Oskar Freysinger, éveilleur des peuples européens

jeudi 23 décembre 2010

En organisant et en gagnant le référendum suisse contre les minarets Oskar Freysinger a gagné une bataille symbolique contre l’islamisation des nations européennes. De père tyrolien et de mère valaisanne, ce tribun suisse vient du cœur alpin de l’Europe. Un cœur alpin qui rayonne sur l’ensemble de l’Europe. Oskar Freysinger était présent aux Assises contre l’islamisation qui ont eu lieu à Paris le 18 décembre 2010 à l’initiative du Bloc identitaire et de Riposte laïque. Polémia communique à ses lecteurs le discours prononcé par Oskar Freysinger, un discours qui va bien au-delà de son titre : « De l’utilisation de l’islam à des fins politiques ».
Polémia

 

« De l’utilisation de l’islam à des fins politiques »

Le propre de la communauté islamique, appelée oumma, est qu’elle n’a pas de géographie. Elle doit appliquer sa loi partout où elle vit et où elle a la possibilité de le faire. Or cela commence tranquillement par ronger nos sensibilités et nos lois à la base, au quotidien : on cède sur l’égorgement rituel des animaux, on ne s’indigne même plus lorsqu’une gamine de banlieue est brûlée vive par ses frères et cousins parce qu’elle a couché avec un infidèle, on aligne le menu de nos cantines scolaires sur les prescriptions rituelles d’une doctrine importée. Face aux coutumes de l’islam, on s’aligne avant même qu’elles aient commencé à vraiment poser problème.

«Voyez, s’écrient les poltrons, nous n’avons aucun problème de cohabitation avec l’islam!» Bien sûr: il leur suffit de s’incliner d’avance! Ces apôtres du respect de la différence s’emploient à renier leur propre identité pour ne pas « choquer » celle de l’autre.

La dhimmitude préventive

Ce phénomène de mimétisme est connu des populations chrétiennes qui, historiquement, ont eu à vivre sous la loi islamique. La règle de survie était de faire comme la population dominante et de raser les murs. On appelait cela la dhimmitude. Or, dans certains endroits d’Europe nous vivons désormais en situation de dhimmitude inversée. Ici, c’est la majorité qui rase les murs.

En Grande-Bretagne, dans les quartiers islamisés, les femmes anglaises passent un foulard lorsqu’elles sortent de chez elles pour ne pas avoir d’ennuis. Quand, à Lyon, des jeunes musulmans tabassent férocement, dans un bistrot et en plein jour, un des leurs pour avoir simplement bu un café pendant le ramadan, c’est tout un quartier qui, faute de soutien de ses autorités, rasera désormais les murs. C’est bien la spécificité de l’attitude européenne face à l’islam : une soumission préalable à la contrainte. Une dhimmitude préventive.

Le vide occidental

Evidemment, il ne coûte rien de plier le dos lorsqu’on n’a pas d’échine. Cette attitude me semble imputable au moins autant à la faillite de notre propre système éducatif et moral qu’à la pression d’une communauté étrangère. Par ailleurs, des milliers d’Européens et Européennes se convertissent à l’islam. Quel est donc le vide qu’ils cherchent à combler par ce geste? Ne sont-ils pas victimes, eux, d’une autre idéologie, qui est celle de l’économisme et de la consommation effrénée, sans aucun système de valeurs à défendre?

Ce vide occidental rend en tous les cas une partie des musulmans plus fanatiques, plus extrêmes qu’ils ne le sont avant leur déracinement. Cependant, malgré les errements de notre civilisation, je refuse de croire que l’Islam est la solution pour nous en sortir. Chasser le diable par Belzébuth n’est jamais une bonne idée.

Je précise encore ici que la plupart des Etats musulmans non fondamentalistes sont tenus par des gouvernements autoritaires qui maintiennent les fanatiques sous coupe réglée. Nulle part ils ne bénéficient des largesses dont ils abusent sous nos latitudes.

L’islam : l’URSS plus dieu

Cela ne les empêche pas d’étendre leur influence également dans leurs pays d’origine. Ils la construisent par le biais du social. Chez les Palestiniens, le Hamas fanatique gagne inexorablement du terrain sur le Fatah, laïc mais corrompu. Car son totalitarisme est collectiviste. Dans ce système, tous sont assurés d’une prise en charge. Cette intégration sociale du modèle islamique est une réponse à notre atomisation. C’est un socialisme perfectionné. L’URSS plus Dieu!

D’ailleurs, si l’on compare les deux systèmes, l’opposition entre le modèle totalitaire soviétique et le modèle islamique n’est qu’apparente. Il n’y avait pas de laïcisme en URSS : on divinisait les dirigeants et les maîtres à penser, de Marx à Staline, et l’on posait le «grand soir» comme un événement eschatologique, comme la fin des temps de l’Evangile. En Islam aussi, le royaume qu’on bâtit est purement de ce monde. On n’a aucun contact avec Allah, tout est immanent, y compris le paradis qui n’est qu’une version «cinq étoiles» de la vie sur terre.

Le socialisme réel est donc moins matériel et l’islamisme moins spirituel qu’ils ne semblent. Les deux sont des systèmes dogmatiques et collectivistes, allergiques à la liberté individuelle.

Le vide de la modernité

Le communisme ayant fait long feu, c’est sans hésitation et sans être encombré par le moindre doute que l’Islam occupe le vide de la modernité de son trop plein de dogmes et de règles en justifiant religieusement sa prise de possession matérielle, psychologique et territoriale du monde immanent. Son système de croyance passe nécessairement par une prise de pouvoir sur tous les secteurs de la vie et sur tout le territoire disponible, et non seulement sur les consciences.

Alors que nous ne pensons qu’à nos retraites, nos vacances et nos assurances, le monde musulman produit des armées de combattants, hommes et femmes, prêts à sacrifier leur vie en tant que bombes humaines ou dans la guerre.

Car, dans l’Islam, il faut rendre à Dieu ce qui est à César. C’est le propre de la théocratie.

Lorsque les islamistes parlent d’une réalité «autre» que celle de notre système, il ne s’agit pas d’une transcendance, mais simplement d’un système immanent et concurrent à celui que nous nous sommes construit.

Le royaume d’Allah est de ce monde

Loin de moi de minimiser et ignorer les errements du christianisme : La double morale, Torquemada et l’inquisition, les dérives d’un pouvoir qui fut longtemps théocratique sont des faits indéniables. Mais tous ces phénomènes furent des trahisons de la parole du Christ et des évangiles, alors que dans l’islam, la guerre sainte, les coups de fouet, les mains coupées et autres sévices corporels sont des applications tout ce qu’il y a de plus fidèle du programme proposé par le dogme. La quête du pouvoir — le triomphe d’Allah, c’est-à-dire l’islamisation planétaire — est une fin en soi. Le royaume d’Allah est de ce monde-ci, il ne se situe pas dans l’au-delà.

Le christianisme, lui, n’est au départ qu’une parole libératrice. La civilisation fondée sur un message aussi personnel et aussi dynamique porte dans ses gènes la capacité de se transformer. Notre civilisation a évolué plus loin et plus rapidement que toutes les autres. Elle s’est remise en question à la Renaissance, au Siècle des Lumières, à l’ère des révolutions. Le carcan religieux a fini par éclater, totalement, pour le meilleur et pour le pire. D’une société théocratique et collectiviste, nous sommes passés à une société libérale et individualiste, l’une aussi nihiliste que l’autre.

Notre vide intérieur

Car tout dogme religieux, dès qu’il instrumentalise l’humain au service d’un concept décrété comme absolu, devient nihiliste. Dans un tel système, l’individu et sa vie sont à disposition de l’ensemble. Ils n’ont de valeur qu’en tant que pièce utile au collectif. Ils ne sont qu’une «brique dans le mur» selon l’image des Pink Floyd. C’est le modèle même des sociétés totalitaires, de la mafia au socialisme réel. Celui qui ne suit pas les règles du clan est éliminé. Il n’a aucune valeur propre. On greffe un sens externe à sa vie. Or le sens de la vie est dans l’homme, pas autour de lui.

En ce sens, l’avancée de l’islam n’est que le révélateur de notre vide intérieur. Si nous avions une vie spirituelle propre, équilibrée, une profondeur — une âme ! — l’islam n’exercerait aucune emprise. Ni comme séduction ni comme intimidation. Une âme critique et libre ne tiendrait pas une minute sous ce ritualisme et cette contrainte. Lorsqu’on porte l’impératif de la liberté au fond de soi, on peut affronter toute l’armée perse à trois cents hommes, comme Léonidas !

Or, dans notre société matérialiste, l’élévation n’a plus le droit d’être. Nous vivons le diktat de l’horizontalité, de la «socialisation», du carpe diem, du copinage et du bavardage généralisés. Nous ne construisons plus de temples dans l’invisible et emprisonnons l’imaginaire dans des jeux vidéo. Le monde est devenu désespérément plat. A force d’éliminer toute barrière, tout obstacle, nous avons détruit les perspectives, « effacé l’horizon », comme écrit Nietzsche.

Or, l’être humain a toujours besoin de progresser vers quelque chose. La réduction du monde à sa matérialité nous immobilise, nous démobilise. Tout notre dynamisme, notre appétit de vivre, est fondé sur la quête éternelle et le dépassement de soi. Si je suis Dieu moi-même, vers quoi puis-je encore aller?

C’est dans cette interrogation que la déprime de la modernité prend racine et que l’angoisse s’installe.

L’islam alternative au supermarché ?

Or, il n’y a aucune réponse spirituelle à ce désespoir à attendre de la part d’Eglises devenues des assistantes sociales. Leurs messes virent à la kermesse bien-pensante où le corps et le sang du Christ sont remplacés par des cakes au citron et du nescafé. Il est dès lors normal que les âmes inquiètes finissent par mépriser, et même haïr leur univers fadasse et qu’ils s’en détournent. C’est ainsi qu’on observe une alliance de fait entre certains mouvements altermondialistes ou anticapitalistes et l’islam. Ils perçoivent ce dernier comme leur allié, leur compagnon d’infortune, dans leur rejet du monde tel que nous l’avons fait. Nous nous trouvons sommés de choisir, de fait, entre le supermarché honni et une «alternative» dont l’islam est une composante de poids. Je ne m’explique pas autrement la fascination quasi-christique exercée par un Tariq Ramadan sur la gauche altermondialiste.

Les uns et les autres ont en commun leur internationalisme : la nation de l’islam, comme la troupe des déracinés projetée par la gauche, transcende les partages ethniques et les cultures. Le collectivisme est leur étendard, aiguillonné par une peur bleue devant la liberté humaine. Pour les uns comme pour les autres, l’individu n’a plus rien de sacré. Aucune zone de son être n’est protégée des intrusions du collectif.

L’islamophilie de la gauche

En somme, l’islamophilie apparemment si paradoxale d’une certaine gauche trahit sa nostalgie autoritaire ! Cette gauche a vu que l’être humain livré à sa propre loi ne tenait pas la route et maintenant elle se cherche un cadre, un nouvel axe. Elle ne peut évidemment pas le trouver dans le système qu’elle a renié et en grande partie détruit.

Du coup, la voilà prête à renier tous ses combats post-soixante-huitards: féminisme, égalitarisme, mouvement gay, tout passe à la trappe. Face au modèle de société islamique, son système de valeurs s’évapore.

C’est alors que deviennent acceptables, sous le drapeau de l’islam et sous prétexte d’ouverture à l’autre, des valeurs que cette gauche aurait vomies venant de la religion chrétienne. Au nom du multiculturalisme, elle épouse désormais la plus dictatoriale des monocultures. Ayant adopté jusqu’à la caricature les comportements de la bourgeoisie qu’elle combattait, que lui reste-t-il d’autre pour soigner son dégoût ? L’islam est pour elle une sorte de reconquête de la pureté et de la simplicité.

La destruction des couches populaires facilite les affaires

Mais les tenants de la bourgeoisie prétendument bien-pensante ne sont pas meilleurs. Je décèle dans leur complaisance avec l’idéologie islamiste un calcul impitoyable, une véritable stratégie sociale. L’islamisation des quartiers populaires, en France ou en Grande-Bretagne, a détruit toute une couche populaire dotée de conscience sociale et, du coup, rebelle et revendicatrice.

Ça facilite les affaires, car le sentiment identitaire, la cohésion de classe, le sens civique sont pour le capitalisme autant d’obstacles à la libre circulation des capitaux. L’humain dont il rêve est le même que celui du communisme : un tube digestif à pattes, docile et interchangeable. Cependant, si le système a délibérément utilisé le mouvement démographique et culturel islamique pour mieux contrôler la population, il s’est gravement fourvoyé. On ne peut contrôler que celui qui a quelque chose à perdre. Pas celui qui est prêt à se faire sauter au milieu de la foule des consommateurs béats.

Le fanatisme islamique facilité par les Anglo-saxons

Nous en arrivons ici au nœud du problème: comment a-t-on créé cette armée inépuisable de kamikazes? Quand je dis «on», je ne pense pas qu’aux milieux islamiques, mais au contexte global. Vers le milieu du XXe siècle, le phénomène du fanatisme religieux était relégué aux oubliettes de l’histoire. Avec l’extinction de l’Empire ottoman et l’avènement des Jeunes Turcs, francs-maçons et nationalistes, il ne subsistait plus de foyer significatif de fanatisme au sein du monde musulman. Avec le recul, on a le sentiment que la résurrection de ce fanatisme a été favorisée par la politique même des Occidentaux, en particulier l’appui constant accordé par les Anglo-Saxons aux courants les plus rétrogrades de l’islam. L’alliance pétrolière américaine avec la dynastie des Séoud, durant la IIe Guerre mondiale, la création de la bombe à retardement pakistanaise par l’Empire britannique pour contrôler l’Inde libérée, puis la fabrication d’une internationale islamiste contre l’URSS en Afghanistan, transférée par la suite en Bosnie et au Kosovo sous le nez (ou l’égide?) de l’OTAN, tout cela sont des étapes capitales sans lesquelles le spectre du terrorisme islamique n’existerait probablement pas. Sans parler de cet abcès de fixation qu’est l’Etat d’Israël, dont l’existence justifie, aux yeux du monde musulman, tous les moyens utilisés contre la «croisade» judéo-chrétienne dont cet Etat serait la tête de pont.

L’islam coupable sur ses terres historiques et innocent en Europe ?

D’un côté, nous avons donc une élite occidentale qui s’emploie à confronter les musulmans en soutenant les israéliens et en menant de cruelles guerres de conquête dans le Moyen-Orient pétrolier tout en entretenant le spectre d’un terrorisme islamique largement imaginaire. D’un autre côté, nous avons un autre visage de cette même élite qui, soudain, la bouche en cœur, abreuve sa propre population en propos angéliques sur l’accueil de l’autre et la tolérance. En somme, dans la rhétorique occidentale, l’islam est «coupable» dans ses terres historiques — là où le fanatisme est entretenu par la stratégie même des Américains —, et «innocent» lorsqu’il débarque sur le sol européen. Or, la contradiction n’est qu’apparente : le terrorisme extérieur à l’Occident sert de prétexte aux interventions armées de l’oncle Sam. Longue vie à Ben Laden, donc, afin que l’Afghanistan puisse continuer à être le premier producteur d’opium du monde et que le pétrole continue à couler à flots sous le contrôle de la très chaste Amérique et son très médiatique président. L’image d’un ennemi que l’on a soi-même nourri sur son sein est ma foi très utile pour légitimer la politique conquérante de l’empire étatsunien.

Les fous de dieu servent à légitimer les dérives sécuritaires

Quant aux fous de Dieu sévissant sur le sol européen, ils sont eux aussi très utiles, mais dans une toute autre fonction : Ils servent à légitimer les dérives sécuritaires de systèmes politiques prétendument libéraux qui motivent la restriction progressive des droits démocratiques et l’établissement d’un contrôle étatique toujours plus appuyé par le besoin de lutter contre une minorité de fous de Dieu menaçant de prendre en otage la « majorité bien intégrée » des musulmans. C’est d’une hypocrisie totale, car la fameuse majorité intégrée est en vérité une société parallèle établie en ghettos. Or, ces ghettos sont justement le terreau nécessaire aux illuminés que le système utilise pour faire peur aux braves bourgeois. Ceux-ci, effrayés, acceptent sans rechigner que leur liberté fonde un peu plus tous les jours puisqu’on leur offre la sécurité en retour. Tout ça n’est cependant possible qu’à deux conditions : une immigration massive de musulmans et une courbe de natalité très supérieure à la moyenne dans les ghettos islamiques.

Dans l’optique du but final qu’est celui du jihad, c’est-à-dire l’islamisation de la terre entière, l’islam fait ce qu’il doit faire et le fait bien. Ceux qu’il faudrait envoyer dans le désert sont les apprentis-sorciers qui croient pouvoir utiliser cette religion pour assouvir leur faim de pouvoir.

L’occultation du problème par l’élite bien pensante

Par leur faute, l’Europe est désormais habitée par la peur. Le problème de l’islam y prend une tout autre dimension. A travers l’immigration de masse, c’est devenu un paramètre sociologique, une affaire intérieure. Et ce, en une seule génération! On est frappé par l’opiniâtreté avec laquelle l’élite bien-pensante de ce continent s’est employée à occulter ce problème.

Tout son discours sur la tolérance et l’ouverture n’est qu’un masque de la peur, dans la mesure où il jure cruellement avec l’attitude et la psychologie observables de ceux qui le tiennent, et qui ne manifestent au plan personnel ni la générosité, ni le désintéressement, ni le système de valeurs nécessaire pour une véritable ouverture à autrui. Ils n’ont même pas ce pré-requis élémentaire qu’est un léger sens de l’humour.

Ceux qui s’opposent sont diabolisés par les faiseurs d’opinion

Ceux qui malgré tout essaient d’affirmer une position de refus ou de prudence vis-à-vis de l’islamisation de notre société sont diabolisés non par les musulmans, mais par leurs propres faiseurs d’opinion: médias, politiques, autorités religieuses. Cela donne aux fanatiques musulmans une carte blanche morale pour l’élimination physique des récalcitrants les plus durs. Ainsi, les assassinats de Pim Fortuyn ou de Theo Van Gogh n’ont pas soulevé trop d’interrogations au sein de l’élite européenne sur la pertinence de la doctrine en vigueur, qui fait de Londres et d’Amsterdam des havres pour les islamistes durs que les régimes musulmans modérés répriment.

D’Enoch Powell à Thilo Sarazin

En 1968, lorsqu’une figure de tout premier plan de la politique britannique comme Enoch Powell, le chef de file des Tories, dut quitter la vie publique à cause de ses pronostics personnels sur la submersion démographique de son pays ce furent ses propres concitoyens qui, par son lynchage, ouvrirent la voie aux prédicateurs islamistes durs qui ont fait de la Grande-Bretagne leur havre. Et l’Allemagne est en train d’émettre le même signal de capitulation par la chasse aux sorcières dont elle accable le banquier Thilo Sarrazin.

Et lorsqu’on voit apparaître des femmes rebelles comme Ayan Hirsi Ali ou Wafa Sultan, elles représentent plutôt un embarras pour leurs sociétés d’accueil. Encore une fois: l’islam, en Europe, c’est désormais un facteur sociologique, mais aussi un important pilier de la finance, et même un contingent électoral protégé par le dogme multi-culturaliste.

Cette religion du multiculturalisme, qui n’existe que dans les brochures des organisations internationales, n’a d’autre terrain d’application systématique que l’Europe. Il n’y a qu’en Europe qu’on veuille croire que «tout le monde est gentil si on est gentil avec lui». Dans le reste du monde, la complaisance est simplement signe de faiblesse.

Nous vivons donc dans une schizophrénie totale et permanente. Nous acceptons de la part de l’ »Autre» des excès dont on ne tolérerait pas le dixième s’ils étaient le fait de nos prêtres ou de nos politiques.

L’Europe, zone tampon aux stratégies équivoques des Américains

En somme, dans notre poltronnerie tous azimuts, nous servons de zone tampon aux stratégies équivoques des Américains : nos autorités répercutent et accentuent la flatterie superficielle des présidents américains à l’égard de l’islam — ainsi le discours du Caire de Barack Obama —, mais elles contribuent au «conflit des civilisations» fomenté par cette même puissance en lui fournissant des troupes supplétives pour l’Afghanistan ou l’Irak.

Pour se racheter de leur participation à une stratégie globale qui est une provocation face au monde musulman, les pays européens font preuve d’un laxisme irresponsable face à l’islamisation démographique, sociologique et psychologique du continent européen. Le système tout entier a posé son cul sur le couvercle de la marmite pour ne laisser filtrer aucune opposition. Gare au jour où elle explosera. »

Oskar Freysinger
Assises de l’Islamisation
18/12/2010

Il s’agit là de la première partie du discours d’Oskar Freysinger. Dans une seconde partie ,l’orateur s’interroge sur les leçons du modèle suisse qui repose :

  • - sur la proportionnelle y compris au sein du gouvernement (le Conseil d’État) ;
  • - sur le fédéralisme et le localisme : chaque canton (l’équivalent en taille ou population des départements français) disposant de larges pouvoirs locaux (police, éducation notamment) ;
  • - sur le referendum d’initiative populaire qui permet librement au peuple de s’exprimer sur les sujets qu’il choisit.

Discours prononcé par Oskar Freysinger ,
le 18 décembre 2010, à Paris,
lors des Assises de l’islamisation
.

Les intertitres sont de Polémia.

Image : Assises Internationales sur l’islamisation de nos pays.

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