Les stratégies possibles pour les entreprises industrielles dans la mondialisation

vendredi 6 juillet 2007

Une audition d’un responsable de cabinet de conseil en systèmes informatiques et en stratégies d’entreprises
L’intervenant a traité des stratégies nationales d’entreprises dans le cadre des délocalisations.

Une certaine pensée unique économique donne à penser que le capitalisme anglo-saxon constitue l’horizon unique et indépassable de l’entreprise globalisée, avec son cortège inévitable de restructurations, de délocalisations, de gouvernance financière « courtermiste » et de fonctionnement apatride.
L’homme de la rue rejoint cette conviction en assimilant facilement mondialisation et précarité, paupérisation et affaiblissement de l’Etat.
Les experts eux-mêmes divergent sur l’interprétation des chiffres, ne serait-ce que pour évaluer l’impact des délocalisations sur l’emploi industriel : les optimistes (libéraux et ultra-libéraux) esquissant un jeu globalement positif sur les différentiels d’emplois, quand les pessimistes agitent le spectre de la désindustrialisation massive de la France et, au-delà, de la zone euro.

De nombreuses études critiques sont disponibles, notamment dans le cadre du Conseil d’analyse économique (http://www.cae.gouv.fr/). La dernière en date, « Réformer l’économie française : quelles pistes ? » (mai 2007), conduite par Patrick Artus (Natixis) et Jean-Paul Betbèze (Crédit Agricole SA), en fournit une éclairante synthèse.

L’objet du présent dossier, présenté en page d’accueil en PDF, réalisé par POLEMIA, vise également à faire le point sur cette question essentielle des mutations économiques auxquelles la France doit faire face. Mais son originalité est de partir du terrain, de l’expérience des entreprises confrontées à l’impact de la mondialisation, pour démonter les processus de décision à l’œuvre dans les grandes organisations multinationales et vérifier la pertinence de l’unicité du modèle de fonctionnement « mondialisé » à l’heure de l’économie globalisée.

Il s’agit ni plus ni moins que de s’interroger sur les marges de manœuvre dont disposent les responsables de nos entreprises, et sur la possibilité de conjuguer performance économique et maintien de l’emploi dans nos économies occidentales.

Et il apparaît que « rien n’est joué » : pas plus qu’en politique, il n’y a de fatalité en affaires. La possibilité d’un choix existe encore.

Bonne et stimulante lecture !

© POLEMIA
Juin 2007

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