Accueil | Société | Le catastrophisme climatique, idéologie de la régression occidentale, par Michel Geoffroy

Le catastrophisme climatique, idéologie de la régression occidentale, par Michel Geoffroy

Le catastrophisme climatique, idéologie de la régression occidentale, par Michel Geoffroy

par | 23 novembre 2025 | Société

Le catastrophisme climatique, idéologie de la régression occidentale, par Michel Geoffroy

Faire un don à POLÉMIA

Récolté 9 129,00€
Objectif 20 000,00€
Donateurs 127
45,7%

Polémia se saisit de la question de l’intelligence artificielle en développant sa propre IA, entraînée uniquement sur des sources identitaires. Grâce à vos dons, nous pourrons la présenter courant décembre…

Le Forum de la Dissidence organisé par Polémia et dédié à l’alarmisme climatique s’est tenu à Paris ce samedi 15 novembre 2025. Découvrez l’intervention de Michel Geoffroy, essayiste, pilier des contributeurs de Polémia et redoutable analyste des travers de la super-classe mondiale.
Polémia

Michel Geoffroy : le CATASTROPHISME climatique est le nom de la grande RÉPRESSION !"

Diffusion de la peur climatique et effet régressif sur notre civilisation

De quoi le catastrophisme climatique est-il le nom ? De la grande régression européenne qui s’annonce au XXIᵉ siècle. De la grande répression aussi. Car l’alarmisme climatique est une idéologie, une pseudo-religion, qui sert à justifier le déclin européen mais l’accentue également.
Il ne s’agit pas de contester que le climat évolue, mais de contester la façon — apocalyptique et mortifère — dont on nous présente cette évolution et surtout les conséquences régressives que les gouvernements, poussés par les activistes du climat, en tirent pour nous.
D’abord, la diffusion de la peur climatique a un effet psychologiquement régressif sur notre civilisation

Nos ancêtres ont conquis le monde et parcouru tous les continents. Ils ont adopté une attitude positive et faustienne devant la vie et ont su relever d’innombrables défis, y compris climatiques, en s’installant sous toutes les latitudes.
Et jusqu’à présent, les progressistes nous promettaient un avenir radieux, notamment grâce à la science, grâce à la raison « qui tonne en son cratère » et grâce au grand soir social.
Mais la peur climatique occidentale inverse dramatiquement notre façon de nous projeter dans le monde.
Et l’inversion postmoderne du progressisme consiste à nous promettre l’apocalypse pour nous domestiquer.

Le changement climatique ne nous est donc présenté que de façon nihiliste.
On ne dit pas, par exemple, qu’un réchauffement du climat favorise l’agriculture dans les zones froides, que les pluies fertilisent des terres autrefois arides, que les besoins de chauffage diminuent, ou encore que la fonte des glaces en Arctique ouvre à la navigation une route maritime du Nord beaucoup plus rapide que le passage par le canal de Suez.
Non. Le matraquage médiatique consiste à nous présenter l’actualité de la météo et du climat systématiquement sur un mode catastrophique. On ne se réjouit plus qu’il fasse beau : on déplore qu’il n’ait jamais fait aussi chaud !

Pour ce faire, l’alarmisme climatique nous renvoie aux grandes peurs millénaristes des âges sombres, au temps des Flagellants qui parcouraient l’Europe dans l’attente de la fin des temps. Avec la nuance que les Flagellants d’aujourd’hui — les écolos — flagellent les autres au lieu de se frapper eux-mêmes.
L’écologisme radical recycle donc nombre de thématiques des anciennes hérésies, comme le catharisme ou le manichéisme.
Par exemple : le refus de procréer (pour sauver la planète), le rejet du monde occidental vu comme l’œuvre du démon (la masculinité toxique blanche étant réputée seule responsable du « bouleversement climatique »), l’idée d’une nature intrinsèquement bonne quand elle sera délivrée de la présence humaine.
Ou L’Hypothèse Gaïa du chimiste James Lovelock (« La Terre est un être vivant », paru en 1990), qui nous renvoie aux anciens cultes de la Terre mère.
Le catastrophisme climatique provoque ainsi une sorte de résurgence des religiosités fatalistes et surtout sacrificielles, puisqu’il faudrait finalement sacrifier le mode de vie de l’homme blanc et réduire la population pour « sauver la planète ».

Or des études convergentes montrent que l’alarmisme climatique perturbe l’équilibre nerveux d’une partie notable de la population occidentale, notamment les jeunes. À l’évidence, la propagande, ça marche !
Une enquête mondiale de 2021, publiée dans The Lancet Planetary Health [1], menée auprès de 10 000 jeunes dans dix pays, révèle que 59 % des répondants sont très inquiets du climat et que cette inquiétude a des impacts importants sur leur santé mentale.
L’alarmisme climatique provoque ainsi une inversion générationnelle en Occident : des jeunes ont désormais des peurs de vieillards !

La peur de l’avenir n’est évidemment pas la meilleure façon d’affronter le monde multipolaire qui vient.
Elle est surtout un bon moyen de soumettre une population, et ce n’est sans doute pas un hasard si l’oligarchie occidentale l’encourage, puisqu’elle ne gouverne plus que par la peur.
L’éco-anxiété débilitante mène le plus souvent non pas au stress positif, mais au pessimisme fataliste (doomism).
Car il ne faut pas oublier que la peur climatique s’ajoute à toutes les autres peurs initiées par l’oligarchie : peur du virus, peur de la Russie, peur du terrorisme, peur de la banqueroute, peur du nucléaire, peur du chômage. Les seules peurs interdites étant celles de l’immigration et des vaccins !
Et l’oligarchie sème la peur car elle s’acharne à déconstruire toutes les protections que notre civilisation avait élaborées pour rendre la vie vivable : traditions, mœurs, frontières, États, familles, protection sociale, etc. Et, au surplus, elle diabolise ceux qui veulent défendre ces acquis.
Une telle déconstruction fait que les Occidentaux sont de moins en moins capables de se projeter dans un futur meilleur. Et les oligarques ont beau jeu de mettre en scène la problématique de la « santé mentale » de la population !

Peur climatique : des conséquences délétères multiples

Mais la peur climatique n’est pas seulement psychologiquement débilitante. Elle débouche également sur des conséquences politiques, économiques et sociales régressives.

Elle ouvre en effet la voie à un nouveau malthusianisme de classe

Car l’idée sous-jacente au catastrophisme climatique est que, pour « sauver la planète » et réduire les émissions de CO₂, certains biens et services ne devraient plus être accessibles à la majorité de la population : comme prendre l’avion, utiliser une auto personnelle [2], disposer d’une maison particulière, se chauffer, manger de la viande ou encore enterrer nos morts [3].
Il s’agit donc de restreindre non pas les privilégiés du système occidental, nos donneurs de leçons, mais la majorité de la population pour laquelle il faudrait finalement tout rationner.
On vient donc en jets privés dans les COP [4] pour promouvoir notamment… la restriction des déplacements autonomes de la population (car tel est bien le sens de la lutte anti-automobile individuelle).
Comme lorsque la ministre Pannier-Runacher nous dissuadait cet été d’utiliser la climatisation contre la chaleur, depuis une salle… climatisée.
Et au Land de Berlin, le groupe écolo préconise de limiter l’usage de la voiture à 12 jours par an.
L’écologisme punitif est donc aussi une idéologie de classe : celle des CSP+, des urbains friqués qui savent ce qui est bon pour nous. La classe des demi-savants que dénonçait Pascal, car ils troublent la société par leur « science suffisante » [5].

Ce néo-malthusianisme traduit surtout une vision statique du monde, qui sous-estime — et surtout diabolise — la capacité humaine à reculer les limites du possible, comme en témoigne justement la croissance de la population mondiale depuis Malthus (1766-1834), la croissance économique, la diversification des ressources naturelles et l’éloignement perpétuel des catastrophes annoncées.
Il faut d’ailleurs rappeler que l’alarmisme climatique a aussi été inventé pour tenter de dissuader les nations émergentes de se développer. C’était du néocolonialisme climatique, comme dit Fabien Bouglé.

Les États-Unis, cherchant à maintenir leur suprématie, ont joué un rôle moteur dans sa diffusion, notamment avec le film d’Al Gore Une vérité qui dérange (2006).
À noter que ce film affirmait que « les savants du monde entier s’accordent pour dire qu’il nous reste à peine dix ans pour éviter une catastrophe planétaire »
Le malthusianisme écolo oublie — ou cherche à nous faire oublier — que, pour les vrais Européens, au contraire, le monde, comme l’histoire, n’est jamais fini.

Or, ce malthusianisme climatique conduit à une société de contrôle et de monopole

Ce malthusianisme climatique conduit à une société de contrôle et de monopole qui colle parfaitement avec l’agenda post-démocratique de la super-classe mondiale : une société intrinsèquement autoritaire, qui repose sur l’état d’urgence permanent, au prétexte d’empêcher le désastre climatique annoncé. C’est le règne de la prétendue « urgence climatique ».

Il faut comprendre en effet qu’on ne nous demande pas de nous adapter aux évolutions climatiques — ce qu’ont toujours su faire les hommes au cours de l’histoire — mais on nous fait croire qu’il serait possible de les empêcher, par des mesures restrictives de l’activité humaine.
Donc ceux-là mêmes qui sont incapables de faire quoi que ce soit de positif et qui ne savent même pas bâtir un budget en équilibre prétendent qu’ils seront capables de diriger le climat !
Si cela était possible, il faudrait d’ailleurs s’en inquiéter, car il est plus que probable que l’ingénierie climatique aurait les mêmes résultats catastrophiques que l’ingénierie sociale que nous impose la gauche depuis des siècles.
Mais cela conduit à une logique de fuite en avant perpétuelle, car l’objectif d’arrêter les évolutions du climat (de la planète !) est tout simplement impossible à notre échelle, ce que constatent d’ailleurs les COP successives.
Comme la transition énergétique reste un mythe puisqu’on consomme toujours plus d’énergies fossiles dans le monde.

Les activistes du climat affirment donc qu’on n’en ferait jamais assez pour sauver la planète : c’est la fameuse « inaction climatique » que dénoncent en permanence les écolos avec la complicité des juges [6]. Ce qui est facilité par le fait que, compte tenu de l’inertie des phénomènes climatiques, personne ne peut véritablement voir les effets durables des actions entreprises maintenant.
Donc, comme pour le socialisme ou pour l’Union européenne, moins ça marche, plus il en faut !
La gauche a ainsi facilement adopté la cause de l’écologie radicale, parce que celle-ci n’est qu’une autre forme de progressisme militant.
Car en poursuivant un objectif utopique, on installe durablement une société autoritaire pour tenter de conformer le réel à l’idéologie — et pour faire taire les dissidents.
Le député PS de Haute-Vienne Stéphane Delautrelle propose d’ailleurs une loi contre la « désinformation climatique » pour faire taire ceux qui contestent le discours alarmiste sur le climat [7].

L’écologie punitive débouche sur une société de contrôles, de pass, de QR code et de crédit social, dont nous avons eu un avant-goût avec le Covid : notamment pour traquer les mouvements, la consommation du plus grand nombre grâce aux nouvelles technologies (ex. : augmenter le prix d’achat de l’essence au bout d’une certaine consommation autorisée ou taxer les produits « naturels » pour inciter à consommer des ersatz). Comme les logements dits « passoires énergétiques » sont progressivement relégués hors circulation locative (DPE : diagnostic de performance énergétique). Ou pour contrôler les déchets des habitants (grâce à des sacs transparents imposés dans certaines communes).
Ces normes instaurent progressivement une logique de permission conditionnelle pour la population européenne : le droit de circuler, de s’exprimer et de posséder, mais à condition de se plier au standard climatique normatif, comme hier au standard sanitaire, imposé par l’oligarchie.
C’est pourquoi les termes écolo / bio / vert / durable sont de plus en plus synonymes de contrainte et de restriction pour la majorité de la population.
Ce que constatait Yannick Jadot le 29 juin 2025 dans une interview à Marianne : « L’écologie est devenue moralisatrice, vécue comme une agression dans l’intimité de nos concitoyens. »

Le catastrophisme climatique punitif est donc un magnifique moyen de « verdir », pour la justifier, la régression politique, économique et sociale des Européens à laquelle préside l’oligarchie.

L’idée que, pour « sauver la planète », les Européens devraient accepter une vie de pénurie, de restrictions et de surveillance permet à l’oligarchie de justifier la grande régression européenne du XXIᵉ siècle qu’elle a programmée.

  • Le climato-catastrophisme sanctifie ainsi notre recul technologique, économique et social permanent au prétexte de sauver la planète.
    Car l’écologie punitive pèse lourdement sur notre compétitivité et sur nos libertés, c’est-à-dire sur notre capacité à affronter les défis du XXIᵉ siècle.
  • Comme le Green Deal européen programme la destruction de l’industrie automobile européenne pour le plus grand profit de la Chine.
  • Comme l’idéologie anti-nucléaire, portée notamment par les ONG anglo-saxonnes et les Verts allemands, a surtout servi à détruire l’avantage économique de la France porté par EDF : obtenir une énergie décarbonée et bon marché.
  • On sacrifie l’agriculture européenne ? Mais comme le disait Sandrine Rousseau à propos des exploitations agricoles : « Je n’en ai rien à péter de leur rentabilité… La rentabilité de l’agriculture par des produits chimiques au détriment des sols, de la biodiversité et de notre santé, ce n’est pas de la rentabilité en fait, c’est de l’argent sale » (interview à Le Média du 11 juillet 2025).
  • Les Français qui s’appauvrissent ont du mal à se nourrir correctement et ils achètent moins de viande ? Pas de problème, car l’élevage est mauvais pour le CO₂.
  • Il y a du chômage ? C’est une bonne nouvelle, car « plus on travaille, plus on émet de carbone », comme dit encore Sandrine Rousseau (en janvier 2023 sur TF1). Et la fermeture de nos usines fait baisser nos émissions de CO₂…
  • La natalité s’effondre et, en France, pour la première fois depuis 1945, le nombre de décès l’emportera sur celui des naissances ? C’est très bien, car la natalité est mauvaise pour la planète. Le Monde du 18 janvier 2010 ne titrait-il pas : « Faut-il réduire la population mondiale pour sauver la planète ? » [8]
  • La croissance en Europe stagne ? Réjouissez-vous : c’est que nous avançons heureusement sur la voie de la décroissance que préconisait le rapport Meadows, commandé par le Club de Rome et publié en 1972, intitulé Les Limites à la croissance.

En arrière toute, c’est pour la planète !

Les activistes écolos luttent ainsi en permanence contre les projets industriels ou d’aménagement dans notre pays.
À Sarcelles, on ramasse les déchets en voiture à cheval car « le dispositif hippomobile est vertueux écologiquement » (Le Parisien du 14 août 2025) : la traction hippomobile, voilà l’avenir écolo que l’on nous prépare !
Sans oublier bien sûr le vélo et la trottinette, pendant que l’Eurasie multiplie les trains à grande vitesse, les aéroports et que la Chine s’affirme comme puissance spatiale et développe l’IA.
À Paris, les élus écolos nous disent qu’il faut apprendre à vivre avec les rats — pardon, les surmulots, car il ne faut pas discriminer ces pauvres bêtes — comme les éleveurs et les agriculteurs devraient s’accommoder de la prolifération des loups et des sangliers, organisée au nom de la biodiversité. Et après un siècle d’absence, voici le loup de retour en Île-de-France… (Le Parisien du 18 août 2025). Quel progrès !
Les rats et les loups comme au Moyen Âge ! Sans oublier la réduction de l’éclairage urbain, pour économiser l’énergie, dans près d’une commune sur trois en France. Ni l’absence d’entretien des espaces verts et des cimetières parce qu’on ne veut plus utiliser de désherbant.
L’alarmisme climatique et l’écologie punitive qui en découlent ont le même effet chez nous que la guerre des étoiles de Reagan sur l’Union soviétique : nous précipiter dans une impasse au prétexte d’atteindre des objectifs chimériques.
Pendant que les États-Unis, qui ont été à l’origine de la peur climatique, se libèrent maintenant de toutes ces contraintes et nous imposent au surplus d’acheter leur gaz de schiste ! Et que les BRICS ne renoncent aucunement à leur développement économique rapide, industriel et grand consommateur d’énergies fossiles.

Pour conclure

L’alarmisme climatique nous a fait entrer dans l’âge de la Peste Verte que diagnostiquait l’économiste Gérard Bramoullé dès 1991, prophétisant il y a plus de 30 ans l’instauration d’un nouveau fanatisme vert.
L’alarmisme nous fait perdre le sens de la mesure et des réalités car la peur est mauvaise conseillère, comme dit le proverbe.

D’abord, il nous fait oublier que des pays comme le nôtre ne pèsent qu’une part infime des émissions mondiales de CO2 (0,82 %), en admettant bien sûr que celles-ci soient à l’origine des transformations du climat. L’effet sur « la planète » de notre transition écologique forcenée est donc des plus douteux.
Le petit Qatar [9] émet 10 fois plus de CO2 par habitant que la France. Et les États-Unis émettent la moitié du CO2 mondial mais se retirent des COP…
Cela signifie que l’écologisme vise d’autres objectifs chez nous que le contrôle du climat : il vise en réalité le contrôle social.

Surtout, l’alarmisme climatique nous masque des enjeux nettement plus immédiats.

Le pari de Pascal ne fonctionne pas avec l’écologie punitive : car nous perdons effectivement beaucoup en nous y conformant, pour un gain des plus douteux.
Car la peur climatique vise à marginaliser les inquiétudes réelles de la population européenne (grand remplacement, insécurité, guerre, déclassement, perte des libertés, etc.). D’ailleurs, comme par hasard, la plupart des mouvements écolos sont mondialistes, wokistes et immigrationnistes.

La polarisation sur le climat nous fait aussi oublier la lutte mondiale pour l’accaparement des ressources : ressources énergétiques et en eau potable, terres agricoles, terres rares. Une lutte dans laquelle l’Union européenne est singulièrement absente puisqu’elle s’en tient au dogme libre-échangiste. C’est pourquoi elle devient l’idiot du village global.

La polarisation sur la planète, concept globaliste [10], nous fait oublier également la dégradation de notre espace et de notre environnement proche et la disparition de notre identité de civilisation. Comme dans la fable « l’astrologue qui se laisse tomber dans un puits ».

L’alarmisme climatique nous empêche enfin d’affirmer une écologie positive et d’innovation, qui nous permette de relever les défis environnementaux conformément au génie scientifique de notre civilisation.

Cessons de rêver.
On ne changera pas le climat en roulant à vélo et en mangeant de la farine d’insectes.
La seule chose que nous réussirons à faire, ce sera de sortir de l’histoire pour le plus grand profit des puissances qui veulent nous mettre en servitude.
Certes, certains Européens décadents partagent ce mortel projet.
Mais la seule catastrophe qui devrait nous inquiéter n’est pas celle du climat, mais celle du tragique déclin de notre civilisation.

Michel Geoffroy
Intervention lors du Forum de la Dissidence du 15 novembre 2025 – Publiée sur notre site le 23/11/2025

[1] https://www.thelancet.com/journals/lanplh/article/PIIS2542-5196(21)00278-3/fulltext
[2] La lutte contre l’auto individuelle est ainsi déjà bien engagée par les municipalités et les gouvernements « progressistes » (ralentisseurs, réduction des places de parking, zones piétonnes, ZFE, réduction drastique de la vitesse, multiplication des exigences de « contrôle technique » des véhicules, plafonnement de la validité du permis de conduire ; le think tank Forum Vie Mobile préconise même d’interdire 43 % des routes aux voitures individuelles en France, etc.).
[3] Le Suédois Magnus Soderlund préconisait en 2019 de les manger, comme dans le film de science-fiction Soleil Vert !
[4] 50 000 participants à la COP 30 !
[5] Article d’Alphonse de Clénay dans Éléments n° 215, août-septembre 2025.
[6] La Cour internationale de justice vient, dans un avis sur le climat du 23 juillet 2025, d’affirmer que la violation des obligations climatiques par un État constituerait « un fait internationalement illicite engageant sa responsabilité ».
[7] La proposition de loi déposée par Stéphane Delautrette propose notamment la création d’un observatoire de la couverture médiatique des enjeux écologiques. Elle prévoit aussi la mise en place de nouveaux outils afin de permettre à l’Arcom d’imposer aux médias des volumes horaires minimaux consacrés aux enjeux environnementaux.
[8] Rappelons ce que déclarait Yves Cochet en 2019 : « Ne pas faire d’enfant supplémentaire, c’est le premier geste écologique. Je précise que je ne vise pas les pays les plus pauvres, qui font plus d’enfants que les autres. Au contraire. Les pays riches sont les premiers à devoir décroître démographiquement. Ce sont eux qui ont le mode de vie le plus polluant. Par ailleurs, limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes. » L’Obs du 4 janvier 2019.
[9] 3 millions d’habitants.
[10] Comme celui de l’humanité.

Michel Geoffroy

Cet article vous a plu ?

Je fais un don

Je fais un donSoutenez Polémia, faites un don ! Chaque don vous ouvre le droit à une déduction fiscale de 66% du montant de votre don, profitez-en !

Voir aussi

Une jeunesse sous l’emprise des raves-parties

Une jeunesse sous l’emprise des raves-parties

À Rennes en mars dernier, l’affaire de la rave-partie à côté du Live Club 1998 avait abouti au licenciement de celui qui gérait la sécurité des lieux. Sans procédure judiciaire contre ses dispositions professionnelles, il a subi les conséquences d’un lynchage...

La défaite intellectuelle des écologistes français

La défaite intellectuelle des écologistes français

La publication simultanée de trois ouvrages, Gagnons ! de Cécile Duflot, Climat, la drôle de guerre de Yannick Jadot et Gagner le combat du Pacte vert de Pascal Canfin, offre un matériau précieux pour comprendre l’état réel de l’écologie politique française. Ces...