Accueil | Politique | Cycle : Vers une nouvelle lutte des classes ? Conférence n°2 – Ivan Blot

Cycle : Vers une nouvelle lutte des classes ? Conférence n°2 – Ivan Blot

Cycle : Vers une nouvelle lutte des classes ? Conférence n°2  –  Ivan Blot

par | 6 octobre 2017 | Politique, Société

Manifestation typique du peuple

Manifestation typique du peuple

LES FORCES EN PRESENCE : ELITES SATISFAITES

ET PEUPLE QUI SOUFFRE

♦ AGIR POUR LA DÉMOCRATIE DIRECTE ♦

 ♦ ET INSTITUT NÉO-SOCRATIQUE ♦

 73, rue de la Faisanderie 75116 PARIS

 Courriel : atheneion@free.fr siteweb :www.democratiedirecte.fr

*

*     *

Le MARDI 10 OCTOBRE à 19h

A l’association « Dialogue Franco-Russe »

        120, Champs-Elysées 75008 PARIS

Chers amis,

La nouvelle lutte des classes n’est pas celle des 19 et 20e siècles. Il ne s’agit plus des patrons conservateurs face aux ouvriers socialo-communistes. Dans mon livre, l’oligarchie au pouvoir, (éditions Economica, 2011), j’énumérais les têtes de l’hydre oligarchique : associations antipatriotiques, syndicats politisés, hauts magistrats, presse et medias officiels, dirigeants politiques, hauts fonctionnaires, banquiers internationaux. C’est un monde de réseaux très fermés malgré son idéologie qui se veut « ouverte ». On est favorable à la venue des immigrés mais on ne veut surtout pas côtoyer le « petit peuple ».

Cette classe dirigeante et mondialiste est structurée par quatre pôles, qui correspondent aux quatre causes d’Aristote. La cause finale, (le but de l’existence) est la réussite personnelle et la satisfaction des caprices de l’égo. Le christianisme est écarté soit avec indifférence soit avec haine et mépris. La cause efficiente (les hommes) est constituée de réseaux oligarchiques. Hors les réseaux, ethniques, maçonniques et philosophiques, réseaux des grandes écoles ou des clubs mondains, réseaux médiatiques, de hauts fonctionnaires, de juges ou de grands patrons, point de salut ! Ce sont ces réseaux qui ont permis la prise du pouvoir de Macron. Les pertes collatérales furent celles du parti socialiste et des républicains, des syndicats d’autrefois. Comme l’a montré le sociologue des classes sociales Vilfredo Pareto, les élites circulent, se renouvellent et se débarrassent des branches mortes.

Quelle est l’idéologie des oligarques au pouvoir égotistes  (la cause formelle d’Aristote) ? Les droits de l’homme bien sûr. Il faut satisfaire tous les caprices d’où les réformes pour satisfaire les minorités sexuelles, par exemple. Il faut protéger les criminels et « leurs droits » et négliger les victimes. La peine de mort existe toujours mais elle est « privatisée » : l’Etat en est exclue. Seules les mafias l’utilisent. Récemment, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France à payer des indemnités aux pirates de Somalie pour un prétendu vice de procédure. Les crapules sont protégées, surtout si elles appartiennent à l’oligarchie où l’immigration. Quant au socle, la cause matérielle d’Aristote, c’est l’économie hors sol, mondialisée et bureaucratisée. Dans les grandes banques, le petit client n’a plus accès à son interlocuteur mais à des répondeurs automatiques. Les bureaucrates des grandes sociétés ne sont pas différents de ceux de l’Etat : ils se protègent et les décisions sont prises par des structures anonymes, des plates formes d’experts injoignables.

Voici le schéma des quatre pôles de l’oligarchie :

Droits de l’homme

Caprices de l’égo ← oligarques → réseaux fermés

Economie et bureaucratie hors sol

Face à cette concentration de pouvoirs qui bafouent la démocratie, il y a le peuple qui souffre. Sa cause finale est le renversement de l’oligarchie par des citoyens solidaires et patriotes. Le patriotisme témoigne de la volonté de protéger son capital social (famille, voisins, culture française commune). La cause formelle (idéologie politique) est la démocratie directe car seul le référendum redonne la parole au peuple. La cause efficiente, ce sont les victimes et les résistants qui s’expriment grâce aux partis patriotiques. La cause matérielle, le socle, c’est l’économie des territoires périphériques avec ses populations reléguées en marge, voire condamnées au chômage. Les syndicats et partis de gauche ont trahi cette population qui se tourne vers des organisations dites « populistes », c’est-à-dire défendant vraiment les intérêts du peuple.

Voici le schéma qui structure l’espoir du peuple qui souffre :

Démocratie directe

Patrie ← Peuple qui souffre → résistants et victimes

Territoires de relégation (France périphérique)

Les rapports de force sont évolutifs comme ce fut toujours le cas. On est au début de la levée en masse des résistants et des victimes du système. Le phénomène s’étend à tous les pays d’Europe occidentale et aux Etats Unis (électorat de Trump) où la coupure entre l’élite et le peuple est manifeste. Le dialogue entre les 2 classes antagonistes est très difficile : mépris d’un côté, ressentiment de l’autre. La vie politique sera agitée !
Bien cordialement.

Ivan Blot
septembre 2017

Correspondance Polémia – 4/10/2017

Images : Premier conseil des ministres de l’ère Macron le 18 mai 2017 et manifestation typique du peuple.

Cet article vous a plu ?

Je fais un don

Soutenez Polémia, faites un don ! Chaque don vous ouvre le droit à une déduction fiscale de 66% du montant de votre don, profitez-en ! Pour les dons par chèque ou par virement, cliquez ici.

Voir aussi