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L’Élysée infiltré par le CRIF

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par | 5 décembre 2012 | Politique

L’Élysée infiltré par le CRIF

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Il s’agit de Paul Bernard qui, selon Alain Gresh, tiendrait régulièrement la plume de François Hollande, comme il le fit, notamment, pour la commémoration du Vél’ d’Hiv ou lors de la tuerie de Toulouse. L’éminent membre du CRIF aurait inspiré également les propos tenus par notre président au cours de la visite du premier ministre Netanyahou, ainsi que l’essentiel de son discours à la tribune des Nations Unies. Ainsi la maison Hollande serait infiltrée par le CRIF, partisan inconditionnel et unilatéral de l’État d’Israël dont il a soutenu toutes les interventions militaires, de la guerre contre le Liban en 2006 à celle contre Gaza en 2012.

Cette présence, pour le moins inédite, inspire en toute logique au directeur adjoint du Diplo cette réflexion marquée au coin du bon sens : « Imagine-t-on un instant un citoyen français de confession musulmane, engagé dans une association de soutien au peuple palestinien, chargé d’écrire les discours du président de la République ? »

En l’absence d’un tel contradicteur, le CRIF ne peut que se réjouir de cette « proximité » avec le pouvoir lui permettant de distiller son influence tout au long de l’année. Un lobbying permanent en quelque sorte qui va bien au-delà de son dîner rituel où se bouscule toute la classe politique venue faire allégeance à la cause israélienne. Et les futurs journalistes ne sont pas en reste : le CRIF vient de financer un voyage d’études des étudiants de l’École Supérieure de Journalisme (ESJ) de Lille. Le site Rue 89, qui a soulevé le lièvre, en a eu la confirmation auprès de leurs généreux sponsors: « Les représentants du CRIF ne cachent pas (pourquoi se gêneraient-ils, d’ailleurs ?) qu’ils ont bien l’intention de bourrer le crâne des futurs « journalistes » avec un programme à leur sauce, dont la Palestine occupée et le peuple palestinien seront bien évidemment absents. »

Infiltré ou pas sous les lambris de l’Élysée, le CRIF peut se prévaloir d’être également un « faiseur de rois » de la République, puisqu’il serait intervenu pour empêcher la nomination ministérielle de Hubert Védrine, pressenti en 2007 par Sarkozy au Quai d’Orsay. Le Canard Enchaîné de l’époque avait révélé que le président du CRIF, Roger Cukierman avait joint directement Sarkozy pour lui faire savoir que la communauté juive ferait de la nomination de Védrine, jugé trop anti-israélien, un casus belli . Une intervention qui sera couronnée de succès puisque Védrine cédera la place à Kouchner, dont le profil pro-israélien et américain ne pouvait que satisfaire le lobby sioniste.

José Meidinger
Source : Boulevard Voltaire
02/12/2012

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