« Le soleil responsable du réchauffement climatique »

jeudi 1 février 2007

La conférence scientifique qui se réunit à Paris, lundi 29 janvier 2007, va publier, nous dit-on, un nouveau rapport pessimiste des experts internationaux. Le Groupement intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) devra s’interroger sur la pertinence et l’efficacité des moyens mis en place, par le Protocole de Kyoto, pour lutter contre le changement climatique. Mais, en tout état de cause, l’avenir de ce protocole dépend de trois inconnues : les attitudes des Etats-Unis (le président G. Bush, rappelons-le, a renoncé au protocole), de la Chine et de l’Inde.
L’agence RIA Novosti a publié, en février 2006, sous la plume d’Olga Vtorova,  une interview que lui avait donnée Khabiboullo Abdoussamatov, chef du Laboratoire d'études spatiales de l'Observatoire principal (de Poulkovo) de l'Académie des sciences russe. Selon ce chercheur, c'est le soleil qui serait responsable du réchauffement climatique global, le gaz carbonique n'influant pratiquement pas sur ce processus.
S’exprime ainsi une théorie non conforme aux thèses, que nous connaissons, qui ont pour fondement une prolifération du dioxyde de carbone (CO2), avec ses émissions de gaz à effet de serre. Les scientifiques sont loin d’être d’accord entre eux. On peut se demander si ces thèses ne seraient pas tout simplement une arme médiatique déployée par les nations occidentales pour on se sait quelle bonne ou mauvaise cause, tout en fournissant aux Européens une nouvelle « bonne conscience » ! Par exemple, préparer l’opinion à recevoir près de 150 millions de réfugiés climatiques d’ici à 2050, comme annoncé par l’ONU et le GIEC (voir Hervé Chambonnière, « Réfugiés climatiques. Le phénomène a commencé », in « Le Télégramme » du 09/01/07)
(http://www.letelegramme.com/gratuit/dossiers/Climat/art_754241.php),
ou conditionner les Européens à avoir à supporter l’instauration d’une fiscalité (supplémentaire) environnementale, incitant aux changements de comportement des ménages et aux économies d’énergie.
Cette interview a été publiée le 17/01/07. Polémia la soumet à la réflexion de ses lecteurs.  Polémia.

 

« Le réchauffement global du climat de la Terre que l'on observe est dû non pas au rejet des gaz à effet de serre dans l'atmosphère mais à un niveau particulièrement élevé et à un essor prolongé, pendant pratiquement la totalité du siècle dernier, de l'intensité de l'énergie diffusée par le Soleil », explique le chercheur.

Khabiboullo Abdoussamatov rappelle que des scientifiques ont prélevé des carottes de glace dans des puits creusés profondément (à plus de 3 km) dans l'Antarctique et au Groënland. Après avoir étudié ces échantillons, ils ont découvert que des variations considérables de la teneur en gaz carbonique dans l'atmosphère et du réchauffement climatique s'étaient produites avant l'ère industrielle, en l'absence totale d'activité industrielle de l'homme.

« Il a été établi, ce faisant, qu'une augmentation, même importante, de la teneur en gaz carbonique dans l'atmosphère n'a jamais précédé un réchauffement du climat de la Terre, et qu'au contraire une telle augmentation a toujours suivi une élévation de la température. Autrement dit, même une accumulation considérable de gaz carbonique dans l'atmosphère ne conduit pas, pratiquement, à une augmentation de la température de la Terre », explique le chercheur.

Selon Khabiboullo Abdoussamatov, cela prouve que l'augmentation de la concentration de gaz carbonique que l'on observe dans l'atmosphère est la conséquence, essentiellement, de l'élévation de la température de l'Océan mondial, due à l'augmentation de l'intensité du rayonnement solaire.

« On sait que l'élévation de la température de l'Océan mondial entraîne le rejet dans l'atmosphère de volumes importants de gaz carbonique. Par conséquent, l'idée, largement répandue, du rôle déterminant de l'activité industrielle de l'homme dans le réchauffement climatique global, est due au fait que l'on a pris la conséquence pour la cause », dit le chercheur.

Khabiboullo Abdoussamatov réfute également l'affirmation selon laquelle le gaz carbonique joue dans l'atmosphère un rôle de « verre de serre », laissant passer vers la Terre le rayonnement solaire et ne renvoyant pas dans l'espace une partie des rayons infrarouges irradiés par la planète.

« Il n'est pas scientifiquement fondé d'attribuer à l'atmosphère terrestre les propriétés de l'effet de serre », affirme le chercheur. Selon lui, la théorie de l'effet de serre ne tient pas compte de la transmission efficace de la chaleur à travers les couches supérieures de l'atmosphère. « Des volumes de gaz carbonique réchauffé, qui deviennent légers à la suite de leur expansion, s'élèvent vers les couches supérieures de l'atmosphère et restituent la chaleur absorbée », ajoute-t-il.

Khabiboullo Abdoussamatov souligne également que le début du refroidissement des couches supérieures de l'Océan mondial a constitué une réelle surprise pour les climatologues, ce qui témoigne, à l'évidence, que le maximum thermique global est déjà atteint sur la Terre : « Les hommes ne sont pas en mesure d'influer d'une manière tant soit peu substantielle sur le réchauffement climatique global, et un refroidissement profond de la Terre suivra inévitablement son réchauffement », affirme le chercheur.

Selon K. Abdoussamatov, la quantité d'énergie qui arrive du Soleil sur la Terre baisse depuis déjà le milieu des années 1990 du siècle dernier : « C'est pourquoi, explique-t-il, la Terre, au lieu du réchauffement général prédit pour 2012-2015, doit s'attendre à ce que sa température se mette à baisser lentement. La diminution progressive de l'énergie diffusée par le Soleil, qui atteindra son minimum vers 2040, conduira inévitablement à un profond refroidissement du climat de la Terre – son minimum climatique – vers 2055-2060 », prévoit le scientifique.

Selon lui, le refroidissement pourrait être semblable à ce que l'on a observé, entre 1645 et 1715, dans toute l'Europe, en Amérique du Nord et au Groënland, lors du minimum de Maunder de l'activité solaire. « En Hollande, tous les canaux étaient alors gelés, et au Groënland, à la suite de l'avancée des glaciers, les hommes avaient été contraints d'abandonner une partie des colonies de peuplement. A Londres, la Tamise était gelée, et il en était de même pour la Seine à Paris », rappelle le chercheur.

D’après les dernières études, cette situation devrait perdurer pendant une cinquantaine d'années, et ce n'est qu'au début du XXIIe siècle que la température de la Terre pourrait de nouveau repartir à la hausse.

« C'est pourquoi le Protocole de Kyoto n'est pas nécessaire actuellement, et son action doit être reportée, d'au moins une centaine d'années : une baisse de la température globale de la Terre interviendra même si les pays industriellement développés ne limitent pas leurs rejets de gaz de serre », estime Khabiboullo Abdoussamatov.

D’après Olga Vtorova (Agence RIA Novosti), interview de Khabiboullo Abdoussamatov donnée en février 2006.
http://relatio.blogspirit.com/tag/russie
17/01/07

Polémia
27/01/07

Voir également Bernard Beauzamy, PDG de Société de calcul mathématique, S.A., Algorithmes et Optimisation, « Le réchauffement climatique : mystifications et falsifications » :

http://perso.orange.fr/scmsa/rechauff.pdf
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