En fêtant son élection de 2007 au Fouquet’s, entouré des patrons des multinationales du CAC 40, Sarkozy n’a pas commis une erreur mais un aveu : la droite de gouvernement n’est rien d’autre que le syndic des intérêts de l’oligarchie dominante dont elle partage l’idéologie. Nous publions ici un extrait de l’intervention sur « La droite et l’idéologie de la super-classe mondiale » que Jean Violette a prononcée au Club de l’Horloge. L’intégralité de ce remarquable texte de réflexion est disponible en pdf (voir en fin d'article).
Les principales composantes de l’idéologie dominante sont les suivantes : cosmopolitisme + libre-échange mondialiste + droits de l’homme.
Credo et tabous
« Cette idéologie repose sur un credo : des formules toujours répétées par l’ensemble du système et qui tendent à devenir des tabous :
Ces tabous constituent une idéologie, c'est-à-dire un discours au service (…) [du pouvoir, mais] qui s’enracine dans l’utopie égalitaire, constructiviste et cosmopolite, c'est-à-dire dans une vue du monde (…) ; [une vue du monde aux antipodes des] valeurs et des principes de la droite. » (Jean Violette) Ces tabous sont aussi des préjugés mortels : rappelons-nous le mot de Toynbee selon lequel les sociétés meurent par suicide non par meurtre.
La communication de Jean Violette est structurée en trois parties, suivies d’une conclusion :
– Pourquoi la droite de gouvernement a-t-elle adopté l’idéologie de la super-classe mondiale ? (p.2) ;
– En se ralliant à la nouvelle idéologie dominante la droite de gouvernement a cependant commis deux erreurs fatales (p.8) ;
– La droite oligarchique se condamne donc à la marginalisation politique (p.14).
On peut lire le texte intégral, en pdf en cliquant ici.
Polémia
14/10/2011
Image : « Ce libéralisme va au cœur de l'individu pour l'isoler des autres. En ce sens, c'est le contraire de la religion. Au lieu de relier, il isole. Le néo-libéralisme instaure une “société” hédoniste qui pousse à l'individualisme, tout en organisant les conditions de son déni. Une société, dans laquelle l'individu est conditionné, réduit à devoir obéir et consommer. » (Source : lozachjb.unblog.fr)