« Statut du beau-parent » : l'idéologie de la rupture à nouveau à l'ouvrage

jeudi 5 mars 2009

La famille, cellule de base de la société, a besoin de stabilité. Et les enfants de repères. Ajoutons qu’en matière de droit – de droit civil en particulier – les règles claires et simples sont les meilleures. Parce que ce sont celles qui limitent le nombre et l’ampleur des conflits entre les personnes.

Il est donc singulier de voir les gouvernements successifs s’acharner à modifier l’édifice de la législation familiale. Surtout quand ces gouvernements sont soutenus par des majorités réputées élues sur un programme conservateur. C’est pourtant ce que le gouvernement Sarkozy/Fillon s’apprête à faire, à nouveau, en préparant un projet de loi sur le statut du « beau-parent » rendant possible « l’homoparentalité ».


Verticale du pouvoir et révolte des élites

Il y a une double raison à cela :

– depuis quarante ans, les sociétés occidentales sont gouvernées par des élites en révolte (Christopher Lasch) ; celles-ci imposent une idéologie dominante qui place au cœur de son dispositif la rupture avec les traditions (en termes de croyances et de pratiques religieuses, d’humanités classiques, d’éducation et de valeurs) ;

– depuis quarante ans, le système politique français s’éloigne chaque jour davantage de l’exercice classique de la démocratie ; une verticale du pouvoir s’est mise en place : de puissants groupes de pression philosophiques, communautaires ou sexuels donnent le la aux grands médias ; ceux-ci inspirent ensuite la tonalité dominante des gouvernants et des chefs de parti qui imposent ensuite leur volonté à la piétaille parlementaire.
http://www.polemia.com/pdf/LaTyranniemediatique2.pdf

Pour complémenter cette analyse, nos lecteurs peuvent se reporter à l’article du courageux député du Nord, Christian Vanneste : « Ni beaux… ni parents »
http://www.christianvanneste.fr/?p=1961#more-1961

ou retrouver sur le site http://e-deo.info/archives/6090 les sept raisons de refuser le projet de loi instituant un « statut du beau-parent »

Ils peuvent aussi tenter de rappeler aux parlementaires qu’ils sont les élus du peuple, non les subordonnés de l’exécutif et des minorités agissantes.


Polémia
05/03/09
 

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