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Forum de la dissidence – Entretien avec Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia

Forum de la dissidence – Entretien avec Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia

Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, accompagné de  Génération 2013 (Charlotte d’Ornellas, Damien Rieu, Gabriel Robin, Julien Rochery)

♦ Dans la perspective du Forum de la dissidence, nous allons publier une série de courts entretiens sur le site Polémia.
Pourriez-vous répondre à ces questions ?
Polémia

Polémia : Quel est le concept de cette nouvelle initiative organisée par Polémia ?

Jean-Yves Le Gallou : Nous vivons sous la dictature du « MIM » : le Mondialisme immigrationnisme marchand.

Il y a deux manières, complémentaires, de combattre cette dictature qui s’impose par la publicité, la propagande, la communication : la voie électorale (malgré les injustices de l’accès aux médias), la dissidence.

C’est cette dernière voie que nous avons choisi d’explorer et de mettre en évidence lors de notre forum : comment parler, comment agir en dehors de ce que veulent les faiseurs et les maîtres de l’opinion ?

Jean-Yves Le Gallou, Forum dissidence

Jean-Yves Le Gallou, Forum dissidence

Avez-vous des exemples de dissidence ?

La dissidence, c’est désobéir aux faiseurs d’opinion. C’est penser et agir autrement. Marcher en forêt plutôt que déambuler dans les grandes surfaces commerciales. Eteindre la télévision. Apprendre aux enfants qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on leur raconte à l’école. Combattre la novlangue : utiliser le mot de « clandestin », non celui de « migrant » ; dire que le « mariage pour tous » est une foutaise. Reconnaître à la suite du général De Gaulle, repris par Nadine Morano, que « les Français sont avant tout un peuple de race blanche, de culture gréco-latine et de religion chrétienne ». Prendre de la distance vis-à-vis des règles managériales des grandes entreprises et du jargon des consultants. S’émanciper des tableaux Excel et des Powerpoint. S’efforcer de parler français et délaisser le franglais et le basic English. Vaste programme, voyez-vous !

Qu’est-ce qui sera mis en avant au programme pour cette première initiative ?

 Trois thèmes seront abordés : la dissidence sur les valeurs et la rupture avec l’esprit de 1968 autour de Béatrice Bourges, la dissidence sur l’identité et le refus du Grand Remplacement avec Renaud Camus, l’art de la dissidence pratiqué par Robert Ménard.

Nous placerons ces interventions dans une perspective de combat politique. Face au pouvoir du « MIM », le Mondialisme immigrationniste marchand, porté par les financiers et les médias (et les partis politiques à leur remorque), promouvoir la révolte du peuple autour d’une triple alliance : l’opinion de plus en plus rétive, les intellectuels discordants, la « Génération 2013 », ces vingt/trentenaires qui se sont levés lors des manifs pour tous et des combats identitaires.

Cette initiative est-elle amenée à se répéter ?

Sous une forme ou sous une autre, oui. Polémia organise deux manifestations publiques par an : la cérémonie parodique des Bobards d’Or au printemps, la Journée de réinformation à l’automne ; ce forum est une forme particulière de cette journée. Il vise aussi à mettre en évidence les forces idéologiques montantes et à souligner les changements de cycle historique en cours : épuisement du cycle des Lumières, rejet croissant du cycle de culpabilisation commencé en 1945 (« shoah », colonisation, esclavage), achèvement du cycle de déconstruction entamé en 1968.

Vous êtes un des leaders de cette « dissidence » intellectuelle et médiatique. Les colloques

Génération 2013

Génération 2013

ont-ils aujourd’hui encore un succès, un intérêt dans la situation de crise que nous traversons ? Ne sont-ils pas trop « parisiens » et finalement peu connectés à la réalité vécue par les Français en région ?

Question piquante mais juste. Je vous accorde que débattre le cul sur une chaise est une forme confortable de… dissidence.
Reste que le verbe précède l’action et que la réflexion permet de la construire. Enfin les idées, les mots, les pratiques se répandent de manière virale : ce colloque a donc une vocation épidémique.

Permettez-moi d’ajouter que nos intervenants – intellectuels de combat (Camus, Ménard, Bourges, Geoffroy) ou « Génération 2013 » (Rochedy, d’Ornellas, Robin, Rieu) – ont tous à leur actif de splendides actions dissidentes, des poursuites judiciaires, des gardes à vue !

Polémia
12/11/2015

Image : Jean-Yves Le Gallou

 

Jean-Yves Le Gallou

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