Global Bell Curve: Race, IQ, and Inequality Worldwide

mardi 2 juin 2009

Ce n’est pas le racisme qui empêche les immigrés de réussir

D'après de nombreuses statistiques et en moyenne, les  immigrés originaires du Maghreb ou d’Afrique noire réussissent moins bien socialement et professionnellement que les Français de souche. Ils sont sous-représentés parmi les ingénieurs, les avocats et dans l’hémicycle. Ils sont sur-représentés parmi les chômeurs, les pauvres et dans les prisons. C’est un fait communément admis. Mais quelle en est la cause ?


L’idéologie dominante nous martèle que c’est parce que les Français sont racistes. Or un livre soigneusement documenté du Professeur Richard Lynn de l’Université d’Irlande du Nord vient donner une toute autre explication à ce phénomène. Comme il contredit l’idéologie de la classe dominante, vous ne risquez pas d’en entendre parler à la télévision …

Dans son livre de 2008 « The Global Bell Curve », Lynn recueille à travers le monde entier une énorme masse de données prouvant 5 points :

1. Dans beaucoup de pays du monde, plusieurs races différentes coexistent.
2. Partout où différentes races coexistent, il y en a qui réussissent mieux socialement et professionnellement que les autres, et il y en a qui réussissent moins bien.
3. Le classement va toujours dans le même sens : si la race A réussit mieux que la race B dans un certain pays, alors c’est pareil tous les autres pays où ces deux races sont implantées.
4. Le classement reste toujours le même, quels qu’aient été les accidents de l’histoire dans un pays donné, quelle que soit la race majoritaire, quelles que soient les institutions politiques, quelles que soient les conditions linguistiques, culturelles et religieuses, et quels que soient les efforts gouvernementaux pour renverser la tendance.
5. Le classement de la réussite sociale des races va à chaque fois dans le même sens que le classement du Quotient Intellectuel (QI) moyen des races.

Par exemple, les Japonais sont arrivés au Brésil il y a un siècle pour faire le travail des esclaves dans les champs. Malgré un siècle de brimades, de racisme et de discriminations, ils ont aujourd’hui un salaire moyen supérieur de 61% à celui des Blancs. 17% des étudiants à la prestigieuse Université de Sao Paulo sont d’origine japonaise, alors qu’ils ne représentent que 0,7% de la population. Comment expliquer ça, sinon par le fait que leur QI est supérieur de 5 points à celui des Blancs en moyenne ? Le même phénomène s’est produit dans toutes les destinations de la diaspora japonaise (Hawaï, Pérou, Californie, etc.).

En Malaisie, le gouvernement est ouvertement raciste contre la minorité chinoise. Il les a exclus de certains secteurs-clé de l’économie. Il a pris des mesures pour leur couper l’accès à l’éducation, et a couvert les sanglantes émeutes anti-chinoises des années 1960.  Pourtant 81% des architectes sont d’origine chinoise, ainsi que 89% des dentistes et 77% des comptables – alors que les Chinois ne représentent que 30% de la population. La domination chinoise dans le domaine des affaires est impressionnante : le Chinois moyen gagne 75% de plus que le Malais moyen. Comment expliquer cela, sinon par le fait que leur QI moyen est supérieur de 12 points à celui des Malais de souche ? La minorité chinoise a connu la même réussite en Indonésie, en Thaïlande, aux Philippines et dans tous les autres pays d’Asie du Sud-Est.

En Afrique de l’Est, une main d’œuvre bon marché est arrivée d’Inde à la fin du XIXème siècle. Les Indiens ont commencé tout en bas de la hiérarchie sociale comme porteurs, domestiques et travailleurs manuels. Mais dès le milieu du XXème siècle leur réussite sociale a commencé à éclipser celle des Noirs. Par exemple, en Tanzanie en 1939, les Indiens possédaient la moitié du secteur de l’import-export, 90% des biens immobiliers en ville, et toute l’industrie du coton. Ce phénomène s’est reproduit dans tous les pays de la région (Kenya, Ouganda, Zambie, etc.), et perdure depuis l’indépendance. Comment expliquer cela, sinon par le fait que le QI moyen des Indiens est supérieur de 17 points à celui des Noirs d’Afrique de l’Est ?

Richard Lynn accumule les exemples de ce type qui mettent à mal la théorie selon laquelle le racisme peut empêcher une race de réussir économiquement. Et, a contrario, il montre qu’aucune mesure gouvernementale ne peut renverser la tendance.

Par conséquent, la sous-représentation des immigrés originaires du Maghreb et d’Afrique noire dans les classes supérieures ne serait pas due à une tendance raciste chez les Français, mais au fait que le QI moyen dans ces pays en moyenne est inférieur d’environ 14 points à celui de la France (selon les nombreuses études scientifiques indépendantes analysées par le Professeur Lynn).

Aucune mesure gouvernementale ne pourra jamais rien y faire. Même des mesures de « discrimination positive » encore plus contraignantes que celles à l’étude aujourd’hui ne serviraient à rien. Alors, vous croyez toujours ce qu'on vous dit à la télévision ?

Olivier Richard,
Statisticien.
Mai 2009

Correspondance Polémia

Lynn, Richard (2008). The Global Bell Curve: Race, IQ, and Inequality Worldwide. Augusta, GA: Washington Summit Publishers. pp. 378; ISBN 978-1-59368-028-2.
disponible sur Amazon:
http://www.amazon.com/Global-Bell-Curve-Inequality-Worldwide/dp/1593680287

Richard Lynn (né en 1930) est professeur émérite de psychologie et a enseigné à l’Institut de recherche sociale et économique de Dublin et à l’Université de l’Ulster à Coleraine. Il est connu pour ses vues sur les différences entre les races. Il a écrit ou co-écrit plus de 11 livres et 200 articles de journaux couvrant cinq décennies.


 

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