
  • Enlaidissement du paysage par les containers de déchets imposés par les multinationales du retraitement
  • Réglementations artificielles sur les moteurs de voiture, les bâtiments d’habitation

Dépenses de transports :

  • Financement à pertes de lignes TGV pour connecter les centres villes des métropoles de province au réseau mondial
  • Sacrifice de la desserte ferroviaire des villes moyennes et acceptation de la dégradation du réseau
  • Dans les métropoles concentration des investissements en transports publics pour les centres villes et les banlieues de l’immigration au détriment des périphéries condamnés à (et pour) l’usage de la voiture

Dépenses de « vivre ensemble » :

  • Politique de la ville qui accapare les crédits de transports et d’aménagement du territoire
  • Subventions aux associations

Coût faramineux de l’accueil des « migrants » :

(Ce sont les mêmes qui disent aux gilets jaunes qu’il faut boucler leur ceinture qui leur disent d’ouvrir leur porte-monnaie pour accueillir les clandestins)

  • Dépenses d’asile, de logement
  • Subventions aux ONG immigrationnistes
  • Coût du dédoublement des classes de CP dans les quartiers de l’immigration conduisant à la fermeture de classes et d’écoles rurales

Mauvais usage de la force publique :

  • Laxisme dans les banlieues et répression politique féroce de manifestants pacifiques (600 tirs de LBD par mois en moyenne pour maintenir l’ordre et protéger la police ; 12 000 par mois contre les seuls Gilets Jaunes

Voilà, pour avoir du sens et être audible, il faut :

Sortir du tabou de l’immigration.

Sortir du tabou de la transition énergétique.

Sortir du tabou des bienfaits de toute dépense publique.

Les élections municipales peuvent être un second round intéressant en s’affranchissant de la tutelle des partis politiques !

Jean-Yves Le Gallou
19/03/2019

Jean-Yves Le Gallou

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