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Allocution de Pierre Chassin (FN) prononcée en tant que doyen d’âge présidant le premier conseil communautaire de l’agglomération Seine-et-Vexin

Allocution de Pierre Chassin (FN) prononcée en tant que doyen d’âge présidant le premier conseil communautaire de l’agglomération Seine-et-Vexin

par | 14 avril 2014 | Politique

Mesdames et Messieurs les Maires,
Mesdames et Messieurs les Conseillers,

C’est au privilège de l’âge que je dois l’honneur de présider cette première séance du Conseil communautaire et aux électeurs le droit et le devoir de siéger parmi vous.

Ne sachant pas si le Seigneur me permettra d’achever ce mandat ni si, en tant que seul élu Front national/Rassemblement Bleu Marine, j’aurai souvent l’occasion de m’adresser à vous, je tiens à vous dire quelques mots de bienvenue en espérant que nos débats seront empreints de tolérance, de courtoisie et de savoir-vivre. J’en profiterai également pour vous faire part de quelques souvenirs et remarques permettant de relativiser les positions, parfois tranchées, des uns et des autres. C’est aussi le privilège de l’âge de considérer les événements avec un certain recul.

Peut-être certains d’entre vous se souviendront-ils que c’est aussi en tant que doyen d’âge que le grand cinéaste Claude Autant-Lara, auteur de l’inoubliable film Le Diable au corps tiré du roman de Raymond Radiguet, avec la lumineuse Micheline Presle et l’étincelant Gérard Philipe, avait présidé en 1989, comme député du Front national, la troisième législature du Parlement européen de Strasbourg : lorsqu’il avait voulu prononcer le discours inaugural en dénonçant l’hégémonie culturelle américaine, les députés socialistes, avant même d’avoir écouté son allocution, avaient quitté la salle, ce qui a un certain piquant quand on sait que c’est Jack Lang qui s’est fait le chantre de l’exception culturelle française que nous continuons, quant à nous, de défendre…

Autre exemple : élu du Front national, je serais bien incapable de prononcer des discours dans les termes qu’utilisait Georges Marchais dans la lettre qu’il adressa au recteur de la mosquée de Paris et publiée dans le journal L’Humanité du 6 janvier 1981 :

« J’approuve le refus de Paul Mercieca de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, d’immigrés ; en raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d’alerte est atteinte […] C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. »

Nous, au Front national, disons que les immigrés ne sont pas responsables de la situation, mais que les vrais responsables en sont les gouvernements, de droite comme de gauche, qui ont mené des politiques inconsidérées !

Pour en revenir à mon propos initial je dirai que nous avons tous un devoir vis-à-vis de nos électeurs : respecter le mandat qu’ils nous ont donné afin d’agir pour leur avenir et pour le bien commun.

Je suis conscient que l’avenir des Mureaux et de toutes les municipalités que vous représentez ici passe, à terme, par l’intercommunalité.

Il y a peu d’argent dans les caisses de l’État et il y en aura certainement encore moins dans les mois à venir.

C’est pourquoi notre action doit être menée dans le plus grand respect de l’effort financier consenti par nos concitoyens et nous ne devons jamais oublier que nous ne pourrons affronter ces temps difficiles qu’en gardant à l’esprit que la communauté nationale doit être préservée au-delà de tout particularisme communautaire. Comme le dit Marine : « Unis, les Français sont invincibles ! ». Unissons donc nos efforts, sans esprit partisan, pour le bien commun !

C’est dans cet état d’esprit que j’aurai le plaisir de travailler avec vous, autant que Dieu me prêtera vie.

Je vous remercie de votre attention.

Pierre Chassin
12/04/2014

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