Cinq cents mots pour la dissidence (cinquième section G-H-I)

vendredi 19 février 2010

Mise en ligne de la cinquième section « Cinq cents mots pour la dissidence » avec les lettres G-H-I.

 

Section V

• G •

Gagnants (du mondialisme). Le mondialisme fait des gagnants et des perdants. Du côté des gagnants, la superclasse mondiale (SCM), trente millions de cosmocrates qui ont plus de points communs entre eux qu’avec le peuple dont ils sont issus. Du côté des gagnants aussi, les pays émergents – la Chine notamment – et les bénéficiaires de l’immigration : migrants accédant aux régimes sociaux des pays développés ; employeurs tirant les salaires à la baisse. Voir Economiquement correct, Mondialisme, Perdants.

Gauche. Les « valeurs » incarnées par ce que l’on nomme la gauche sont en réalité des antivaleurs car la gauche historique proposait un renversement de l’ordre social traditionnel auquel elle est d’ailleurs définitivement parvenue au cours du XXe siècle. La gauche incarne la révolte éternelle de certains contre l’état naturel de l’homme et de la société et c’est pourquoi la mise en œuvre concrète de son idéologie débouche fatalement sur le chaos. La gauche n’a plus rien à dire aujourd’hui pour la simple raison qu’elle est parvenue à ses fins et qu’elle exerce un pouvoir culturel sans partage au sein du Système dominant en Occident. Le communisme était nationaliste, élitiste et conquérant. Son échec sur le plan économique a ouvert la voie au libéralisme utopique, qui est par essence apatride, amoral, a-national et hédoniste. La gauche, qui ne pouvait plus qu’adhérer au libéralisme, seul système restant en place, a « négocié » son ralliement contre l’adoption d’antivaleurs destinées à détruire le modèle de civilisation occidental traditionnel issu des valeurs celtes, gréco-romaines et chrétiennes. Comme les valeurs de droite se sont progressivement délitées, la droite a dû adopter un certain nombre de valeurs sociétales de gauche pour rester aux affaires. Le « dernier homme » est le fruit du travail de sape de la gauche et du manque de courage de la droite qui a préféré renier son attachement aux traditions pour rester aux affaires. Voir Droite.

Gauche caviar. Expression polémique qui traduit néanmoins une réalité politique profonde : la gauche, ayant atteint l’essentiel des objectifs qu’elle se fixait depuis le XIXe siècle, n’a plus rien à apporter au débat politique. Parvenue au pouvoir, elle est désormais dans le camp des puissants, c’est-à-dire des riches. Le terme bobo (bourgeois bohème) lui est synonyme, c’est la gauche Prada.

Gauchisme. Le gauchisme est le compagnon de route naturel du capitalisme et c’est pourquoi celui-ci assure sa survie artificielle, notamment financière et médiatique. En effet, l’essentiel des cadres de l’extrême gauche est constitué des enfants de la classe dirigeante ; en outre, l’extrême gauche sert de brise-glace au capitalisme en s’attaquant prioritairement à tout ce qui pourrait faire contrepoids à son pouvoir : en particulier la vraie droite, les traditions et les identités. Voir Dissidence, Idiots utiles, Révolte.

Généralisation. Il faut se méfier des généralisations abusives, qui sont notamment le propre des idéologies dominantes, car elles reposent souvent sur des abstractions et des réductionnismes. La vie est plus complexe. Voir Pluriel.

Genre. Voir Théorie du genre.

Géopolitique. Science politique fondée à la fin du XIXe siècle qui étudie la part prise par la géographie dans la détermination des événements politiques et historiques mondiaux. La géopolitique conduit notamment à raisonner par grands espaces ethno-politiques territoriaux et à comprendre leur dynamique propre. La géopolitique est pratiquée par les grandes puissances mondiales (comme l’illustre aujourd’hui la politique américaine de maîtrise des sources d’énergie ou bien d’encerclement stratégique de la Russie) ; mais la géopolitique a été oubliée par l’Europe occidentale qui sort justement de l’histoire. La géopolitique est diabolisée en Europe car elle offre des clés d’analyse pour contrer l’hégémonisme américain et le discours mondialiste. La géopolitique montre notamment une constante opposition entre les puissances continentales et les puissances maritimes (thalassocraties) ; elle montre aussi la cohérence de l’Eurasie face à l’atlantisme. Les Européens doivent aussi réapprendre la géographie !

Globish. Sabir anglo-américain imposé par les organisations internationales, les entreprises transnationales et les oligarques qui les servent, le « globish » est une langue appauvrie par rapport à l’anglais classique. Son usage généralisé dans les oligopoles mondiaux et les universités est une source d’aliénation pour les travailleurs et d’appauvrissement intellectuel pour les étudiants : il n’est guère possible de bien réfléchir dans une langue croupion et de surcroît mal maîtrisée par la majorité de ses locuteurs car, à de très rares exceptions près, chacun ne pense et ne s’exprime bien que dans sa langue maternelle. Les entreprises transnationales le savent d’ailleurs bien : pour tenter de compenser les incompréhensions linguistiques, elles développent à l’infini les règles de procédure. Voir Carpette anglaise, Normalisation, Transnationales.

Goldman Sachs/ « Government Sachs ». La principale banque de Wall Street joue un rôle déterminant dans la politique du gouvernement américain et celle de la Banque fédérale de réserve. Elle impose depuis vingt ans une politique de création monétaire abondante et d’argent facile qui lui permet de développer ses actions spéculatives. Goldman Sachs est la grande machine à bulles du monde. Elle a profité de la crise financière de 2008 pour renforcer encore son influence. Acteurs majeurs de la superclasse mondiale, ses dirigeants appartiennent à l’hypercaste. Voir Hypercaste, Krach, Superclasse mondiale.

Gouvernement despotique. Voir Equilibre des pouvoirs.

Grande politique. La grande politique s’oppose à la politique politicienne telle qu’elle se pratique dans les démocraties occidentales. La politique politicienne ne se préoccupe que des intérêts particuliers, la grande politique se préoccupe du devenir de la communauté : elle est la marque de l’action des grands hommes dans l’histoire. Voir Politique de l’instant, politique de l’histoire.

Grandes surfaces de distribution. Voir Oligopoles de distribution.

Groupe de pression. Voir Lobby.

Guerre économique. La guerre économique peut être la continuation de la guerre par d’autres moyens, c'est-à-dire que l’économie peut être mise au service d’un projet de puissance souveraine. Les Anglo-Saxons l’ont parfaitement compris depuis longtemps. Les Européens l’ont oublié ou, plus exactement, ceux de l’Europe occidentale sont priés de ne pas s’en souvenir et d’ouvrir béatement toutes leurs frontières au nom du « libéralisme » de leurs nouveaux maîtres. C’est la stratégie du Kick away the ladder (Tire-toi de l’échelle) qui a permis aux Anglo-Saxons de prendre le pouvoir économique en ayant bénéficié avant les autres d’une aide importante de leurs Etats, mais en interdisant aux autres nations d’en bénéficier.

• H •

Haine sociale. La haine sociale a été, avec le ressentiment, le moteur de l’égalitarisme et de l’idéologie de gauche. Historiquement, d’ailleurs, la Révolution a été au XVIIIe siècle l’instrument de la haine de classe de la bourgeoisie naissante contre l’aristocratie européenne. L’analyse marxiste selon la lutte des classes théorise la haine sociale comme moteur de l’histoire. On doit lui opposer la solidarité nationale. Voir Egalitarisme.

Hédonisme. L’hédonisme est, avec l’individualisme et le narcissisme, l’antivaleur dominante en Occident ; il est un agent destructeur et un indicateur du degré de décadence des sociétés car il conduit l’individu, qui n’a plus d’autre fin que lui-même (son bonheur égoïste et sa seule survie), au nihilisme. L’hédonisme est encouragé par le Système car il s’exprime principalement dans la consommation marchande et parce qu’il détruit les bases de la citoyenneté : les individus consommateurs narcissiques sont en effet des sujets nés ; ils se détournent des vraies questions et des enjeux de civilisation. Voir Devoirs.

Hiérarchie. Le principe hiérarchique est fondateur des sociétés humaines en particulier parce qu’il est régulateur de l’agressivité naturelle des hommes entre eux. Il est donc facteur d’ordre. L’égalitarisme et le capitalisme se sont efforcés de détruire le principe hiérarchique au sein des sociétés occidentales avec les résultats catastrophiques que l’on peut partout observer. La renaissance de l’Europe passe par la fondation de nouvelles hiérarchies. Voir Aristocratie, Ordre.

Histoire. L’idéologie dominante tend à marginaliser ce concept comme elle veut détruire la souveraineté du politique ; elle prétend, en effet, incarner le bonheur définitif de l’humanité et parvenir, comme hier le communisme, à la fin de l’histoire. C’est évidemment une illusion. Voir Grande politique.

Historiquement correct. De même que la pensée devrait être « politiquement correcte », c’est-à-dire conforme à l’idéologie des maîtres du discours, l’histoire est sommée de se conformer au carré carcéral de l’idéologie dominante. Le Système instruit donc en permanence un procès en révision de l’histoire de notre civilisation, procès du passé dont les ingrédients sont le simplisme, le manichéisme et l’anachronisme. Le passé européen est systématiquement culpabilisé au nom des valeurs contingentes de l’époque actuelle. En effet, et selon une logique orwellienne, les maîtres du discours veulent aussi être les maîtres du passé car c’est la condition pour maîtriser l’avenir. Les lois mémorielles ont achevé le bouclage de cette camisole intellectuelle par des menaces pénales. Voir Carré carcéral de l’idéologie dominante, Lois liberticides.

Homme différencié. S’oppose à l’individu, atome social replié sur son ego, produit par le Système dominant. Voir Personne.

Hommes. Contrairement à ce qu’affirme le discours cosmopolite et égalitaire dominant, la diversité des hommes, des races, des ethnies et des cultures est une réalité ; vouloir le nier ne peut que conduire au chaos. L’homme au singulier ne renvoie qu’à une abstraction philosophique ou, à la rigueur, à la notion d’espèce humaine qui n’est qu’un concept zoologique. Voir Droits de l’homme.

Homo œconomicus. Conception réductrice de l’homme sur laquelle repose l’idéologie dominante : elle ne conçoit l’homme que comme mû par ses appétits et son intérêt matériels. C’est sa définition du fameux « droit au bonheur ».

Homofolie. Attitude de la classe politico-médiatique consistant à retranscrire dans les lois les revendications et les caprices des ultras de la communauté sexuelle : mariage « gay », droit à l’adoption pour les couples homosexuels, avantages fiscaux naturellement réservés aux familles. Voir Homosexualité, Théorie du genre.

Homosexualité. Elle est aussi vieille que les sociétés humaines, ce qui sous-entend qu’elle n’a pas été un handicap dans l’évolution culturelle. Ce qui est contestable ce n’est pas l’homosexualité, qui doit rester une affaire personnelle, mais la promotion de l’homosexualité par l’oligarchie occidentale au rang de pratique sociale recommandée ou valorisante. Dans cette affaire l’oligarchie cherche à se concilier une clientèle influente aux dépens de la société tout en affaiblissant les traditions. Voir Homofolie, Théorie du genre.

Hôpital. Pour les Européens décadents et frappés de sénilité croissante, l’hôpital est devenu, ainsi que la médicalisation de la vie, le paradigme de l’organisation sociale. Le Système dominant s’efforce aussi de médicaliser les opinions politiques dissidentes (on parle maintenant couramment d’islamophobie ou d’europhobie). D’ailleurs, dans les films et téléfilms, les histoires d’hôpitaux prennent de plus en plus la place des anciens héros. Nous vivons à l’âge du « grand hospice occidental », selon la juste expression d’Edouard Limonov. Nous devrions préférer les maternités aux hôpitaux ! Voir Big Brother, Big Mother.

Humanité. L’humanité est un concept zoologique qui définit l’espèce humaine. Elle ne constitue un concept moral et politique que pour les utopistes mais ce n’est alors qu’une abstraction, car l’homme en soi n’existe pas : il n’a d’existence qu’incarnée dans une race, une ethnie, une culture, une société et une histoire données. Voir Hommes, Incarnation.

Humiliation. Les Européens sont humiliés par la nouvelle classe dominante qui les diabolise en permanence et par le chaos généré par le Système auquel ils sont soumis. Cette humiliation procède de leur rééducation. Ils doivent, au contraire, retrouver la fierté de leur identité : une « European pride », en quelque sorte. Voir Fierté.

Hurler avec les loups. Attitude consistant à accepter par lâcheté de participer à des campagnes de diabolisation du Système en imaginant s’en prémunir ainsi soi-même dans l’avenir ; une attitude aussi inefficace que déshonorante pour un homme libre. Voir Conformisme, Diabolisation, Liberté d’expression.

Hybris. La démesure était la faute suprême pour les anciens Grecs : c’était le piège tendu par les dieux qui aveuglaient ainsi ceux qu’ils voulaient perdre. La modernité repose sur la démesure, sur la perte du sens des limites, car elle découle d’une idéologie : celle qui croit que par l’usage de la raison l’homme peut plier la nature à sa guise. Cette idéologie renvoie à une hérésie : prétendre construire le paradis sur terre. La démesure est ainsi la caractéristique de la nouvelle classe dominante : elle tire sa prétention à gouverner le monde de la croyance en son élection quasi divine.

Hypercaste. Noyau transatlantique dirigeant des oligarchies médiatiques, politiques, culturelles et économiques, dont la proximité et la consanguinité vont croissant. Voir Oligarques, Hyperclasse mondiale.

Hyperclasse mondiale. Synonyme : nouvelle classe dominante. L’hyperclasse mondiale reprend les attributs traditionnels de la bourgeoisie mais à la différence près qu’elle tire désormais sa richesse et sa puissance des activités transnationales. D’où son cosmopolitisme exacerbé. L’hyperclasse mondiale vit aussi dans un monde surprotégé qui l’isole du reste de la population qui supporte seule les conséquences désagréables de son pouvoir. Elle a réussi à s’affranchir des régulations, en particulier politiques, car celles-ci sont restées avant tout ancrées dans le cadre national. Cette classe adopte ainsi en toute impunité un comportement qui va à l’encontre des prétendues « valeurs » qu’elle affiche : elle est sexiste, souvent raciste, et cherche la puissance et la force. Elle cherche aussi à contourner les lois des pays, notamment sur le plan de la fiscalité en faisant un usage immodéré des paradis fiscaux. L’hyperclasse mondiale conduit enfin un projet qui est aussi mondial : assurer sa domination sur la planète en imposant une idéologie unique. Voir Caste, Etablissement, Révolte des élites, Superclasse mondiale (SCM), Système.

• I •

Idées. Ce sont les idées qui mènent les hommes et non leur intérêt. Plus exactement, c’est l’idée que les hommes se font de leur intérêt qui importe. L’égalitarisme s’est d’abord imposé dans les esprits par l’action des philosophes et des sociétés de pensée au XVIIIe siècle avant de pouvoir déboucher sur la Révolution. Voir Métapolitique.

Identitaire. Qualificatif définissant ceux qui ont pris conscience que les enjeux de notre temps portaient sur la défense des identités, notamment ethniques et culturelles, face à l’utopie mondialiste et au cosmopolitisme, et non plus sur un clivage gauche/droite.

Identité. Tous les êtres vivants cherchent à préserver leur identité, c’est-à-dire leur singularité, que celle-ci s’incarne dans un territoire, une lignée, une culture ou un patrimoine génétique donnés. C’est une loi du vivant. « L’homme cherche l’identité comme il cherche la lumière » (Robert Ardrey). C’est pourquoi priver un homme de son identité c’est en réalité vouloir le détruire. L’idéologie dominante prétend réduire l’identité, en particulier l’identité nationale ou européenne, à un pur intellectualisme : l’adhésion aux fameuses « valeurs citoyennes». C’est, bien sûr, une tromperie, destinée à cacher les lourdes conséquences sociales de l’immigration de peuplement en Europe. Mais cette tromperie s’enracine aussi dans le dogme égalitaire. Voir Enracinement.

Identité française. L’identité française, ce n’est pas une vague adhésion à de vagues valeurs abstraites. Etre français c’est une réalité charnelle ; c’est appartenir à une lignée issue du monde gallo-romain ; c’est appartenir à une civilisation : la civilisation européenne et chrétienne. Etre français, c’est être de langue française ; c’est partager une histoire, une mémoire, « un riche legs de souvenirs » (Renan). C’est partager l’amour d’un territoire et de ses paysages ; c’est partager des musiques et des sons, des goûts et des odeurs ; c’est partager le désir de vivre ensemble.

Idéologie dominante. Les Européens sont soumis à une idéologie qui règne sans partage car elle a réussi à éliminer toute expression contraire et elle domine tous les moyens de diffusion. Cette idéologie repose sur l’égalitarisme, le cosmopolitisme, la croyance dans le sens de l’histoire, une nouvelle définition des droits de l’homme, le féminisme, le capitalisme et une conception extrémiste du libre-échange. Cette idéologie se travestit en « valeurs » qui s’imposent aux législateurs, désormais soumis à la tutelle des juges. Mais ce n’est qu’une idéologie parmi d’autres et, comme telle, promise à la contestation et à la disparition. Voir Système.

Idéologie unique. L’idéologie dominante affirme que nous sommes à l’ère de la fin des idéologies et que les débats idéologiques sont dépassés. C’est une ruse grossière. S’il n’y a plus de confrontations d’idées, ce n’est pas parce que les débats seraient stériles, c’est parce que les médias dominants ne souhaitent pas en organiser ; l’idéologie dominante se protège ainsi de la concurrence ; il s’agit de faire croire que nous vivons dans un monde sans idéologie alors qu’au contraire nous vivons dans un monde saturé d’idéologie, saturé d’une idéologie unique qui prétend régenter la vie publique mais aussi la sphère privée. Voir Système, Tyrannie médiatique.

Idéologies du XXe siècle. Selon l’historien Dominique Venner, sur les ruines de la société européenne traditionnelle, détruite par la guerre de 1914, quatre idéologies se sont affrontées au siècle passé : le communisme, le Wilsonisme (mondialisme anglo-saxon), le fascisme, le national-socialisme. Le fascisme et le national-socialisme se sont effondrés en 1945 et ne survivent plus que comme caricatures-repoussoirs. Le communisme a sombré à la fin des années 1980. Seul le mondialisme anglo-saxon subsiste. Il disparaîtra à son tour car, contrairement aux espoirs de Francis Fukuyama, il n’y aura pas de fin de l’histoire. La crise économique et militaire du mondialisme anglo-saxon est devant nous.

Idiots utiles (de la mondialisation). Voir Gauchisme.

Immigration. L'immigration de peuplement en Europe a d'abord été voulue par le patronat qui a choisi cette voie à courte vue pour éviter d'avoir à améliorer la productivité et la rémunération du travail. Le patronat japonais a fait à la même époque le choix inverse. L'immigration devait aussi aider à contourner les féodalités syndicales. Mais le développement de l'immigration s'inscrit aussi plus fondamentalement dans une stratégie génocidaire visant à détruire l'Europe par substitution de sa population et en tout cas à l'affaiblir stratégiquement. Elle a donc été encouragée par les mondialistes anglo-saxons et leurs idiots utiles altermondialistes. La classe politique européenne au pouvoir depuis cinquante ans sera assignée au tribunal de l’histoire pour s’être faite complice de cette immigration de peuplement. Il suffit de regarder des films ou des actualités des années 1960 pour mesurer combien la composition ethnique de la population française a changé en peu de temps. Voir Délocalisation à domicile.

Immigration nuptiale. C’est aujourd’hui la première cause d’immigration en France : il s’agit de mariages de jeunes Franco-Maghrébin(e)s ou de jeunes Franco-Africain(e)s avec des conjoint(e)s étrangers issu(e)s du pays d’origine de leur famille et qu’ils font venir en France. Ce qui explique qu’aujourd’hui, en plus des 4 % d’enfants nés de deux parents étrangers, près de 9 % des nouveau-nés en France ont un parent étranger et l’autre français, le parent français étant lui-même, dans l’immense majorité des cas, de la même origine ethnoculturelle que le parent étranger, c'est-à-dire maghrébo-français ou afro-français. Par ses importantes conséquences démographiques, l’immigration nuptiale est une forme insidieuse et non maîtrisée d’immigration de peuplement.

Immigrationniste. Nouveaux zélotes, organisés en lobbies et partisans du métissage des peuples européens au nom d’un prétendu devoir « d’accueil » des immigrés. Ce sont les compagnons de route du Système et des traîtres à leur civilisation. Voir Collaborateur, Sans-frontiérisme.

Impersonnalité active. L’impersonnalité active est l’une des caractéristiques de la souveraineté dans la tradition, à l’image du moyeu de la roue qui est à la fois immobile et pourtant axe et centre du mouvement. Le souverain ne confond pas, en effet, agitation et action. Il règne mais ne go Luverne pas. Il est un pôle autour duquel tout s’organise. Car il est garant de la survie de la communauté et en charge de la préservation des principes. Cette vision traditionnelle était encore au cœur de la fonction présidentielle à l’origine de la Ve République mais a été progressivement dévoyée à mesure que la politique devenait un spectacle. Voir Souveraineté.

Incarnation. La civilisation européenne est la civilisation de l’incarnation, c'est-à-dire que ses principes s’incarnent dans des réalités vivantes, sous des formes concrètes et différenciées : hommes, nature, lieux, héros, communautés, peuples, nations, institutions, histoires, arts figuratifs et non pas dans des abstractions ou des jeux intellectuels. Les dieux de l’Antiquité européenne ont toujours été proches et à figure humaine. Et le christianisme s’est affirmé comme une religion de l’incarnation. Par ses lieux sacrés, par son message d’amour, par le dogme de la Trinité comme par le culte des saints, le christianisme est une religion radicalement différente du judaïsme et, a fortiori, de l’islam.

Indépendance. Politiquement, l’indépendance, c'est-à-dire la liberté, la souveraineté et la maîtrise de leur destin par les nations européennes, est le seul projet qui vaille. L’indépendance suppose la puissance. Elle doit être opposée aux atlantistes de l’Union européenne qui se contentent d’une lâche « autonomie » ou, pire encore, de « liens transatlantiques », c'est-à-dire qui se contentent de leur condition servile. Voir Eurasie.

Individu. L’individu est le produit de l’égalitarisme et du règne de l’argent qui s’est affirmé au XXe siècle en Occident. L’individu est délié de toute appartenance et se définit par son indifférenciation justement. L’individu se réduit à sa consommation, à ses pulsions, à son hédonisme et aussi par le fait qu’il revendique des droits créances à l’égard de la société, c'est-à-dire des autres hommes. A l’individu il faut opposer la personne, qui a conscience de son identité, de sa filiation et de ses devoirs à l’égard de sa communauté. Voir Personne.

Indo-Européens. Ancêtres dont les Européens sont issus et dont ils ont notamment hérité : une vue du monde (tripartition fonctionnelle, sens de l’incarnation notamment) ; des principes et des règles de vie particuliers (sens de l’honneur, recherche de la vérité, maîtrise de soi par exemple) ; des coutumes propres (par exemple, la réticence à manger du cheval, le refus de manger du chien, la consommation du porc) ; et leur langue. Les travaux des linguistes et des comparatistes ont démontré clairement le substrat commun aux langues grecque, latine, persane et indienne notamment, ainsi que des panthéons similaires (travaux de Emile Benveniste et Georges Dumézil notamment). Peuple conquérant et migrateur, les Indo-Européens ont civilisé l’Europe, le Bassin méditerranéen, l’Inde, l’Asie mineure et peut-être aussi d’autres parties du monde (par exemple de nombreuses traditions amérindiennes font état de civilisateurs qui renvoient au type ethnique caucasien). Ils ont laissé de nombreuses traces identifiables. La localisation de l’habitat initial des Indo-Européens n’est pas établie avec certitude mais pourrait se situer à l’extrême nord de l’Europe (Hyperborée) ou dans le Caucase. Voir Fonctions sociales, Primordial, Tripartition.

Inégalité. Le concept d’inégalité a été inventé par les égalitaristes au XVIIIe siècle afin de rendre insupportables les différences humaines à ceux qui seraient censés en être victimes ; l’inégalité n’est qu’une lecture idéologique portée sur les différences humaines et sociales et n’a pas de caractère objectif. C’est un jugement moral appliqué à la constatation qu’existent des différences entre les hommes. Les égalitaristes considèrent que ces différences sont par principe arbitraires et injustifiées, c’est pourquoi elles deviennent alors des « inégalités » condamnables à leurs yeux. Voir Différences.

Infanticide. L'infanticide est pratiqué à grande échelle dans les pays occidentaux par la promotion de l'avortement mais cette sombre réalité est travestie sous la prétendue « libération de la femme ». Voir Culture de vie.

Influence. Appelée aussi « soft power » par les Anglo-Saxons qui en font un large usage, l’influence a pour objectif de modifier le comportement d’une cible sans recours à la contrainte ou à la coercition. L’influence consiste, pour celui qui s’en sert, à faire adopter à ses partenaires, voire à ses adversaires, des valeurs culturelles ou des idées favorables au dessein qu’il poursuit.

Information. « L’information c’est le pouvoir », dit-on : c’est bien pourquoi l’oligarchie occidentale s’est efforcée de contrôler tous les médias qui fabriquent et diffusent de l’information car ils permettent de formater l’esprit des Occidentaux dans le sens voulu. Voir Internet, Réinformation, Réinfosphère.

Internet. Formidable outil pour la libre circulation des idées ; instrument majeur d’expression de la pensée dissidente ; c’est pour cette raison que les grandes oligarchies, politiques et médiatiques et les groupes de pression (lobbies) multiplient les tentatives législatives et judiciaires pour le contrôler. Voir Dissidence.

Islamisation. C’est la conséquence, avec l’africanisation, de l’immigration en Europe encouragée par l’oligarchie occidentale. L’islamisation est aussi le reflet du déclin culturel et de l’irréligion occidentale car les Européens n’ont plus rien d’autre à opposer à la religion des immigrés que de vagues « valeurs ». Par une ruse de l’histoire cependant, l’islam s’affirme aussi comme une force susceptible de s’opposer au Système, même s’il est étranger au génie de notre civilisation. Voir Religion.

A suivre …

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Polémia 19/02/2010

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