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I. Dictionnaire de Novlangue : 300 mots nouveaux

I. Dictionnaire de Novlangue : 300 mots nouveaux

par | 3 février 2017 | Société

Michel Geoffroy, essayiste

♦ Suite Dictionnaire de novlangue V3. (1re série)

A Polémia, son dictionnaire de novlangue reste en éveil. Il suit à la trace les évolutions du vocabulaire français et se trouve, en ce début de l’année 2017, en présence d’un peu plus de 300 mots nouveaux depuis sa dernière publication d’octobre 2016. Ainsi, notre dictionnaire porte à 1300 mots son effectif total. Nous n’arrivons pas encore à la cheville de la Collection Larousse, mais nous ne désespérons pas…

Nous nous empressons de vous présenter aujourd’hui une première moitié de ces nouveautés, en espérant qu’elles vous aideront à mieux communiquer dans un langage adapté. La deuxième partie arrivera sur nos tablettes assez rapidement.
Voici le détail:

ACCOMMODEMENT. Expression sidérante désignant la politique recommandée par l’Union européenne, visant à ce que les Européens de souche s’adaptent aux mœurs et à la religion des immigrants. Le caractère mutuel de l’accommodement est, bien sûr, factice car il ne repose sur aucune réciprocité. On dit aussi Accommodement raisonnable dans le même sens. Voir aussi « Société inclusive ».

 ACCORD SALARIAL OFFENSIF. Expression trompeuse désignant la possibilité de baisser les salaires dans une entreprise même si elle est en bonne santé financière, au titre de la loi Macron « pour la croissance et l’activité » de 2015.

ACCUEIL (DES MIGRANTS). Expression trompeuse pour dire « Nous sommes incapables de protéger les frontières de l’Europe ». Voir aussi « Afflux », « Welcome ».

ACHETER. Mot sidérant prononcé rituellement de très nombreuses fois par jour par les Occidentaux complètement manipulés par la suggestion publicitaire qui pousse à l’achat compulsif et au consumérisme.

ACTE DE SOUVENIR. Charabia inventé par François Hollande à l’occasion des commémorations des attentats du Bataclan, destiné à faire croire que commémorer serait une action efficace dans la lutte contre le terrorisme islamiste. Voir aussi « Commémoration ».

ACTE ISLAMOPHOBE. Grand classique de la propagande consistant à faire croire que dans les pays européens et notamment en France les musulmans seraient victimes d’un nombre considérable d’actes violents et « racistes ». Curieusement, le fait d’égorger un prêtre célébrant la Messe n’est pas considéré comme un acte « christianophobe ». Voir aussi « Racisme anti-blanc » (*).

ACTIVEMENT RECHERCHÉ. Expression stéréotypée utilisée à chaque fois qu’un attentat a été commis. Ses auteurs sont toujours « activement recherchés », pour suggérer une grande efficacité de la police… qui n’a pourtant pas pu prévenir l’attentat alors que dans la majorité des cas les terroristes étaient « bien connus des services de police » car ils avaient commencé dans le banditisme. Voir aussi « Traque » (*).

AFFLUX. Mot trompeur pour ne pas dire invasion (ex. : « A la frontière serbo-hongroise, nouvel afflux de migrants », LeFigaro.fr du 6 juillet 2016). Voir aussi « Augmenter ».

AGRESSION. Mot sidérant utilisé comme prétexte à des grèves à répétition dans les transports publics : les grévistes prennent ainsi en otages tous les usagers, sans toutefois désigner clairement l’identité des auteurs d’agressions contre les personnels qui en sont victimes.

ALERTE (*) POLLUTION (VITESSE RÉDUITE). Expression sidérante destinée à accoutumer la population à une réduction de la circulation automobile pour les seuls particuliers. Voir aussi « Pic de pollution », « Pollution ».

ALLONGEMENT (DU TEMPS DE PARCOURS). Euphémisme utilisé à la SNCF pour dire retard.

ALLOPHONE. Ecolier d’origine immigrée ne parlant pas le français, pour l’Education nationale.

AMÉLIORER (VOTRE QUOTIDIEN). Bobard publicitaire cachant la plupart du temps une diminution du service rendu à la majorité des clients ou des usagers.

ANTÉCÉDENTS PSYCHIATRIQUES. Expression rituellement utilisée à chaque fois qu’un islamiste commet un délit, un crime ou un attentat, pour tenter d’expliquer son geste par d’autres motivations que l’islamisme. Voir aussi « Déséquilibré » (*), « Troubles du comportement », « Troubles psychologiques » (*), « Troubles psychiatriques ».

ANTI-DIFFAMATION. Expression trompeuse désignant l’action d’associations communautaristes qui, dans les pays occidentaux, pratiquent le chantage au racisme pour extorquer des fonds à leurs victimes, avec la complicité des pouvoirs publics et notamment de la justice.

ANTIRACISME. Mot trompeur signifiant que l’on est très favorable au racisme antifrançais et antieuropéen. Voir aussi « Non-mixité ».

APAISER (LES TENSIONS). Expression signifiant que l’on capitule devant le communautarisme et l’islamisme, donc très prisée par les pouvoirs publics. Voir aussi « Compréhension » (*), « Se soumettre ».

APPORT. Terme publicitaire trompeur désignant la composition d’un produit alimentaire, censé apporter plein de bonnes choses à son consommateur.

APPRENDRE (A VIVRE AVEC LE TERRORISME). Expression destinée à cacher l’impuissance et la complaisance de l’oligarchie vis-à-vis du terrorisme islamiste : selon elle, ce terrorisme serait une sorte de fatalité à laquelle il conviendrait de se soumettre (cf. Manuel Valls, premier ministre en janvier 2015 : « Les jeunes Français doivent s’habituer à vivre durablement avec la menace d’attentats »).

ARTY. Anglicisme pour désigner une activité qui se prétend « artistique », c’est-à-dire artistiquement correcte.

ATTAQUE (*). Terme volontairement général utilisé pour éviter d’employer le mot attentat (ex. : LeFigaro.fr du 25 juillet 2016 : « L’Allemagne frappée par une série d’attaques »). Voir aussi « Terrorisme » (*).

ATTENTAT (DÉJOUÉ). Grand classique de la communication gouvernementale destiné à rassurer les Français sur l’efficacité de notre police contre le terrorisme islamiste. Curieusement, en effet, on annonce souvent qu’un attentat est toujours « déjoué », malheureusement après qu’un attentat réel a été commis…

AUGMENTER. Euphémisme utilisé pour cacher que les gouvernants ne maîtrisent plus les flux d’immigrants (ex. : « A la frontière franco-italienne, Vintimille voit les arrivées de migrants augmenter », LeMonde.fr du 10 août 2016). Voir aussi « Afflux ».

AUTODÉFENSE. Expression trompeuse destinée à diaboliser la légitime défense.

BABTOU. Initialement « toubab », dont « babtou » est le verlan : terme utilisé en Afrique de l’Ouest pour désigner quelqu’un à la peau blanche. L’apostrophe babtou est reprise par les jeunes des banlieues, souvent de façon péjorative, pour désigner les Français de souche. Son emploi n’est évidemment pas raciste pour les bien-pensants. Voir aussi « Kouffars ».

BAGARRE. Mot lénifiant utilisé lorsque des personnes d’origine immigrée sont responsables d’agressions et de violences, même lorsque de graves délits sont commis à cette occasion. Le mot bagarre est utilisé pour suggérer que les responsabilités de ces violences seraient partagées. Voir aussi « Bagarre par balles », « Rixe ».

BARBARE/BARBARIE. Euphémisme utilisé pour éviter de désigner l’identité des auteurs d’attentats islamistes commis en France (ex. : « Assassiné par les barbares » : titre du Figaro du 27 juillet 2016 faisant référence à l’égorgement par un islamiste du prêtre de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray). On utilise aussi le terme générique de terrorisme à des fins identiques. Voir aussi « Terrorisme » (*).

BELGE. Mot trompeur utilisé pour masquer la dimension musulmane des auteurs d’attentats islamistes commis en France en novembre 2015. Voir aussi « Terroriste français ».

BIENVENUE (EN ZONE PIÉTONNIÈRE). Traduction : réservé aux bobos qui habitent dans le quartier.

BILAN CARBONE. Argument publicitaire à prétention écologique destiné à faire croire que la fabrication du produit qui est promu ne serait responsable que de peu d’émissions de carbone. Voir aussi « Empreinte carbone » (*).

BOBO. Pour « bourgeois bohème ». Le bobo est l’incarnation sociologique de l’idéologie libérale/libertaire : il désigne des privilégiés qui méprisent le peuple. Ils ont ostensiblement le « cœur à gauche » pour cacher l’épaisseur de leur portefeuille qui se trouve, lui, bien à droite.

BOUGIE. Arme magique recommandée par l’oligarchie à destination des bisounours, pour lutter contre le djihadisme. Voir aussi « Crayon », « Drapeau ».

BURKINI. Tenue vestimentaire pour les bains de mer et les piscines portée en signe religieux ostentatoire et prosélyte par les jeunes femmes musulmanes, mais autorisée par le Conseil d’Etat.

CAMION (FOU). Expression trompeuse utilisée lorsqu’un djihadiste utilise un camion pour foncer dans la foule : le coupable n’est pas le djihadiste mais… le camion, comme s’il s’agissait d’une sorte d’accident de la circulation. La manipulation est double car un véhicule est dit fou lorsqu’il n’obéit plus à son conducteur, alors qu’au cas d’espèce le camion est jeté volontairement sur la foule par son chauffeur. Voir aussi « Tirs ».

CARENCE (AFFECTIVE). Expression trompeuse destinée à justifier de façon compassionnelle les agressions sexuelles commises par les immigrés le 31 décembre 2015 en Allemagne, en présentant leurs auteurs comme des victimes.

CAS ISOLÉ. Expression lénifiante destinée à faire croire que les auteurs d’attentats islamistes constituent une minorité non représentative de la population musulmane ou des immigrants et auprès desquels ils ne recevraient aucun soutien (ex. : « Nous ne devons pas porter de soupçon généralisé contre les réfugiés, même s’il y a des procédures qui sont engagées dans des cas isolés », Thomas de Maiziere, ministre de l’Intérieur allemand le 25 juillet 2016). Voir aussi « Acte isolé » (*), « Loup solitaire » (*).

CASQUES BLANCS. ONG proche des islamistes d’Al-Nosra agissant en Syrie et à ce titre célébrée en Occident.

CASSEUR(S). Personnes se rendant coupables de nombreux dégradations et délits, souvent en groupe, mais bien vues des médias et de l’oligarchie car elles gravitent autour de l’extrême gauche. A ne pas confondre avec les hooligans qui sont des nervis d’extrême droite contre lesquels il faut sévir avec sévérité, surtout s’ils sont russes. Voir aussi « Hooligans ».

 CAUCASIEN. Mot désignant les personnes de race blanche en Amérique du Nord ; au Canada comme sur France 2 on trouve qu’il y en a trop parmi les présentateurs de la télévision.

CAUSE ANIMALE. Agitation gauchiste au prétexte de défendre les « droits » des animaux ; curieusement, cependant, ces prétendus défenseurs des animaux ne trouvent rien à dire contre l’abattage hallal sans étourdissement préalable.

CAUSE (GRANDE CAUSE NATIONALE). Expression sidérante destinée à faire croire que le pouvoir agit. Les grandes causes nationales se caractérisent en général par leur caractère bisounours ou anecdotique, mais surtout politiquement correct.

CELLULE (D’ASSISTANCE PSYCHOLOGIQUE). Action de l’Etat lorsqu’il se montre incapable de prévenir le crime : réconforter les victimes et les proches des victimes, à défaut de savoir les protéger. Voir aussi « Deuil national ».

CELLULE (DE DÉRADICALISATION). Dispositif bisounours censé réinsérer dans la société les jeunes islamistes, notamment ceux qui reviennent de Syrie. Ces cellules contribuent surtout à laisser en liberté des individus dangereux. Voir aussi « Radicalisation » (*), « Parcours d’intégration » (*), « Surpopulation carcérale » (*).

CERTIFIÉ BIO. Tromperie publicitaire destinée à faire croire qu’un produit ou un service respecterait des normes écologiques élevées (ex. : l’abattoir de Mauléon où les animaux étaient maltraités et égorgés sans étourdissement préalable était certifié bio !). Voir aussi « Vert » (*).

CHAHUTÉ. Euphémisme pour dire qu’un oligarque a été pris à partie par la population (« François Hollande a été chahuté au Salon de l’Agriculture », LeFigaro.fr du 27 février 2016). La référence au chahut est destinée à suggérer que tout cela est resté bon enfant, ce qui n’est pas forcément le cas. Voir aussi « Sous tension ».

CHARLIE (JE SUIS). Double manipulation politico-médiatique organisée par le pouvoir suite aux attentats islamistes de janvier 2015 en France, notamment contre le journal Charlie Hebdo, destinée d’une part à faire croire que les terroristes s’en prendraient aux « valeurs de la République » et que d’autre part celles-ci correspondraient à l’idéologie gauchiste de ce journal. La manipulation a aussi tenté de créer une « union nationale » factice autour de François Hollande, excluant au surplus le Front national. Voir aussi « DAESH », « Je suis ».

CHEF DE FILE. Expression pédante pour désigner le président de quelque chose en suggérant que l’entité en cause serait importante ou nombreuse. Voir aussi « Leader » (*).

CISGENRE. Barbarisme désignant un hétérosexuel pour les tenants de la théorie du genre.

CIVISME (APPEL AU). Appel à la soumission de la population quand cette admonestation provient de l’oligarchie (ex. « Pollution : appel au civisme en ce troisième jour de circulation alternée », OrangeInfo du 8 décembre 2016). Voir aussi « Citoyen ».

COMATERNITÉ. Néologisme utilisé en Belgique au profit des couples d’homosexuelles ayant des enfants.

COMBATTANT. Mot respectueux employé par les dhimmis européens pour désigner un djihadiste. Voir aussi « Djihadiste » (*), « Kamikaze » (*).

COMMÉMORATION. Activité préférée de l’oligarchie qui, à défaut d’assurer la sécurité des Français, aime beaucoup commémorer la mort des victimes françaises à des fins politiciennes et pour cacher sa responsabilité. Voir aussi « Acte de souvenir », « Mémoire » (*), « Recueillement ».

COMMUNAUTAIRE(S). Terme politiquement correct pour ne pas utiliser le mot musulman. Lorsqu’il y a des violences, le terme se met au pluriel pour cacher qui en est à l’origine (ex. : « des heurts communautaires à Sisco »).

COMMUNAUTÉ. Terme utilisé pour désigner des personnes qui n’entendent pas se définir comme Français, mais sur des critères identitaires religieux ou ethniques (ex. : « la communauté maghrébine », « la communauté antillaise », « la communauté juive »). Le fait de réduire la France à un agrégat de communautés traduit le projet cosmopolite de suppression des nations. Il exprime aussi la réalité du Grand Remplacement.

COMPLICATIONS. Euphémisme employé à la RATP pour dire que le trafic des trains est perturbé ou interrompu du fait de grèves ou de violences.

COMPLOTISTE. Mot destiné à diaboliser ceux qui dénoncent les agissements de la superclasse mondiale. Voir aussi « Complotisme » (*), « Conspirationniste ».

CON (PETIT). Définition bisounours du djihadiste Salah Abdeslam selon son avocat belge Sven Mary dans Libération du 26 avril 2016.

CONCURRENCE. Mot sidérant employé par l’oligarchie pour justifier la mise en œuvre de l’idéologie libérale. La concurrence est en effet censée apporter des bienfaits infinis, à la condition d’être « pure et parfaite ». Mais l’oligarchie s’efforce curieusement de se placer hors de sa portée : la concurrence c’est bon pour les autres !

 CONNECTEZ-VOUS. Expression publicitaire destinée à valoriser le recours à Internet pour obtenir des biens ou des services, c’est-à-dire en réalité le recours à un mode de communication qui fait l’objet d’une surveillance mondiale.

CONNU (DES SERVICES DE POLICE). Euphémisme désignant un délinquant récidiviste. Voir aussi « Activement recherché ».

CONSOMMATEUR. Mot sidérant destiné à mettre en scène une entité passive formatée à l’achat compulsif par la publicité, mais présentée comme exerçant un choix souverain.

CONSPIRATIONNISTE. Mot sidérant destiné à diaboliser ceux qui révèlent les projets cachés de la superclasse mondiale (ex. : « Ces conspirationnistes qui soutiennent D.Trump », LeFigaro.fr du 3 octobre 2016). Voir aussi « Complotiste ».

 CONTRÔLE AU FACIÈS. Thématique classique des associations immigrationnistes qui prétendent que la police, en contrôlant plus souvent des personnes d’origine immigrée, se rendrait coupable de discrimination. Ce qui revient à nier que la délinquance ne se répartit pas de façon homogène dans la population. Voir aussi « Violences policières ».

CONTROVERSÉ. Synonyme de « politiquement incorrect ».

COP (21). Expression sidérante désignant la 21e conférence des parties signataires de l’accord cadre des Nations unies de 1992 sur les changements climatiques, organisée à Paris en novembre et décembre 2015. La promotion de la COP 21 dans les médias a servi à diffuser l’idéologie réchauffiste et à justifier de nouvelles mesures coercitives dans les pays occidentaux, censées nous protéger contre le réchauffement climatique. Voir aussi « Réchauffement climatique » (*).

CRAYON. Instrument censé lutter contre le terrorisme islamiste lorsqu’il est brandi par les bisounours français en solidarité avec les victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo de janvier 2015 à Paris. Le crayon est censé symboliser la liberté d’expression qui est cependant de plus en plus restreinte par le Système. Voir aussi « Bougie », « Drapeau ».

 CRIME PASSIONNEL. Expression lénifiante utilisée par la police allemande pour éviter de qualifier comme terroriste l’attentat à la machette commis par un demandeur d’asile syrien à Stuttgart le 24 juillet 2016 (LeFigaro.fr du 25 juillet 2016).

CROIRE (VOULOIR). Verbe souvent employé à la place de penser ou d’affirmer quand il est question des conceptions des membres et responsables du Front national ; on écrit alors que le FN veut croire telle ou telle chose afin de souligner  qu’il ne s’agit pas d’un comportement logique et rationnel de ses dirigeants (ex. : article de Olivier Faye dans Le Monde du 6 novembre 2015).

CULTISSIME. Adjectif censé signifier qu’il s’agit d’un bon film.

DAESH. Acronyme désignant l’Etat islamique qui prétend instaurer le Califat et l’application stricte de la Charia dans les régions qu’il contrôle. L’utilisation systématique du terme Daesh par l’oligarchie permet d’éviter de désigner l’identité musulmane des auteurs d’attentats terroristes en Europe. Le mot est aussi utilisé pour tenter de placer sur le même plan populisme et islamisme au motif fallacieux que tous deux menaceraient les « valeurs » occidentales (ex. : « Le refus des régions FN c’est le refus à la fois de DAESH et du FN », Ruth Elkrief à BFM TV du 12 décembre 2015). DAESH peut aussi s’écrire sous la forme : DAECH.

DÉBAT (GRAND). Expression trompeuse destinée à faire croire que l’on débattrait démocratiquement des questions de société dans notre pays (ex. : « Le grand débat du trans-humanisme ») alors qu’il n’en est rien.

DÉCAPITATION. Terme lénifiant, à prétention technique, désignant les horribles assassinats rituels par égorgement des victimes perpétrés par les islamistes, notamment ceux se réclamant de Daesh.

DÉCODEUR(S). Expression trompeuse désignant par antiphrase ceux qui dans les médias imposent une lecture politiquement correcte des faits.

DÉCOLONIAL. Synonyme d’antiraciste et d’anti-islamophobe pour les associations communautaristes ayant pignon sur rue qui en réalité professent un racisme antiblanc systématique avec la complicité des pouvoirs publics. Voir aussi « Non-mixité ».

DÉCOMPLEXÉ. Euphémisme pour dire cynique ; en général s’emploie pour valoriser une posture politiquement correcte (ex. : « La droite assume un libéralisme décomplexé », LeFigaro.fr du 22 février 2016). Voir aussi « Pragmatisme » (*).

DÉGAINER. Verbe trompeur employé pour suggérer une mâle détermination du gouvernement (ex. : « Manuel Valls dégaine le 49-3 »).

DÉMANTÈLEMENT. Mot trompeur destiné à faire croire que le gouvernement a mis fin à une menace avec vigueur : ainsi on affirme que des filières djihadistes ont été démantelées… pour réapparaître aussitôt (ex. : « Cazeneuve à Calais pour annoncer la poursuite du démantèlement de la “jungle” », LeFigaro.fr du 2 septembre 2016). Voir aussi « Attentat déjoué ».

DÉMODÉ. Mot publicitaire sidérant destiné à préparer le consommateur à l’idée d’un nouvel achat pour rester conforme à la mode. Voir aussi « Mode » (*).

DÉPROGRAMMATION. Mot trompeur pour dire censure (ex. : le groupe Eagles of Death Metal a été déprogrammé du festival Rock en Seine pour avoir tenu des propos jugés islamophobes).

DÉRADICALISATION. Processus mystérieux par lequel un méchant islamiste serait censé redevenir un gentil musulman pacifique et amoureux du genre humain.

DÉSÉQUILIBRÉ (QUI VOULAIT TUER PENDANT LE RAMADAN). Expression trompeuse désignant un djihadiste ou un islamiste (ex. : « Rennes : une lycéenne blessée par un déséquilibré qui voulait tuer pendant le ramadan », LeFigaro.fr du 14 juin 2016). Voir aussi « Déséquilibré » (*), « Forcené », « Troubles du comportement ».

DEUIL NATIONAL. Activité préférée du gouvernement socialiste lorsqu’il est incapable d’empêcher une attaque terroriste. Voir aussi « Bougie », « Commémoration », « Recueillement ».

DÉVASTÉ. Qualificatif systématiquement adossé à la ville d’Alep dans les médias occidentaux, pour suggérer que la libération de cette ville par l’armée syrienne et son allié russe aurait conduit à des destructions inacceptables, et donc pour la disqualifier (ex. : « Au cœur d’Alep dévastée : en exclusivité pour Le Figaro », LeFigaro.fr du 27 décembre 2016). Par contre, ces mêmes médias n’évoquent jamais les dévastations provoquées par les Occidentaux dans les différentes guerres qu’ils conduisent, notamment du fait des bombardements. Voir aussi « Frappes » (*).

DIALOGUE (DES CULTURES). Expression trompeuse servant de prétexte à l’abandon de notre identité et au développement du relativisme culturel. Traduction : Soumission de notre culture.

 DIÈTE (MÉDIATIQUE). Euphémisme pour dire censure médiatique (expression employée par le maire PS d’Evry-Courcouronnes au sujet du silence des médias accompagnant le procès du viol collectif commis le 30 mars 2014).

DIGICODE. Paradoxe du sans-frontiérisme, qui prétend supprimer les obstacles à la circulation alors que les contrôles d’accès ne font que se multiplier. Voir aussi « Mot de passe ».

DISCIPLE (DE BREIVIK). Expression trompeuse inventée par les médias pour tenter de présenter l’auteur de l’attentat commis à Munich, non comme un islamiste mais comme un admirateur du terroriste norvégien d’extrême droite Anders Breivik et « souffrant de troubles pyschologiques » (ex. : « Le Norvégien Breivik a-t-il servi de modèle au tireur ? », 20minutes.fr du 23 juillet 2016).

 DISCRIMINATION. Mot sidérant destiné à délégitimer toute préférence ou toute protection identitaire de la part des Européens de souche (ex. : la préférence nationale est considérée comme une discrimination depuis la loi Pleven de 1972). Le principe de « non-discrimination » est utilisé par les partisans de la dérégulation libérale, notamment dans le cadre de l’Union européenne, pour déconstruire toutes les spécificités nationales, présentées à chaque fois comme d’injustes discriminations faisant obstacle à la transparence du marché. Voir aussi « Anti-diffamation ».

DISPARITION. Euphémisme pour dire décès.

DISSIDENT. Mot trompeur utilisé pour désigner les opposants au président Poutine, afin de suggérer que la Fédération de Russie serait assimilable au plan des libertés à l’ ex-URSS ; en Europe occidentale les opposants au Système ne sont pas qualifiés de dissidents mais de hooligans ou de populistes. Voir aussi « Hooligans ».

DIVERTISSEMENT. Autre fonction des médias de propagande consistant à divertir les spectateurs/auditeurs, c’est-à-dire à se rendre maîtres de leur capacité d’attention pour les empêcher de voir le monde tel qu’il est ainsi que de prendre conscience de leur propre condition servile. Et bien sûr aussi pour les rendre réceptifs à la suggestion publicitaire. Voir aussi « Rire » (*).

DRAPEAU (TRICOLORE). Objet magique censé protéger contre le djihadisme quand il est accroché à une fenêtre par un bisounours français ; bien qu’on accroche toujours des drapeaux après qu’un attentat a été commis, ce qui ne plaide pas pour l’efficacité de cette mesure. Voir aussi « Bougie », « Crayon ».

DROITS HUMAINS. Expression recommandée pour ne pas paraître sexiste, à utiliser en lieu et place de droits de l’homme conformément à la préconisation du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’édition 2016 du Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe (cf. « La France, patrie des droits de l’homme, n’est pas encore la patrie des droits humains à parts égales entre les hommes et les femmes », Nathalie Loiseau, directrice de l’ENA, La Cohorte n° 225, septembre 2016). Voir aussi « Droits de l’homme » (*).

DYNAMIQUE (DE PEUPLEMENT). Expression trompeuse pour dire Grand Remplacement.

ÉLITE(S). Mot trompeur désignant non pas les meilleurs mais l’oligarchie politico-médiatique au pouvoir depuis 30 ans en Occident ; le mot s’emploie par opposition aux populistes (ex. : « Les élites toujours en guerre contre Trump », LeFigaro.fr du 9 août 2016). Voir aussi « Populiste ».

EMBALLEMENT (MÉDIATIQUE). Technique de propagande consistant à orchestrer une information par sa diffusion en boucle dans les différents médias de propagande, sans véritablement la vérifier. L’emballement médiatique est généralement utilisé pour diaboliser. Voir aussi « Post-vérité ».

 ENCHANTER. Verbe trompeur destiné à inciter à un acte de consommation (ex. : « Enchantez Noël avec SFR »).

ENGAGÉ (ARTISTE). Expression désignant un artiste qui prend des positions conformes au politiquement correct, la plupart du temps pour compenser son manque de talent.

ENQUÊTE (OUVRIR UNE). Expression trompeuse utilisée à chaque fois qu’un fait délictueux a été commis, pour faire croire qu’une sanction judiciaire va être prise contre ses auteurs. C’est rarement le cas.

ENTRAVE NUMÉRIQUE A L’IVG (DÉLIT D’). Délit créé par un vote du Sénat du 7 décembre 2016, d’initiative gouvernementale, destiné à faire taire sur Internet les sites pro-vie, au nom de l’avortement considéré comme un droit fondamental de la femme. Ce délit assimile les informations données sur ces sites à une tromperie susceptible de porter atteinte au droit de la femme d’avorter. Voir aussi « Fake news », « Interruption volontaire de grossesse » (*).

ENVOYÉ SPÉCIAL. Expression médiatique sidérante destinée à faire croire que le journalisme d’investigation existerait toujours.

ÉPINEUX. Se dit d’un sujet ou d’une information susceptible de contredire le politiquement correct et l’idéologie bisounours (ex. : « L’épineux Traité Transatlantique », LeFigaro.fr du 2 mai 2016). Voir aussi « Délicat » (*), « Inapproprié ».

ÉPINGLER. Se dit lorsque des propos ou des actes politiquement incorrects sont révélés : on dit alors qu’ils sont épinglés, pour mieux souligner leur caractère punissable (ex. : « Les élus républicains de Wissous épinglés pour des propos islamophobes », LeFigaro.fr du 11 mars 2016).

ÉTAT (D’URGENCE). Renforcement des pouvoirs de police administrative et réduction des libertés justifié par une situation d’urgence nationale et validé par le Parlement. L’état d’urgence a été présenté comme la ferme réponse du gouvernement au terrorisme islamique, suite aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Mais curieusement l’état d’urgence n’empêche pas l’extrême gauche de multiplier les violences en toute impunité, ni les titulaires de fiche S d’aller et venir comme ils veulent, ni les terroristes de frapper. Voir aussi « Fiche S ».

EXOTISME/EXOTIQUE. Mot sidérant utilisé largement dans la publicité pour valoriser des produits qui ne correspondent pas à la culture et à l’identité européennes et dont la qualité est souvent modeste (ex. : « goût exotique »). Voir aussi « Nomade » (*).

EXTRÊME. Adjectif valorisé par la publicité afin de faire croire que l’acquisition de certains produits ou de certains services procurerait une satisfaction très élevée (ex. : un goût extrême, des sports extrêmes). Par contre, curieusement, en politique l’adjectif extrême sert à diaboliser les opinions dissidentes. Voir aussi « Extrême droite » (*).

EXTRÉMISME. Terme sidérant destiné à déconsidérer les prises de position politiquement incorrectes. On ne dit jamais en effet, par exemple, que la théorie du genre ou la promotion de la GPA serait « extrémiste ».

FAIM (DANS LE MONDE). Expression sidérante destinée à soutirer de l’argent aux Occidentaux et à dédouaner à bon compte la responsabilité des gouvernements des pays concernés.

FAIT DIVERS. Expression trompeuse destinée à cacher le caractère terroriste de certains délits en les présentant comme de simples faits divers.

FAKE NEWS. Expression anglaise désignant des opérations de désinformation utilisant Internet et les réseaux sociaux pour diffuser de fausses informations, notamment sous forme de faux articles ou de faux reportages. L’expression a connu une notoriété à l’occasion de l’élection présidentielle américaine, lorsque les démocrates ont accusé la Russie d’avoir diffusé de fausses nouvelles sur la candidate Hillary Clinton pour la déstabiliser. On dit aussi hoax news dans le même sens. La notion de fake news a pour objet réel de déconsidérer la réinformation sur Internet. Noter que les emballements et la propagande médiatiques ne sont pas considérés comme des fake news… Voir aussi « Emballement médiatique », « Fachosphère » (*).

FAMILLE. Le mot doit désormais s’écrire au pluriel, selon François Hollande, car « Ce qui est réactionnaire c’est de considérer un seul et unique modèle familial », à propos de la création d’un ministère des Familles (interview au magazine Elle de mars 2016).

FÊTE (DE CEUX QU’ON AIME). Expression politiquement correcte pour Fête des mères dans certaines écoles soucieuses de ne pas stigmatiser les enfants qui n’ont pas de mère.

FICHE S. Procédure policière de signalement de terroristes potentiels ; mais ce signalement est inutile puisqu’on attend que l’intéressé ait commis un délit pour le mettre hors d’état de nuire. La Fiche S ressemble donc à « la machine à détecter les pannes de courant », de l’humoriste Pierre Dac, qui s’éteignait quand il n’y avait plus de lumière ! Voir aussi « Etat d’urgence ».

FLEXIBILITÉ (*) (DES SALAIRES). Mot trompeur pour dire baisse des salaires.

FLOU. Mot trompeur utilisé souvent pour tenter de cacher le caractère islamiste de certains crimes et délits : on insiste alors sur le fait que les motivations de l’individu qui s’en est rendu coupable seraient floues. Voir aussi « Délicat » (*).

FLOUTAGE (DES IMAGES). Censure des images, notamment préconisée par certains médias au prétexte de lutter contre l’islamisme.

FOOD. Anglicisme pédant pour dire gastronomique, ce dernier mot faisant sans doute trop français pour les bobos (ex. : « Les sept événements food de la rentrée à Paris », LeFigaro.fr du 1er septembre 2016). Voir aussi « Running ».

FORCENÉ. Mot trompeur pour désigner un terroriste islamiste. Voir aussi « Déséquilibré » (*).

FOU FURIEUX. Euphémisme utilisé pour éviter de désigner l’identité islamiste du terroriste ayant foncé dans la foule à Nice le soir du 14 juillet 2016. Voir aussi « Camion fou ».

FOUILLER. Euphémisme pour ne pas employer les termes voler ou cambrioler (ex. : « Il avait fouillé plus de 50 voitures », Ouest-France du 20 septembre 2016).

FRANÇAIS DE SOUCHE. Expression politiquement incorrecte ne recouvrant en outre « aucune réalité légale, historique, biologique ou sociologique » selon le Tribunal correctionnel de Paris le 19 mars 2015, jugement confirmé en appel en décembre 2015.

FRATERNIT        É. Mot trompeur signifiant société multiculturelle ; la référence à la fraternité a été utilisée suite aux attentats islamistes pour faire croire qu’elle serait une réponse appropriée au terrorisme (ex. : « Nous vaincrons par la fraternité », slogan vu le 30 juillet 2016, qui rappelle aussi « Vous n’aurez pas ma haine »). Voir aussi « Tous unis contre la haine ».

FRONTIÈRES (SANS). Expression marquante de l’idéologie dominante qui prétend que la destruction des frontières –en réalité : des nations– apporterait paix et prospérité pour tous. Alors qu’en réalité elle apportera l’esclavage pour tous.

FUCK THE CHURCH. Expression ordurière employée par les Femen contre les catholiques, et pour cette raison parfaitement tolérée au nom de la « liberté d’expression » par le Tribunal correctionnel de Paris en février 2016. Les Femen se gardent bien d’affirmer « Fuck the Mosquée » ou « Fuck the Synagogue », évidemment.

FUSILLADE. Expression suggérant que tireurs et victimes ont échangé des coups de feu, alors qu’en général seuls les agresseurs ont tiré (ex. : « 2 morts après une fusillade en plein jour à Marseille », LeFigaro.fr du 8 août 2016). Voir aussi « Tirs ».

FUTURE MAMAN. Expression politiquement incorrecte pour la British Medical Association (BMA) à remplacer par « gens enceints » car si « la grande majorité des personnes enceintes ou qui ont donné naissance s’identifient comme des femmes (…) cependant il existe certains hommes intersexes et des hommes trans qui peuvent tomber enceintes ».

GARDE A VUE. Expression sidérante utilisée dans les médias pour faire croire qu’une personne va être condamnée en justice alors qu’il ne s’agit que d’un simple acte de procédure qui ne préjuge pas de la suite ; on utilise aussi le terme « Perquisition » dans le même sens. Voir aussi « Perquisition ».

 GATE. Associé à un autre mot (ex. « dieselgate », « pénélopegate »), ce terme fait référence au Watergate –scandale d’espionnage politique ayant conduit à la démission du président Nixon en 1974 suite à une intense campagne de presse–pour suggérer qu’il s’agirait d’une grave affaire d’Etat, alors que la plupart du temps il ne s’agit que d’un montage ou d’un emballement médiatique. Voir aussi « Emballement médiatique ».

GAZ. Mot sidérant employé à des fins compassionnelles quand des immigrants sont concernés (ex. : « A la frontière macédonienne on a utilisé des gaz lacrymogènes contre les migrants »). Par contre, quand il s’agit de manifestants autochtones, la police n’utilise que des « aérosols lacrymogènes », nuance ! Voir aussi « Aérosols lacrymogènes » (*).

GENS (LES). Façon de parler des Français à la troisième personne, caractéristique de l’oligarchie. Voir aussi « Les Français » (*).

GERMANO-IRANIEN. Expression désignant un terroriste musulman opérant en Allemagne (ex. : « Fusillade à Munich : le tireur était un Germano-Iranien de 18 ans », LeFigaro.fr du 23 juillet 2016). Voir aussi « Belge ».

GOURMANDISE. Défaut encouragé cyniquement par la publicité. Voir aussi « Gourmand » (*).

GRANDES MARQUES. Expression publicitaire sidérante destinée à inciter les consommateurs à acheter des produits dits de marque : en fait pour leur faire acheter des marques et non des produits.

GUERRE (EN). Expression trompeuse dans la mesure où l’oligarchie refuse obstinément de désigner l’ennemi contre lequel elle se prétend « en guerre » et où, au surplus, elle ne se prépare pas du tout à livrer cette guerre. L’utilisation du mot guerre a pour fonction de masquer l’identité de ceux qui frappent l’Europe (ex. : « L’Europe en guerre », Le Parisien du 23 mars 2016 au lendemain des attentats islamistes de Bruxelles). Voir aussi « Chef de guerre » (*), « Terrorisme » (*).

GUERRE CIVILE. Nouveau bobard de l’oligarchie consistant à faire croire que la principale menace sur la paix civile en France proviendrait non pas de l’islamisme ou du terrorisme, mais des agissements de « l’ultra-droite » ou de la volonté des Français d’assurer eux-mêmes leur sécurité compte tenu des carences de l’action publique en la matière (cf. « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes », François Hollande le 14 juillet 2016). Alors qu’en réalité c’est l’oligarchie qui ouvre la voie, avec le multiculturalisme et une politique migratoire suicidaire, à la guerre ethnique en Europe.

HARCÈLEMENT. Concept inventé pour déconstruire les relations humaines, notamment hommes/femmes, pour laisser la place à l’individuation à outrance, à la judiciarisation des rapports sociaux, pour le plus grand profit du marché. Voir aussi « Prédateur sexuel ».

HARMONISER (LES RÉGLEMENTATIONS). Expression lénifiante utilisée dans les négociations commerciales internationales par les grandes entreprises, pour détruire les réglementations notamment sanitaires ou environnementales qui nuisent à leurs profits : il s’agit en effet toujours d’harmoniser vers le bas et non vers le haut. Voir aussi « Flexibilité » (*), « Libéraliser ».

HAUTE SÉCURITÉ. Expression trompeuse destinée à suggérer une grande efficacité des forces de l’ordre (ex. : « Un Réveillon sous haute sécurité »). Voir aussi « Sécurité » (*).

HEALTHY. Anglicisme publicitaire pour dire bon pour la santé ; la référence à l’anglais est censée faire sérieux.

HEXAGONE. Expression technocratique pour désigner la France dans les années 1970, remise au goût du jour par l’Education nationale afin de déraciner encore plus les élèves.

HOME JACKING. Anglicisme désignant une agression violente au domicile de la victime volée, perpétrée par des bandes organisées. Leur nombre a augmenté en France de 20 % en 2015.

HOMMAGE (*) NATIONAL. Expression annonçant en général une nouvelle repentance nationale –c’est-à-dire une mise en accusation de la nation– orchestrée par le pouvoir. Voir aussi « Repentance » (*).

HONTE. Mot sidérant annonçant habituellement une mise en accusation pour commission d’un « crime par la pensée » ou destiné à préparer l’opinion à des mesures conformes à l’idéologie cosmopolite (ex. : « La jungle de Calais est une honte pour la France »).

HOOLIGAN. Terme mensonger destiné à diaboliser des manifestants en faveur d’une cause politiquement incorrecte. En URSS le terme hooligan servait de même à déconsidérer les opposants au système soviétique. Voir aussi « Casseurs ».

IDENTITÉ (*) (HEUREUSE). Slogan utilisé par Alain Juppé pour cacher qu’il préconisait la société multiculturelle. Voir aussi « Société inclusive ».

IMAGE (CHOQUANTE). Image censurée par les médias quand elle va à l’encontre de l’idéologie dominante ou quand elle risquerait de réveiller l’opinion européenne (ex. : les images des victimes de l’islamisme en France sont toujours considérées comme choquantes). Par contre, la photo du petit Aylan mort sur une plage n’était pas choquante, car elle a servi à sidérer l’opinion occidentale afin de lui faire accepter les quotas de migrants voulus par le gouvernement allemand.

INAPPROPRIÉ. Synonyme de politiquement incorrect et donc de censurable (ex. : « propos inappropriés »). Voir aussi « Délicat » (*).

INCENDIER (DES BARAQUEMENTS). Aimable tradition ethnique, selon le préfet du Pas-de-Calais, dès lors que l’incendie est l’œuvre de « migrants ». Voir aussi « Mise à feu directe ».

INCIDENT(S) (*). Mot lénifiant pour désigner des violences commises par des « jeunes » (ex. : « Incident dans un TER : 7 ados interpellés », LeFigaro.fr du 9 novembre 2016).

INDIVIDU. Terme neutre utilisé pour éviter d’identifier les auteurs de délits. Voir aussi « Jeune » (*).

INITIATIVE (POUR LE COURAGE CIVIL). Expression pédante désignant l’accord entre Twitter, Google, Facebook pour censurer, à la demande du gouvernement allemand, les messages critiquant l’immigration et l’islamisation au motif qu’ils seraient « haineux ».

INSOLENT (INSOLENCE). Terme trompeur lorsqu’il est appliqué à un intellectuel ou à un « artiste » car en général sa prétendue insolence n’est qu’une forme d’obéissance au politiquement ou à l’artistiquement correct. Voir aussi « Renverser les tabous ».

INTÉGRISTE. Terme dévalorisant pour désigner les catholiques traditionalistes. Ne s’emploie pas pour un musulman que l’on qualifiera plutôt de « rigoriste ». Voir aussi « Rigoriste ».

INTERPELLATION(S). Mot trompeur destiné à faire croire que des auteurs de délits seront traduits en justice, alors que dans la majorité des cas ils sont ensuite relâchés.

INTERSECTIONNALITÉ. Barbarisme désignant les mouvements féministes qui prétendent s’intéresser aux personnes subissant simultanément plusieurs formes de « discrimination ».

INVESTISSEUR ÉTRANGER. Synonyme de pillard des richesses nationales. Voir aussi « Investisseur » (*).

ISLAM (DE FRANCE). Expression trompeuse pour dire islamisation de la France, avec le concours actif des pouvoirs publics.

ISLAMOPHOBIE. Mot sidérant destiné à diaboliser et à censurer toute critique de l’islam ou de l’islamisation de l’Europe. La référence à la phobie sert à faire croire que ceux qui refusent ou s’inquiètent de l’islamisation seraient de dangereux malades. Voir aussi « Musulman ».

ISOLÉ (ACTE). Qualificatif trompeur signifiant en réalité répété, quand il caractérise des actes islamistes. Voir aussi « Loup solitaire » (*).

JEUNE HOMME. Euphémisme désignant un délinquant lorsqu’il n’est pas Français de souche. Voir aussi « Jeune ».

JE SUIS (…). Expression stéréotypée initiée par les agences de communication gouvernementales lors des attentats de janvier 2015 contre notamment le magazine Charlie Hebdo ; les bisounours et les bobos prétendaient ainsi marquer leur solidarité avec les victimes en arborant un badge « Je suis Charlie ». La formule a été utilisée pour d’autres attentats (ex. : « Je suis Belge »). Elle est destinée à gommer toute référence aux auteurs islamistes de ces attentats en se focalisant sur les seules victimes. Traduction : « Je ne fais rien contre le terrorisme islamiste ». Voir aussi « Charlie ».

JOURNALISTE (*). Terme désignant un militant doté d’une carte de presse sévissant dans les médias pour imposer la vision politiquement correcte de l’actualité et conforme aux intérêts de l’oligarchie.

KOUFFARS (PAYS DE). Définition de la France pour le rappeur Black M ; kouffar, pluriel de kafir, est le terme arabe méprisant pour dire mécréants. Mais ce n’est bien sûr pas une affirmation raciste ni europhobe, ni christianophobe. Voir aussi « Babtou ».

Michel Geoffroy
3/02/2017

164 mots

L’astérisque désigne des entrées figurant déjà ou en partie dans la précédente édition du Dictionnaire de novlangue (Via Romana 2015)

Image : Dictionnaire de Novlangue, édition de sptembre 2015

 

 

Michel Geoffroy

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