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Les Murmures de la Cité face à la gauche : bataille française, écho international

Les Murmures de la Cité face à la gauche : bataille française, écho international

par | 12 juillet 2025 | Politique, Société

Les Murmures de la Cité face à la gauche : bataille française, écho international

Alors que la France est plus que jamais secouée par une guerre culturelle sur son identité, ses racines et son avenir, le monde observe. Même la presse étrangère s’empare désormais du sujet, preuve que le combat pour la mémoire, l’histoire et la transmission dépasse nos frontières. The Times, quotidien britannique de référence, consacre un article au spectacle Les Murmures de la Cité, attaqué par une gauche radicale décidée à effacer tout ce qui fait la grandeur de la nation. Face à une vision déconstructrice et culpabilisante de l’Histoire, une jeunesse se lève pour défendre une France charnelle, enracinée, fière de ses héros et de son héritage chrétien. Le signal est clair : la bataille culturelle française est devenue un enjeu européen. Voici la traduction réalisée par nos soins (aidés de l’IA) de l’article du Times.
Polémia

Article du Times : La parade historique qui ravive une bataille séculaire pour l’âme de la France

La gauche et la droite se livrent une guerre idéologique autour des reconstitutions historiques en Auvergne, connues sous le nom Les Murmures de la Cité.

Le spectacle se veut un hommage à une France « éternelle et indestructible », à travers des reconstitutions d’événements marquants de son histoire.
Les organisateurs affirment vouloir renforcer l’unité nationale autour de figures comme Jeanne d’Arc, Louis XIV ou Napoléon Bonaparte. Mais en Auvergne, où Les Murmures de la Cité devait être lancé vendredi, l’unité est loin d’être au rendez-vous.
Au contraire, le spectacle a ravivé des divisions anciennes, nourries aujourd’hui par l’opposition entre la gauche – accusée de promouvoir la « culture woke » – et la droite – soupçonnée d’imposer une vision populiste radicale.
Malgré la vente complète des 700 billets pour la première au Centre national du costume et de la scène à Moulins, certains n’y vont pas dans un esprit patriotique.

Des syndicats ont rejoint des partis et associations de gauche pour protester contre ce qu’ils considèrent comme une tentative de réhabilitation de l’Ancien Régime, de sa monarchie absolue et de son lien central au catholicisme.
Ils dénoncent une représentation biaisée selon laquelle la France aurait été fondée sur l’homogénéité ethnique et les valeurs chrétiennes. Pour eux, cette vision trahit à la fois les idéaux républicains nés de la Révolution de 1789 et la diversité postcoloniale du pays. Ils exigent le retrait des subventions publiques à ce projet, doté d’un budget de 173 000 €.
La colère de la gauche s’est accentuée après la révélation d’un financement partiel du spectacle par une association liée à Pierre-Édouard Stérin, milliardaire discret finançant le Rassemblement national pour favoriser une alliance avec la droite traditionnelle.

Guillaume Senet, doctorant en droit de 24 ans et initiateur du projet, rejette toute arrière-pensée politique. Il affirme vouloir simplement célébrer 2 000 ans d’histoire de France et ses renaissances successives, notamment après l’invasion nazie de 1940.
Il qualifie ses opposants de tenants du courant « woke » voué à la destruction de l’Occident.
« Quand on voit toutes les oppositions à Les Murmures de la Cité depuis des mois, on réalise qu’il y a un risque que l’histoire de France disparaisse », déclare-t-il. Il estime néanmoins que l’élan national actuel met fin à la domination culturelle de la gauche.

Le spectacle mobilise 350 bénévoles pour rejouer des épisodes historiques survenus en Auvergne mais à portée nationale ou internationale. On y retrouve Vercingétorix, Clovis ou Jeanne d’Arc, « guidée par une impulsion providentielle » contre les Anglais pendant la guerre de Cent Ans. Les liens avec l’Auvergne sont parfois ténus : Louis XIV est cité pour avoir utilisé du bois régional dans ses navires ; Napoléon, pour avoir inauguré un lycée à Moulins en 1803.
Mais le message est limpide : la quintessence de la France réside dans ses provinces, nourrie par « une foi ancienne et une flamme inextinguible ».

Senet prévoit que les trois représentations du week-end serviront de test avant une saison complète. Son projet évoque le parc historique du Puy du Fou, créé par Philippe de Villiers, homme politique conservateur catholique, qui attire près de trois millions de visiteurs par an.
Comme de Villiers, Senet veut transmettre l’histoire de France, et non divertir gratuitement. Son association intervient dans les écoles locales pour enseigner danses et maniement de l’épée, tout en soulignant l’importance du christianisme dans l’histoire nationale.
« On ne peut parler de l’histoire de la France et de l’Occident sans évoquer l’impact du christianisme. C’est un fil conducteur », dit-il.

La gauche, elle, voit l’histoire comme scindée en deux : avant la Révolution, une période d’obscurité morale ; après, une quête de liberté et d’égalité.
Dix historiens ont publié une lettre ouverte dénonçant une vision « extrémiste » :
« C’est une manipulation que de faire croire que l’histoire de France est celle d’une nation chimiquement pure, ayant conservé une identité chrétienne face aux menaces étrangères. »

The Times
Publication le 11/07/2025

***

Un choc politique qui captive les pays étrangers

Ce que révèle cet article du Times, c’est que la querelle française autour de l’histoire et de l’identité est entrée dans une phase décisive : elle n’est plus seulement une dispute intellectuelle confinée aux cercles parisiens, elle devient un choc civilisationnel observé avec attention depuis l’étranger.

L’hostilité féroce déclenchée par un simple spectacle enraciné dit tout de la panique qui gagne une gauche dépossédée de son magistère culturel. Incapable de proposer un récit commun, elle ne survit plus qu’en censurant, en accusant, en caricaturant. Mais en face, une génération se lève, portée non par le ressentiment, mais par l’amour de la France, par la volonté de transmettre plutôt que de renier. Cette jeunesse, méprisée par les élites, ose brandir l’étendard de nos ancêtres avec calme et détermination.

L’histoire, désormais, ne s’écrit plus à sens unique. La reconquête a commencé.

Polémia
12/07/2025

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