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Scandale médiatique : Bruxelles finance un réseau d’investigation anti-conservateurs

Scandale médiatique : Bruxelles finance un réseau d’investigation anti-conservateurs

par | 2 octobre 2025 | Europe, Politique

Scandale médiatique : Bruxelles finance un réseau d’investigation anti-conservateurs

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Pendant des décennies, l’OCCRP (Organized Crime and Corruption Reporting Project) s’est présenté comme un réseau de journalistes courageux, luttant contre la corruption et le crime organisé. Derrière ce vernis d’investigation, les financements secrets américains et européens et les aveux du directeur Drew Sullivan révèlent une vérité gênante : manipulation politique et censure médiatique, avec la complicité silencieuse de chaînes publiques comme la NDR et de la Commission européenne.

Une télévision publique piégée par ses propres partenaires

En 2023, la NDR (Norddeutscher Rundfunk), chaîne publique allemande réputée, prépare un documentaire pour mettre en lumière l’OCCRP. Mais très vite, le reportage se transforme en bombe politique :

  • l’OCCRP est financé depuis des décennies par les États-Unis,
  • et Drew Sullivan, directeur du réseau, avoue devant la caméra avoir contribué au renversement de plusieurs gouvernements.

Face à la gravité des révélations, la NDR enterre le film, rompt discrètement son partenariat et tente de passer l’affaire sous silence.

Quand Mediapart et Bystron brisent l’omerta

Fin 2024, le média français Mediapart révèle l’existence du documentaire censuré. Mais c’est l’eurodéputé Petr Bystron (AfD) qui rend l’affaire explosive en diffusant la version fuitée.

La réaction est immédiate : la NDR dépose une plainte en référé et menace Bystron d’une amende de 50 000 euros s’il publie à nouveau ces images. Mais le mal est fait : le public découvre un réseau qui se prétend neutre tout en agissant comme instrument d’influence politique.

Bruxelles récompense l’OCCRP après les élections

Le scandale prend une nouvelle dimension : l’OCCRP touche 600 000 euros de subventions de la Commission européenne juste après les élections européennes de 2024.

Cette aide publique contraste avec les campagnes médiatiques agressives menées par le réseau contre la droite conservatrice et souverainiste.

En somme, l’Europe finance un réseau qui déstabilise certains partis politiques tout en se présentant comme un parangon de la liberté de la presse.

Les contradictions éclatent au grand jour

Drew Sullivan accuse Bystron de vouloir « s’attaquer à l’organisation », alors qu’il ne fait que relayer ses propres aveux filmés.

L’indépendance affichée de l’OCCRP s’effondre : financements américains et européens, prises de position idéologiques. Exemple : après l’assassinat de l’activiste américain Charlie Kirk, Sullivan écrivait qu’« une minute de silence n’est pas appropriée », qualifiant la victime de « raciste et de menteur antidémocratique ».

Journalisme ou propagande ?

Ce scandale montre comment l’argent public peut être utilisé pour créer une illusion de journalisme d’investigation tout en servant des objectifs politiques clairs. La NDR et la Commission européenne deviennent complices, par leur silence ou leurs subventions, de ce qui relève d’une manipulation de l’information à l’échelle transnationale.

Conclusion : l’Europe protège-t-elle la liberté de la presse ?

La véritable question dépasse l’OCCRP : l’Union européenne défend-elle vraiment le journalisme indépendant, ou finance-t-elle des réseaux idéologiques chargés d’influencer les opinions publiques et de fragiliser les forces conservatrices ?

Ce scandale démontre que, derrière le vernis de l’investigation, se cachent des financements et des complicités qui sapent la démocratie et transforment le journalisme en instrument politique.

Nicolas Faure, correspondant Polémia en Allemagne
02/10/2025

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