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Attaquons Parcoursup plutôt que Stanislas !

Attaquons Parcoursup plutôt que Stanislas !

par | 31 janvier 2024 | Politique, Société

Par Claude Meunier-Berthelot, enseignante, essayiste ♦ Dans ce texte aux accents pamphlétaires, Claude Meunier-Berthelot revient sur la polémique ayant touché Mme Oudéa-Castéra, ministre de l’Éducation nationale et mère de trois enfants, tous scolarisés dans le prestigieux établissement privé Stanislas.
Polémia

Que la gauche haineuse arrête de cracher sur Stanislas !

Tous les procès faits à Stanislas depuis la déclaration de la nouvelle ministre de l’éducation d’y scolariser ses enfants et d’avoir menti sur les raisons n’ont pas le sens que la gauche veut lui donner.
Recentrons les problèmes.

Que le ministre de l’Éducation nationale scolarise ses enfants dans une école privée ne pose pas, en soi, de problème particulier, au nom de la liberté scolaire. Sans compter qu’elle est loin d’être la première de ceux qui nous gouvernent à le faire, tous l’ont fait, le font et le feront !
Même M. Chevènement qui œuvrait soi-disant pour l’élitisme républicain scolarisait ses enfants dans un établissement privé plutôt chic !

En revanche, là où il y a imposture et même trahison, c’est dans le fait que ceux qui nous gouvernent font tout pour empêcher tous les parents de pouvoir choisir comme eux l’école de leurs enfants.
Pour cela, il suffirait d’attribuer un bon scolaire : ce serait la vraie liberté, ce serait la vraie égalité, celle dont on nous rebat les oreilles pour nous imposer par ailleurs des choses aberrantes.

Stanislas, modèle d’excellence

D’autre part, la gauche haineuse en profite pour cracher sur Stanislas, établissement privé catholique sous contrat, établissement d’élite, qui a maintenu envers et contre tous les vents contraires, la qualité du système éducatif telle qu’elle aurait dû rester dans l’ensemble du système éducatif français.

Stanislas est un modèle scolaire, et, pour la gauche destructrice de la France française, c’est intolérable. Et si toute cette gauche haineuse peut en profiter pour salir cet établissement, pourquoi se priver puisqu’elle ne recule devant rien !

Les prétendues dérives de Stanislas

C’est ainsi que, selon Mediapart, l’établissement serait accusé de « dérives » par un rapport officiel – tenez-vous bien :

« Il pourrait – conditionnel – y avoir risque – seulement risque – de conflit d’intérêts dans la mesure où il y aurait – toujours au conditionnel – des dérives homophobes, autoritaristes et sexistes ; pratiques non conformes avec la loi. » Cela fait beaucoup de conditionnels et d’inconnues !

Mais, après une enquête de deux mois, « ces accusations – qui n’ont aucune matérialité – n’ont pas été retenues par les inspecteurs », rapporte Frédéric Gautier, directeur de Stan et tant le personnel que les élèves disent ne pas se reconnaître dans le portrait qui est fait de l’établissement.

Néanmoins, il apparaît que, pendant un cours d’instruction religieuse assuré par une personne extérieure à l’établissement, il a été affirmé les choses suivantes :

« l’avortement, c’est tuer une personne innocente »,
« la contraception chimique est dangereuse »,
« l’homosexualité est une maladie ».

Alors, quoi qu’on puisse penser de ces affirmations, au nom de la liberté d’expression inscrite en gros-gras dans la Déclaration des droits de l’homme dont on nous rebat les oreilles, cela ne devrait pas poser de problème, d’autant que ces affirmations sont plutôt basées sur des données scientifiques et non sur des opinions dont la liberté, néanmoins, figure également en bonne place dans cette même déclaration.

Où sont passées les « valeurs de la république » dont on nous rebat les oreilles ?

Pour ce qui est du contournement de Parcoursup par Mme Oudéa-Castéra

De quoi s’agit-il ?

Il faut savoir que Parcoursup est une procédure d’admission dans l’enseignement supérieur qui a été inventée depuis une dizaine d’années, procédure informatique opaque pour le public mais pas pour les instigateurs.

Le but ?

Lancé par les gauchistes qui hantent les arcanes du ministère, le but est de bloquer l’accès à l’enseignement supérieur de prestige à nos brillants élèves pour laisser la place aux élèves issus des « zones sensibles », autrement dit de continuer à pratiquer la discrimination dite positive au bénéfice des immigrés et au détriment de nos enfants, autrement dit de pratiquer la préférence étrangère et d’aboutir au grand remplacement des élites.

Et c’est ainsi que, depuis toutes ces années de mise en œuvre de Parcoursup, nous pouvons déplorer que de brillants élèves soient « laissés sur le carreau » pour l’accès à l’enseignement supérieur de prestige, au bénéfice d’élèves aux moyennes médiocres mais « issus de zones urbaines sensibles ».

Qu’en est-il du contournement de Parcoursup par Mme Oudéa-Castéra

Que s’est-il passé vraisemblablement pour le fils de Mme Oudéa-Castéra scolarisé à Stan, comme certainement pour d’autres jeunes également ?

Stanislas porte en son sein des CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles) qui peuvent accueillir 350 élèves en première année.
Parmi les lycéens scolarisés à Stan, 80 souhaitent rester dans cet établissement pour intégrer une CPGE.
Lorsque l’établissement a donné un accord favorable au vu du dossier de l’élève présenté au cours du deuxième trimestre, l’élève se rend sur la plate-forme Parcoursup et ne met qu’un vœu : Stan, puisque Stan a mis un avis favorable. Logiquement, il devrait être admis de facto à Stan. C’est ce qui se passait lorsque Parcoursup n’existait pas.

En l’espèce, visiblement, la procédure Parcoursup a refusé sans motif sérieux l’accès à la CPGE de Stan et Stan a dû forcer le processus pour qu’il soit admis. Quoi de plus naturel ?
Il n’y a rien de choquant, à part cette procédure inique ! Procédure dont Jean-Paul Brighelli, gauchiste confirmé, qui fait une fixation sur les élites françaises, déclare qu’elle est « la seule réforme tout à fait cohérente de ce quinquennat » ! On sait au moins à qui l’on a affaire !

En l’occurrence, dans cette affaire, ce n’est pas sur Stan qu’il faut cracher, mais sur ceux qui ont inventé et font perdurer cette procédure suicidaire pour notre élite, procédure lancée par tous ceux qui détestent la France et qui, placés aux postes de commande, nuisent en toute impunité à nos enfants et à la France au nom de la mixité sociale.
Or, comme le fait remarquer Frédéric Gautier, le directeur de Stan, 80 élèves veulent rester à Stan, et la capacité d’accueil est de 350 élèves en première année : « Il y a largement de la place pour tous les autres élèves qui veulent postuler ; donc, il n’y a pas de délit d’initié, il n’y a pas d’empêchement d’être ouvert à la diversité, à d’autres élèves qui veulent postuler ; d’une certaine manière, personne n’est lésé ».
C’est clair et net. La mixité sociale dont la gauche nous rebat les oreilles, c’est possible.

Mais, parlons-en de la mixité sociale, Mesdames et Messieurs de la gauche haineuse !

Quid de la mixité sociale ?

Dans les 200 « cités de haute qualité éducative » créées par M. Blanquer, sont scolarisés un million d’élèves issus de l’immigration (environ 2/3 en primaire, et 1/3 en lycée) étant bien précisé, sans mixité sociale !

Également, les 33 000 places d’internats d’excellence (1/3 en collège, 2/3 en lycée) réparties sur l’ensemble du territoire sont réservées aux élèves issus de l’immigration : scolarisation également sans mixité sociale.

Les cordées de la réussite profitent chaque année à 200 000 élèves. Il s’agit de partenariats de collèges et de lycées avec des établissements d’enseignement supérieur de prestige réservés aux élèves issus de l’immigration : pas de mixité sociale non plus !

Dans les C.P.E.S ET C.P.I. (classes préparatoires à l’enseignement supérieur et classes préparatoires intégrées) environ 1 600 élèves issus de l’immigration sont scolarisés pour les préparer à l’entrée dans les établissements d’enseignement supérieur de prestige : là encore, pas de mixité sociale.

Cela fait beaucoup ! Et encore, ce n’est qu’un échantillonnage, il y a bien d’autres dispositifs !*

Est-ce que l’on en fait autant pour nos enfants que vous laissez croupir sans vergogne dans les tripots de la République ? Et pourquoi la gauche ne parle-t-elle jamais de ces structures d’excellence réservées aux élèves issus de l’immigration ?

Alors, Mesdames et Messieurs de la gauche haineuse, arrêtez de cracher votre venin et laissez-nous cracher sur vos propos car vous êtes des ennemis de votre propre pays, vous êtes des ennemis de la France, et vous êtes méprisables !

Claude Meunier-Berthelot
31/01/2024

* Cf. Cette révolution scolaire qui tue la France, Éditions des Trianons, 11,50 euros et C’est l’identité française qu’on assassine, Éditions des Trianons, 15 euros.

Crédit photo : Collège Stanislas – J.-C. Windland [CC BY 3.0]

Claude Meunier-Berthelot

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