Désinformation démographique

jeudi 29 janvier 2009

Le 27 Janvier 2002 Lionel Jospin, sous l'autorité de Jacques Chirac, a, dans l’indifférence générale, commis un crime d’Etat inexpiable contre le pays en supprimant le recensement général de la population et de l’habitat (exhaustif et simultané) en France, dont la pratique régulière ininterriompue remontait à 1801.

En conséquence, on assiste sans surpise à la destruction progressive rapide de la qualité et de la fiabilité des statistiques démographiques en France à mesure que l'on s'éloigne du dernier recensement réel réalisé en France qui date de mars 1999 (pourtant le pire en qualité depuis la dernière guerre mondiale), il y a dix ans à présent .

Aujourd'hui, on ne sait plus à 3-4% près le nombre réel des personnes résidentes en France métropolitaine, au 1er janvier de chaque année, et les chiffres officiels de l'INSEE sont à cet égard systématiquement sousestimés de 3-4%, soit de l'ordre de 2 millions de personnes qui ont ainsi disparu des chiffres officiels.

Etant donné que tous les indicateurs qui permettent de suivre  les évolutions des grandes fonction démographique , fécondité, nuptialité, mortalité,... sont constitués de fractions numériques dont le chiffre du numérateur mesurant le nombre d'événements correspondants intervenus dans l'année civile provient des enregistrements annuels de l'état-civil (resté fiable et exhaustif), et dont le chiffre du dénominateur mesure la population résidente susceptible d'être affectée par ces événements, chiffre de population qui provenait des recensements exhaustifs périodiques actualisés, et qui depuis dix ans est fourni par les « enquêtes démographiques annuelles » appelées fallacieusement « recensements » (8% de la population des communes de plus de 10.000 habitants, pour les 3/4 de la population) devenues de véritables « boîtes noires » de l'INSEE, cet Institut peut ainsi chaque année sortir de son chapeau le chiffre de population sous estimé qui lui convient.

Compte tenu de ce qui précède, les niveaux de fécondité publiés par l'INSEE sont ainsi surestimés systématiquement de 3-4% par rapport à la réalité.

Il est exact que les chiffres des naissances annuelles observées à l'état-civil en France métropolitaine tendent à augmenter depuis 2004 :

2004 : 757.800
2005 : 774.400 soit +16.600
2006 : 796.900 soit +22.500
2007 : 786.000 soit - 10.900
2008 : 801.000 soit +15.000
(2007 et 2008, chiffres provisoires)

Mais cette croissance provient pour les 4/5 des femmes des ménages dont le chef ou le conjoint sont « immigrés sur le territoire métropolitain » (au sens de l'INSEE), originaires des seuls pays d'Afrique (Maghreb, et reste de l'Afrique) et de la Turquie, dont la fécondité globale est le double du reste de la population métropolitaine et ne baisse pas depuis les années 90 en raison de la croissance rapide des flux annuels d’immigration (légale ou non) des jeunes femmes originaires de ces pays comme cela a déjà été démontré à plusieurs reprises par mes publications.

Et si la fécondité a tendance a augmenter en métropole depuis cette date cela est le résultat de l'élargissement rapide dans l'ensemble de la population métropolitaine de la population précitée des ménages immigrés résidents en Métropole, comme je l'ai déjà amplement démontré et publié dans l'indifférence et l'apathie générales.

Donc, pas grand-chose de nouveau, toujours la même méthode de désinformation en janvier de la part de l’INSEE et des médias depuis la suppression du recensement de la population en France.

C'est ainsi que les idées les plus fausses sont imposées en France y compris auprès de l'élite cultivée (mais très paresseuse et négligente) qui se croit naïvement mais avec satisfaction « bien informée ».

Philippe Bourcier de Carbon

19/01/09

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