Précisions sur l’origine du prix élevé du pétrole

lundi 9 juin 2008

Pic du pétrole, prix du carburant à la pompe, récriminations, grèves, mouvements sociaux, communiqués alarmistes, impossibilité des exécutifs à maîtriser la situation, chacun s’exprime à sa manière contre ce qui ne devient plus supportable.

Les causes ? Deux écoles s’opposent : la plus accessible, c’est l’insuffisance de la production pétrolière et la baisse accélérée des réserves ; la plus complexe et la plus difficile à admettre, c’est la spéculation pure et simple chez les spécialistes de la finance avec notamment les achats à terme et les fameux produits dérivés de mauvaise réputation depuis les avatars de la Société Générale. Qu’en est-il exactement ? La réponse n’est pas à la portée du consommateur de base et la compréhension des mécanismes pas toujours aisée.

Afin de tenter d’éclairer les lanternes, Polémia présente ci-après une analyse émanant de F. William Engdahl. Spécialiste américain de la géopolitique du pétrole, il s’est intéressé à l’importance stratégique des pipelines et il est l’auteur de « A Century of War : Anglo-American Oil Politics and the New World Order ». D’aucuns trouveront ce texte un peu technique mais la démonstration est suffisamment charpentée pour que le lecteur comprenne bien certains mécanismes (ce ne sont certainement pas les seuls !) qui, aujourd’hui, président à la fixation des prix du pétrole et du gaz outre-Atlantique.

Polémia

Comme détaillé dans un article antérieur, un calcul prudent montre que, dans le prix du baril de pétrole brut d’aujourd'hui, au moins 60% des 128 dollars sont dus à la spéculation à terme non réglementée des fonds de placement à risque, des banques et des groupes financiers. Ils utilisent les échanges à terme du ICE Futures de Londres et du NYMEX (1) de New York, et les échanges inter-bancaires incontrôlés ou négociés hors cote pour échapper à tout examen minutieux. Les règlements de la Commodity Futures Trading Commission du gouvernement américain permettent aux spéculateurs d'acheter du pétrole brut grâce à des contrats à terme sur le Nymex, en avançant seulement 6% de la valeur du contrat. Le prix en ce moment étant de 128 dollars par baril, cela signifie que le spéculateur à terme n'a qu'à donner environ 8 dollars pour chaque baril et emprunter les autres 120 dollars. Ce « bras de levier » exceptionnel de 16 pour 1 permet d’amener le prix à un niveau follement irréaliste et de compenser les pertes bancaires du subprime et des autres catastrophes au détriment de l'ensemble de la population [mondiale].

La mystification du pic pétrolier – c’est-à-dire l'argument selon lequel la production pétrolière aurait épuisé plus de la moitié des réserves et que c’en serait fini pour le monde d’avoir du pétrole à bon marché et en abondance – a permis à cette fraude coûteuse de perdurer depuis l'invasion de l'Irak en 2003 avec l'aide des principales banques, des négociants et des opérateurs pétroliers majeurs. Comme toujours, Washington tente d’en faire porter le chapeau aux producteurs arabes de l'OPEP. Le problème n'est pas la pénurie de l’approvisionnement en pétrole brut. En fait, l’offre est actuellement excédentaire dans le monde. Pourtant, le prix grimpe toujours plus haut. Pourquoi ? La réponse se trouve dans la politique manifestement délibérée du gouvernement des Etats-Unis, qui permet la manipulation effrénée du prix du pétrole.

 

Demande pétrolière plate, boom du prix…

Le principal stratège du marché appartenant à l’une des banques leaders mondiales de l’industrie pétrolière, David Kelly, de JP Morgan Funds, a récemment laissé entendre quelque chose en déclarant au « Washington Post » : « Je pense que l’une des choses très importantes que l’on doive réaliser c’est que la croissance de la consommation pétrolière mondiale n'est pas si forte que ça. »

L'une des fables utilisées pour soutenir la spéculation à terme sur le pétrole est l'allégation de la soif d'importation pétrolière de la Chine qui exploserait hors de tout contrôle en entraînant des pénuries dans l'équilibre de l'offre et de la demande. Les faits ne confortent cependant pas la thèse de la demande chinoise.

Dans son dernier rapport sur les « Perspectives énergétiques à court terme », l’Energy Information Administration (EIA) du gouvernement [américain] concluait que la demande pétrolière aux Etats-Unis devrait baisser de 190.000 barils par jour en 2008, essentiellement à cause de l'aggravation de la récession économique. Loin d’exploser, dit l’EIA, la consommation chinoise devrait augmenter cette année de seulement 400.000 barils par jour. Ce n'est guère la « poussée de la demande pétrolière » chinoise stigmatisée par les médias. L'année dernière, la Chine a importé 3,2 millions de barils par jour, et elle aurait utilisé au total environ 7 millions de barils par jour. Les Etats-Unis, par contre, consomment environ 20,7 millions de barils par jour.

Cela signifie que la principale nation consommatrice de pétrole, les Etats-Unis, connaissent une baisse importante de la demande. La Chine, qui consomme seulement un tiers du pétrole consommé par les Etats-Unis, ne verra qu’une augmentation mineure de sa demande d'importation par rapport à l'ensemble de la production pétrolière mondiale journalière de 84 millions de barils, moins d’un demi pour cent de la demande totale.

Pour 2008, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a prévu que la croissance de la demande mondiale en pétrole resterait inchangée, à 1,2 million de barils par jour, car le ralentissement de la croissance économique dans le monde industrialisé est légèrement compensé par la consommation croissante dans les pays en développement. L’OPEP prédit que la demande pétrolière mondiale en 2008 sera en moyenne de 87 millions de barils par jour, en grande partie inchangée par rapport à son estimation précédente. Il est prévu que la demande de la Chine, du Moyen-Orient, de l’Inde et de l’Amérique latine sera plus forte, mais celle de l'UE et de l’Amérique du Nord sera plus faible.

Ainsi, le plus grand consommateur de pétrole du monde est confronté à une forte baisse de la consommation, à un déclin qui va s'aggraver à cause de la crise du logement et des effets économiques liés à la crise financière qui fait levier. Si les marchés étaient normaux, non dissimulés et transparents, le prix chuterait probablement, il ne s’élèverait pas. Aucune crise d'approvisionnement ne justifie la manière dont est fixé le prix du pétrole aujourd'hui dans le monde.

 

Annonce de nouveaux grands champs pétroliers en cours

Non seulement il n’y a pas de crise d'approvisionnement pour justifier pareille bulle de prix mais il existe plusieurs nouveaux gisements pétrolifères gigantesques qui doivent commencer à produire au cours de 2008 et qui augmenteront l'offre.

Le plus important producteur de pétrole du monde, l'Arabie Saoudite, est en train de finaliser des plans pour renforcer l'activité de forage d'un tiers et accroître les investissements de 40%. Le plan de Saudi Aramco, couvrant la période de 2009 à 2013, devrait être approuvé ce mois-ci par le conseil d'administration et le ministère du Pétrole. Le royaume est en plein dans un plan d’élargissement de la production pétrolière de 50 milliards de dollars pour répondre à la demande croissante de l’Asie et des autres marchés émergents. Le royaume prévoit d'accroître sa capacité totale de pompage jusqu’à 12,5 millions de barils par jour d'ici à l'an prochain, une hausse d'environ 11% de sa capacité actuelle de 11,3 millions de barils par jour.

En avril de cette année, le gisement pétrolifère de Khursaniyah en Arabie Saoudite a commencé le pompage, et il ajoutera bientôt 500.000 barils par jour à l'offre mondiale en pétrole brut Arabian Light, de haute qualité. En outre, un autre projet d'expansion saoudien, le développement des champs pétroliers de Khurais, le plus important des projets de Saudi Aramco, augmentera la capacité de production pétrolière des gisements saoudiens de 11,3 à 12,5 millions de barils par jour d'ici à 2009. Il est prévu que Khurais augmentera la capacité d’exportation saoudienne de brut léger de haute qualité de 1,2 million de barils par jour.

Petrobras, au Brésil, est dans la phase d'exploitation initiale des réserves pétrolières offshore de son gisement de Tupi. Les estimations ont récemment confirmé qu’elles pouvaient être aussi grandes ou plus grandes que celles de la mer du Nord. Petrobras dit que le nouveau gisement ultra-profond de Tupi pourrait contenir jusqu’à 8 milliards de barils de pétrole brut léger exploitable. Quand ce sera en cours, dans quelques années, il est prévu de classer le Brésil au dixième rang mondial des producteurs pétroliers, entre le Nigeria et le Venezuela.

Aux Etats-Unis, mis à part les rumeurs disant que les grandes compagnies pétrolières délaissent délibérément les immenses nouvelles réserves en Alaska de crainte que l’offre excédentaire ne fasse plonger le prix de ces dernières années, l'US Geological Survey (USGS) a récemment publié un rapport qui a confirmé de nouvelles grandes réserves pétrolières dans la région appelée Bakken, qui s'étend à travers le Dakota du Nord, le Montana et le sud-est de la province de Saskatchewan [au Canada]. L'USGS estime que Bakken contient jusqu’à 3,65 milliards de barils de pétrole.

Ce ne sont là que quelques confirmations d’immenses réserves de pétrole à exploiter. On estime que l’Irak, où les quatre plus grandes firmes pétrolières anglo-américaines salivent dans l’espoir de mettre la main sur des gisements inexplorés, possède les plus grandes réserves pétrolières après l'Arabie Saoudite. Il reste encore une grande partie du monde qui n'a pas été explorée pour y chercher du pétrole. A un prix supérieur à 60 dollars le baril, d'énormes potentialités nouvelles deviennent économiques. Le problème majeur auquel est confrontée la grande industrie pétrolière n’est pas de trouver de quoi remplacer le pétrole mais de contrôler les découvertes pétrolières mondiales pour maintenir le prix exorbitant actuel. Elle est aidée en cela par les banques de Wall Street et les deux grandes sociétés d’échanges pétroliers : NYMEX et London-Atlanta’s ICE et ICE Futures.

 

Alors pourquoi augmenter encore le prix ?

Il est de plus en plus évident que la récente bulle spéculative pétrolière, devenue asymptotique depuis janvier, est sur le point d’éclater.

A la fin du mois dernier, à Dallas au Texas, l'American Association of Petroleum Geologists a tenu sa conférence annuelle en présence de tous les principaux cadres et géologues. Selon un participant, les directeurs généraux bien informés de l’industrie pétrolière sont arrivés à un consensus sur le fait que « le prix du pétrole chutera bientôt de façon spectaculaire et que l’augmentation à long terme concernera le prix du gaz naturel ».

Juste quelques jours avant, Lehman Brothers, une banque d'investissement de Wall Street, a déclaré que la bulle du prix pétrolier touche à sa fin. Michael Waldron, chef stratège pétrolier de la banque, cité, le 24 avril dans le « Daily Telegraph » de Grande-Bretagne, disait : « L’offre pétrolière dépasse la croissance de la demande. Des inventaires sont faits depuis le début de l'année. »

Aux Etats-Unis, les stocks de pétrole ont augmenté de près de 12 millions de barils en avril. Selon le rapport mensuel de l'inventaire du 7 mai de l’EIA, ils sont en hausse de près de 33 millions de barils depuis janvier. Au même moment, le rapport du 7 mai de MasterCard montrait que la demande en essence a diminué de 5,8%. Les raffineurs, de leur côté, sont en train de réduire considérablement leur cadence de raffinage pour s'adapter à la baisse de la demande. Ils tournent actuellement à 85% de leur capacité, par rapport aux 89% d’il y a un an, dans une saison où la production est normalement de 95%. Les raffineurs sont manifestement aujourd'hui en train d’essayer de tirer vers le bas l’offre des ressources en essence pour augmenter son prix. « C’est l’économie, idiot ! » pour paraphraser l'infâme raillerie de Bill Clinton à papa Bush lors des élections de 1992. Ça s'appelle la récession économique.

Le rapport du 8 mai de Oil Movements, une société britannique qui suit à la trace les cargaisons pétrolières dans le monde entier, montre que le transit pétrolier en haute mer est aussi très important. Presque toutes les sortes de cargaisons marchent plus fort qu’il y a un an. Le rapport note qu’ « en Occident, une grande part des stocks pétroliers constitués cette année sont arrivés de l’étranger en catimini ». Certains initiés disent que l’industrie pétrolière sur le plan mondial, depuis les activités et les stocks des quatre Grands, jusqu’à l'état réel des tankers, du stockage et des chargements, est l’industrie la plus secrète du monde, sans compter, peut-être, celle du commerce des stupéfiants.

 

Où l’on retrouve Goldman Sachs…

Aujourd'hui, le prix du pétrole, contrairement à ce qui se passait il y a vingt ans, est déterminé à huis-clos dans les salles de trading des institutions financières géantes comme Goldman Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan Chase, Citigroup, Deutsche Bank ou UBS. Dans ce jeu, l'échangeur clef est le London ICE Futures Exchange (autrefois International Petroleum Exchange). ICE Futures est une filiale appartenant intégralement à Atlanta Georgia International Commodities Exchange. ICE d’Atlanta a été fondée en partie par Goldman Sachs, qui a aussi la main sur l’indice des prix des matières premières les plus utilisées dans le monde, le GSCI, qui fait poids sur le prix du pétrole.

Comme je l'ai indiqué dans mon précédent article (« Il se peut que 60% du prix du pétrole d’aujourd’hui relève de la spéculation »), l'ICE a récemment fait l’objet d'une enquête du Congrès. Elle a été citée à la fois dans le rapport du personnel du Sous-Comité permanent sur les enquêtes du Sénat du 27 juin 2006 et dans l’audition du Comité sur l'énergie & le commerce de la Chambre en décembre 2007, qui ont examiné la négociation à terme non réglementée en matière d'énergie. Les deux études ont conclu que la montée du prix de l'énergie à 128 dollars, et peut-être au-delà, est pilotée par la valeur, en milliards de dollars, des contrats à terme sur le pétrole et le gaz naturel placés sur les ICE. Grâce à une dérogation opportune sur le règlement, accordée par l'administration Bush en janvier 2006, le négoce de l’énergie américaine en ICE Futures n'est plus contrôlé par la Commodities Futures Trading Commission (CFTC), même si les contrats pétroliers américains en ICE Futures font l’objet d’un commerce dans les filiales d’ICE aux Etats-Unis. Et à la demande d’Enron, la CFTC a exonéré les transactions pétrolières à terme hors cote en 2000.

Il n'est donc pas surprenant de voir, dans une dépêche de Reuters du 6 mai, que Goldman Sachs annonce que le pétrole pourrait en fait être proche d'un autre « super pic » qui fera peut-être monter le prix du baril de pétrole jusqu’à 200 dollars dans les 6 à 24 prochains mois. Ce titre – « 200 dollars le baril ! » – devient le principal reportage sur le pétrole pour les deux prochains jours. Combien de moutons crédules suivront derrière avec l’argent de leurs paris ?

Arjun Murti, stratège en énergie de Goldman Sachs, a rendu responsable ce qu'il a appelé la demande « impitoyable » (sic) chinoise et moyen-orientale, combinée au fait que, d’après ce qu’il affirme, le Moyen-Orient serait proche du maximum de sa capacité de production pétrolière. Le mythique pic pétrolier aide de nouveau Wall Street. Son degré de matraquage publicitaire, sans fondement, rappelle le mode de battage intéressé de Wall Street en 1999-2000 autour des actions Internet ou Enron.

En 2001, juste avant le crash des Dot.com (2) dans le NASDAQ (3), certaines entreprises de Wall Street poussaient pour vendre au public crédule les actions dont elles se délestaient discrètement. Ou bien encore, elles poussaient des actions douteuses d’entreprises dans lesquelles les banques, qui leur étaient affiliées, avaient des intérêts financiers. En bref, comme les enquêtes du Congrès l’ont divulgué plus tard, les sociétés ayant un intérêt dans un résultat financier assuré ont utilisé les médias pour faire du profit et pour que leurs entreprises laissent les investisseurs publics payer les pots cassés. Il serait intéressant que le Congrès demande à la justice de faire la lumière sur les enregistrements des positions à terme de Goldman Sachs et d’une poignée d'autres grands acteurs sur l'énergie à terme, pour voir s'ils ont ou non investi pour bénéficier d’une nouvelle hausse du pétrole à 200 dollars.

 

Règles en marge alimentant la frénésie

Un autre cheval de bataille supplémentaire pour introduire la spéculation dans le prix du pétrole est la règle dominante en marge qui fait que le pourcentage en profit pour l’acheteur de contrat pétrolier à terme incite à parier sur la hausse du prix du pétrole (ou sur sa chute, d'ailleurs). La réglementation actuelle sur le NYMEX permet aux spéculateurs de fournir seulement 6% de la valeur totale de son contrat pétrolier à terme. Cela signifie qu’un fonds de placement à risque ou une banque peut acheter du pétrole à terme à 16 contre 1.

Nous sommes assommés par une série sans fin d'arguments plausibles sur le prix élevé du pétrole : un « super risque de terrorisme » ; un accroissement « foudroyant » de la demande chinoise et indienne ; des troubles dans la région pétrolifère nigérienne ; des « explosions » d’oléoduc en Iraq ; une possible guerre contre l'Iran… et, au-dessus de tout cela, le matraquage du pic pétrolier. Le spéculateur pétrolier T. Boone Pickens, qui aurait amassé d’énormes profits dans le pétrole à terme, plaide que le monde est opportunément au sommet du pic pétrolier. Il en est de même de Matt Simmons, banquier d'affaires à Houston et ami de Dick Cheney.

Comme le notait le rapport du Sénat en juin 2006, intitulé « L’incidence de la spéculation dans la hausse du prix de l’essence et du gaz » : « Il y a là-bas quelques dirigeants de fonds de placement à risque qui maîtrisent le savoir-faire pour exploiter la théorie du pic pétrolier et le sujet brûlant de l'offre et de la demande. Ils lancent des prédictions audacieuses sur la progression épouvantable des prix à venir et ne font qu’ajouter davantage de combustible sur le feu optimiste de la spéculation dans une sorte de prophétie autosatisfaisante. »

Le Congrès démocrate agira-t-il pour changer l’opacité minutieusement entretenue du marché pétrolier à terme, à l’occasion d’une année électorale, et risquer de faire éclater la bulle ? Le 12 mai le Comité de la Chambre sur l’énergie et le commerce a déclaré qu'il se pencherait sur cette question en juin. Le monde aura les yeux braqués sur lui.

F. William Engdahl
Mondialisation.ca, le 25/5/08
Article original : « More on the real reason behind high oil prices » publié par Global Research le 21/05/08
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info. Révisée par Mondialisation.ca.
Correspondance Polémia 06/06/08

Notes de Polémia :

1    NYMEX, abrégé de New York Mercantile Exchange (la Bourse).

2    Le terme Dot.com est apparu avant l'explosion de la bulle Internet pour désigner, en la raillant, la folie qui s'emparait des entreprenautes à l'évocation des trois sésames du e-commerce : marché, clients et Internet. Un synonyme de e-business.

3    Le NASDAQ, sigle de National Association of Securities Dealers Automated Quotations, est, en volume traité, le deuxième marché d'actions des Etats-Unis, derrière le New York Stock Exchange, et le plus grand marché électronique d'actions du monde. L'indice NASDAQ, aussi appelé le NASDAQ, est l'indice boursier qui mesure la performance du marché d'actions NASDAQ.

 

Avertissement : Les opinions exprimées dans cet article sont de la seule responsabilité de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles du « Center for Research on Globalization » d’où il est extrait.

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