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Forteresse Europe ! Et après ?

Forteresse Europe ! Et après ?

Frédéric Villaret essayiste

♦ Confrontée à des vagues migratoires exogènes sans équivalent dans son histoire, l’Europe voit se développer un nouveau courant politique: les Identitaires.

L’idée est simple : l’Europe est le continent des peuples de race blanche… et doit rester ainsi. Qu’importe le modèle politique adopté. En face d’eux, des Mondialistes changent la population d’origine de l’Europe en en détruisant les fondements historiques, en imposant le métissage et en organisant d’incessantes installations d’allogènes. Le constat est indiscutable et compris par de plus en plus d’aborigènes.

Aussi, désormais le clivage fondamental en politique oppose des Identitaires en devenir à des Mondialistes en position de force. La montée aux extrêmes ne fait que commencer. Un groupe éliminera l’autre. C’est évident. Le consensus est impossible. Mais qui l’emportera ?


Pour les Identitaires, la création d’une Forteresse Europe est le préalable incontournable à toute autre démarche. Effectivement, en situation d’urgence, se replier sur des bases consolidées permet de prendre un peu de recul. Mais pas de gagner une guerre. Les exemples abondent où le repli dans une barricade marque le début de la fin.

Comme Français, nous savons que d’Alésia à la Ligne Maginot, on ne gagne pas une guerre en s’enfermant dans le béton. On pourrait évoquer aussi Constantinople tombée en 1453 sous les assauts turcs ; la Muraille de Chine finalement submergée par les Mongols, etc. Le repli sur soi marque le début de la fin. C’est historiquement indiscutable. En tant que fin en soi, la forteresse préfigure la défaite finale.

En revanche, quand elle est intégrée à un schéma tactique, opératif ou stratégique, elle a son utilité. On citera comme illustration à ce propos la ville de Stalingrad en 1942 permettant aux Russes d’inverser le cours de la guerre contre l’Axe. Dans des dimensions plus modestes, le réduit de Bir-Hakeim permit aux Britanniques de remporter la bataille d’El Alamein en 1942. Ou encore Fort Alamo (1836) bloquant Santa Anna et ses troupes innombrables pendant que Sam Houston organisait la conquête du nord du Mexique. Ces points de fixation permirent de vaincre l’ennemi.

Il s’agit donc désormais d’envisager le moyen de reprendre l’initiative dans la guerre actuelle. Dans cet esprit, la forteresse fixe et épuise l’ennemi tout en permettant d’avoir le temps d’organiser la contre-offensive. La forteresse est donc un outil au service d’une ambition plus large; pas une fin en soi. Or, aujourd’hui, la guerre se mène essentiellement sur le front des idées.

Nous vivons la réalisation d’un monde imaginé récemmment. Il triomphe au prix de nos identités pluri-millénaires. Un autre monde est à envisager pour garantir la survie des lignées ayant fait l’Histoire, en général, et notre histoire, en particulier. Encore faut-il s’armer de visions nouvelles pour aller au front. L’essentiel de ce travail est encore à accomplir. Nous en sommes tous comptables. Il appartient donc à chacun de nous de forger ces armes pour remporter définitivement la bataille des idées. Mais, de grâce, ne restons pas figés dans des forteresses n’offrant que des protections illusoires.

Cette bataille des idées ne fait que commencer. Une fois gagnée, la victoire politique coulera de source. Dans une prochaine contribution, nous exposerons dans quel cadre pourrait se développer une vision respectueuse de nos lignées et de notre histoire.

Frédéric Villaret
17/06/2016

Correspondance Polémia – 19/06/2016

Image : la Muraille de Chine

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