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Bobards d’Or 2021 : le Bobard du racisme systémique récompensé !

Bobards d’Or 2021 : le Bobard du racisme systémique récompensé !

par | 15 juin 2021 | Exclusivité Polémia, Société

Par Olympe Roch, étudiante à l’Institut libre de journalisme ♦ Ce lundi 14 juin, au Théâtre Gymnase, se déroulait la douzième édition des Bobards d’Or. Face aux mensonges de masse de cette année médiatique, les participants et les organisateurs ont préféré en rire qu’en pleurer ! Immersion dans une soirée qui détonne dans le paysage culturel et médiatique parisien.

En cette fin de crise du Covid, l’association Polémia, créatrice et organisatrice des Bobards d’Or, ne peut pas accueillir intégralement le public habituel, crise sanitaire oblige. Pourtant, les spectateurs sont au rendez-vous : fidèles ou curieux sont enthousiastes dès le début de la cérémonie.

Une étudiante en école de commerce vient découvrir avec amusement « la manière dont ils déconstruisent les fake-news ». Cela change des pièces de Molière, des films primés à Cannes ou des émissions télévisées. La cérémonie des Bobards d’Or est bien une proposition culturelle unique en son genre : récompenser, en figure de contre-exemple, les journalistes ou les médias les plus mensongers. D’autres, plus philosophes, viennent approfondir et relire l’année écoulée : « qu’est-ce qui est vraiment factuel ? » s’interroge un étudiant. Un retraité partage avec un clin d’œil « j’évite de tomber dans le mainstream… pour ne pas être un poisson mort qui suit le courant ».

Une majorité vient surtout relire avec humour l’actualité des douze derniers mois à travers trois catégories de « prix » : Bobards Live Matter, Bobid-19 et Golden Bobards.

Les Bobards d’Or s’attachent à repérer un mensonge en parole ou par omission et à traquer les retombées médiatiques, souvent conséquentes. Par exemple, un scandale d’influence concernant le fils de Joe Biden en pleine élection fut censuré par la presse internationale… Une belle tromperie médiatique, la presse ayant failli à son devoir d’information.

Bobard Hunter Biden

Mais la concurrence est rude et ce beau bobard ne retient même pas l’attention du public pour le Golden Bobards. Le vote de l’audience, exprimé en brandissant un carton rouge, se porte majoritairement sur le « Bobard complot » pour récompenser les médias français qui « ont moqué les accusations de fraude et de complot émanant du camp Trump » avant qu’un article du Time du 4 février 2021 dévoile un plan de certaines élites démocrates contre Donald Trump.

Victoire de Biden : le Time avoue la conspiration contre Trump

Humour et esprit critique

Les présentateurs, Paul et Philippe, très à l’aise sur scène, donnent le ton avec leurs propos goguenards, analytiques et sarcastiques pour dévoiler le dessous des cartes des bobards les plus retentissants de l’année écoulée.
Ils s’appliquent à suivre une méthode, tout simplement… journalistique, pour distinguer les bobards (traduction de fake-news) de la réalité : les sources, la hiérarchisation de l’information, les définitions, les dates, le contexte.

Cette année, « les rares qui ont pu bosser, les journalistes » ont eu un tapis rouge pour « commettre beaucoup de bobards »… Ils ont fourni beaucoup de matière aux équipes des Bobards d’Or qui ont pu allègrement user de leur esprit critique et de leur humour pour les repérer et les « débunkeriser », ironisent-ils.
L’équipe de la cérémonie s’est amusée à catégoriser et classer les bobards selon les méthodes utilisées par les journalistes : la dissimulation, l’occultation, le dénigrement, le complotisme…

À chaque fin de catégorie, le public est invité à exprimer son vote. Le bobard retenu pour la catégorie « Bobid-19 » est celui de l’étude The Lancet au sujet de la chloroquine, largement diffusée par les grands médias malgré un déficit scientifique.

Bobard Lancet

Des analyses et de l’espoir

Entre différentes catégories de remise de « prix », des interludes permettent au public de découvrir de nouveaux sujets ou acteurs de la galaxie Polémia.

Thaïs d’Escufon, porte-parole de Génération Identitaire avant la dissolution de l’association, connue pour ses interventions à Touche Pas à Mon Poste, vient présenter sa nouvelle chaîne YouTube sous les applaudissements du public.

Thaïs d'Escufon - JE PARS EN CROISADE SUR YOUTUBE !

Un peu plus tôt dans la soirée, deux vidéos montrent la qualité du travail des équipes de Polémia.

Une vidéo démontre, preuves à l’appui, comment les termes « migrants », « réfugiés » ou « clandestins » ont été utilisés par les médias en fonction du souhait de certaines ONG ou journalistes.

Immigration : le pouvoir des mots médiatiques

Plus tard dans la soirée, une seconde vidéo souligne le deux poids deux mesures dans l’application des règles de déontologie par les journalistes : ils acceptent de montrer des scènes choquantes et violentes lorsqu’il s’agit de sensibiliser au sort des migrants, mais lorsqu’il s’agit de montrer l’horreur des attentats, la charte de déontologie est brandie par ces mêmes médias pour les censurer.

Déontologie journalistique : diffuser ou ne pas diffuser ?

Malgré ces sujets sérieux, avec plein d’humour, le staff distribue des t-shirts « Montjoie Saint Denis », en clin d’œil à l’action du jeune ayant giflé le Président, la semaine précédente. Les animateurs ponctuent la soirée de bons mots, temps d’applaudissement, blagues et hommages.

La soirée touche à sa fin. Nicolas Faure, journaliste à TV Libertés, vient décrypter les trois bobards élus par le public qui peuvent prétendre au Bobard d’Or de l’année. Cet évènement parodiant d’autres cérémonies de récompense décerne un Pinocchio au meilleur bobard de l’année. Les critères de vote se résument ainsi par les votants : « le plus absurde », « le plus drôle », « le plus énorme », « le plus grotesque »…

Ils n’en demandent qu’à en rire. La catharsis du théâtre est une gymnastique de l’esprit qui permet de prendre un recul salutaire vis-à-vis d’une année médiatique inédite, selon les organisateurs, pendant laquelle les bobards ont été banalisés.

Un podium historique

Pour 2020, après une rude sélection des organisateurs et des votants, le podium est un bon résumé de l’année médiatique internationale :

Le mythe médiatique de l’inexistence d’un complot anti-Trump décroche un Bobard de Bronze.

Bobard Complot

La reprise médiatique massive d’une étude bidonnée de la revue The Lancet obtient un Bobard d’Argent bien mérité.

Bobard Lancet

Et le Bobard d’Or 2021 est attribué au mythe médiatique du racisme systémique !

Bobard systémique

Un Bobard particulièrement d’actualité alors que les joueurs de l’équipe de France de football annonçait le jour-même de la cérémonie qu’ils se mettraient à genoux pour leurs matches de l’Euro !

Les joueurs de l’équipe de France s’agenouillent devant… le Bobard d’Or 2021 !

Finalement, après une conclusion implacable de Jean-Yves Le Gallou sur le durcissement des Bobards et de la propagande médiatique en général – bien aidée par la censure -, la cérémonie s’est achevée dans la bonne humeur !

Jean-Yves Le Gallou à la conclusion de cette soirée de gala

Jean-Yves Le Gallou à la conclusion de cette soirée de gala

Rendez-vous l’année prochaine !

Olympe Roch
15/06/2021

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